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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Jeanne

Jeanne

(publié: 11-02-2005, 8:41 ) Je me suis dévoilée en 2005 à mon épouse, en écrivant ce texte que j'adressais à Isabelle de TVQ.

Parcourir votre site m’a beaucoup plu, et j'y reviens souvent. On se sent moins seul et moins coupable quand on découvre le lot commun des pulsions qui nous animent les uns les autres. Cela vaut bien une bonne séance de "psy", mais je dis cela en toute ignorance, n’ayant jamais fréquenter ces praticiens. Et rassembler ses souvenirs pour vous les présenter le mieux possible, dans leurs détails parfois les plus incisifs, est partie de la thérapie.

Les histoires ont le même sujet, et sont souvent semblables dans leur ensemble, mais nous sommes tous différents ; alors après les avoir lues avec beaucoup d’intérêt, je vous dois bien la mienne. Je suis marié avec ma femme depuis plus de vingt ans, avec trois enfants encore à charge. Approchant la cinquantaine, j’ai déjà du dépasser la moitié de ma vie. En voici la chronique sous l’angle particulier de mon travestissement et de mes rêves, dont je soupçonne l’impact sur notre comportement.

Enfance. Du plus loin que je me souvienne, nous habitions, mes parents et mon petit frère, une maisonnette sans grand confort, dans une ville côtière. Même petit, je rechignais à me laver dans la cuisine devant tout le monde ; il n’y avait ni salle de bains ni toilettes. La vie était dure pour mes parents, faisant tout ce qu’ils pouvaient pour nous. Couturière, ma mère abandonnait son emploi salarié pour nous élever, mais elle continuait à pratiquer son métier quand même à la maison. Il faut bien vivre...
Je me souviens très bien de tous ces vêtements, féminins pour la plupart, qu’elle retouchait avec habileté, en professionnelle. Je la regardais travailler. Débordée et voyant mon intérêt pour son labeur, elle m’apprit à défaire les ourlets. Je lui donnais un petit coup de main, dans une activité qui déjà m’apportait un certain émoi. De temps à autre, pendant que nous travaillions ensemble, elle me disait que c’était dommage que mon frère et moi, nous ne soyons pas des filles, car il lui aurait été facile, et très économique, de nous habiller.
Pauvre maman qui n’aura jamais eu que trois garçons, sans jamais user de son talent pour nous vêtir à peu de frais. J’ai gardé de ma mère, à laquelle je ressemble beaucoup un intérêt certain pour la couture et l’économie.

Pour abonder sur le sujet qui nous occupe, je me souviens très bien d’un après-midi passé avec mon frère et mon cousin. Nous étions chez ce dernier, bien cachés tous les trois dans un grenier voisin de sa chambre. On trouve toujours plein de choses dans ces endroits, et nous ouvrîmes une malle remplie de vieux vêtements. Ca sentait le renfermé… Ni une ni deux, nous décidâmes de jouer au papa et à la maman : je ne sais pas pourquoi, mon frère cadet était le papa qui travaille, mon cousin, le plus âgé, était la maman qui cuisine, et je tenais le rôle de la petite fille qui joue à la poupée. Ces vêtements étaient très anciens mais aussi très féminins. Je ne saurais trop vous les décrire ; ce devait être ou des combinaisons ou des chemises de nuit, dans des matières que l’on adore. Nous avions aussi sur la tête une sorte de bonnet en dentelle avec un petit lacet à nouer sous le menton. Vous voyez certainement le tableau. Déjà, je me complaisais dans ce rôle de petite fille à l’occasion d’un jeu bien innocent.

Je rêvais tout petit, et c'était toujours le même rêve: des indiens dansent en tournant autour d’un totem auquel je suis attaché. Allez donc savoir pourquoi...

Au collège. J’étais bon élève. Je faisais ce que l’on me dit. Toutefois, le sport était pour moi une matière difficile. Sautant péniblement soixante centimètres en hauteur, sans parler du nombre incalculable de secondes pour parcourir les cent mètres, j’étais classé dans les derniers. Je n’aimais pas non plus les sports collectifs, et me sentais toujours gêné dans les vestiaires pour me changer devant tous mes petits camarades. Par contre, j’appréciais la natation et aurais bien aimé prendre des cours de tennis, cours que je n’ai pu suivre pour des raisons économiques. Je le regrette beaucoup. Je me disais alors simplement que je préférais le sport individuel plutôt que collectif. Mais était-ce la vraie raison ?

Pendant cette période, j’ai été terrorisé par un autre élève d'une classe supérieure. Cela a été très difficile pour moi. Je ne savais pas m’en sortir tout seul. C’est mon cousin qui s’en est mêlé et m’assura une sorte de protection. Qu’avais-je donc de différent pour ne pas pouvoir me défendre tout seul, comme les autres garçons, et me laisser dominer ainsi ? J’étais très timide, rougissant comme une pivoine pour très peu de chose ; une vraie fille en somme, et certains avaient du le remarquer… J’ai essayé plus tard de me guérir de cette timidité, sans jamais vraiment réussir ; tout au plus une meilleure maîtrise avec l’âge, et encore…

Malheureusement, en classe de quatrième, je fis une chute spectaculaire dans un escalier, et perdis connaissance. L’année scolaire était fichue, ainsi que la suivante, la médecine de l’époque n’étant pas ce qu’elle est aujourd’hui. J’ai été immobilisé pendant des mois... Pour m’occuper, ma mère m’apprit à tricoter; il est vrai que je ne pouvais pas faire grand chose d’autre… Je suis sorti meurtri de cette épreuve, avec un léger handicap, et un brevet d'études du premier cycle que l’on me donna gentiment. Pour vous dire la gravité de la chute, je n’avais plus aucun souvenir après ces deux années de mes camarades de classe dont certains étaient venus prendre de mes nouvelles.

Je ne rêvais plus provisoirement. C'était le trou noir.

Au lycée. Nous avions déménagé. Jeté dans une classe de comptabilité où il restait de la place, je m’adapte et m’en sors même très bien. Mais pour le reste, je ne vais ni vers les uns, ni vers les autres, garçons ou filles. Je suis seul… Je ne sais même pas encore si une fille est sexuellement différente d’un garçon: rendez-vous compte ! Je questionne ma mère qui ne saura pas m’expliquer. On ne parle pas de cela… Je n’ai pas de sœur non plus. La gent féminine est bien absente de ce début de vie. Fort heureusement, ce ne sera pas toujours le cas comme on le verra plus loin.

Et je ressens des choses bizarres, le besoin de me sentir serré ou étreint par quelque chose, de recouvrir mon corps d’agréables matières... Autre grenier, autre découverte, je tombe sur une pièce de tissu abandonnée : Tergal blanc, genre voile de rideaux, avec une embase froncée en haut et en bas par un ruban élastique. Cela formait comme un tunnel et avait dû servir à recouvrir un abat-jour. Son aspect frou-frou m’attire... Je l’enfile prestement. A la taille, j’obtenais une sorte de culotte bouffante que je complétais d’une simple serviette éponge entre les jambes. A la poitrine, toujours avec le même objet, je pouvais simuler un soutien-gorge que je remplissais tant bien que mal d’autres chiffons. C’est le cas de le dire, je n’avais rien à me mettre, et l’exploration de l’armoire de ma mère me paraissait interdite. Découvrant avec ce petit jeu un véritable bien-être, je m’interroge quand même sur mon comportement, mais je ne pousse pas bien loin l’analyse, surtout que l’expérience était agréablement vécue.

Mes rêves nocturnes avaient repris leur cours, mais il ne s’agissait plus d’indiens : je suis dans un grand château duquel on ne peut pas sortir. J’y suis donc prisonnier, nu et je n'ai pour me vêtir que de grandes robes du temps passé, bouffantes à souhait. Il fait froid dans ces grandes demeures et s’habiller est une nécessité. Tenant le haut de la robe décolletée sous les aisselles, les dix doigts en éventail sur la poitrine, je quémande de l'aide pour me faire corseter, car le lacet est derrière, dans le dos hors de ma portée. Enfin fermement attachée, je déambule dans les couloirs et escaliers, la crinoline sous la robe dessinant un immense cercle de nœuds et de dentelles autour de moi… Et ce même doux rêve revenait tous les jours…

Vie active. Je n’ai pas fait d’autres études, le marché de l’emploi de l'époque nous sortant rapidement des écoles, et j’ai du quitter la famille pour m’installer en région parisienne. Je dois avouer que j’étais très content de m’éloigner, car je projetais enfin de me constituer une petite garde-robe, en faisant des achats par correspondance. Timide comme je suis, il m’est absolument impossible de faire quelque achat que se soit en direct. Tout y est passé. Je me suis habillé de la tête aux pieds : chemisier vieux rose, soutien-gorge en dentelle, jupe droite doublée, petite gaine avec jarretelles, bas noirs et escarpins. J’ai un peu regretté l’achat de cet ensemble, ayant plutôt un faible pour tout ce qui est un peu bouffant. Mais on ne trouve pas toujours ce que l’on veut dans ces gros catalogues. C’était quand même beaucoup mieux que mon couvre abat-jour de l’adolescence ! Bien que seul dans mon studio, je rangeais tout cela précieusement dans une valise bien fermée à clé, au cas où... Et ce besoin de me travestir revenant sans cesse, je ressortais la valise sans cesse... Oh, le résultat n’était pas éblouissant. Dans cette tenue, bien que jeune, je ressemblais plutôt à une dame d’un certain âge, à ma mère peut-être… Et j’envie ceux qui arrivent à sortir dehors et donner le change. Mais quand même, quel bien-être, à chaque fois renouvelé. Je débordais de douceur…

Quelques années plus tard, je rencontre celle qui va devenir ma femme. Je me sépare de toutes mes affaires féminines. Nous sommes bien ensemble. On s’aime. Heureusement, elle est plus mâture que moi en matière sexuelle, ayant déjà eu d’autres expériences. Me voyant peu entreprenant, et l’étant toujours d’ailleurs, elle prend les devants et m’initie. L’année qui suivit a été une période formidable, pleine de vie, de liberté, de confiance partagée. Le mariage s’imposa rapidement, avec la venue du premier bébé. Deux autres ont suivi, et aujourd’hui, après plus de vingt ans de vie commune, nous sommes toujours deux pour affronter les problèmes de la vie. Notre relation a évolué. Les enfants prennent beaucoup de place dans son cœur. Il m’arrive souvent de l’appeler Maman, c’est vous dire. Mais ce n’est pas grave, surtout que mon double (elle) m’habite toujours ; on ne s’en sépare jamais, et pour moi, c’est très bien ainsi. C’est peut-être aussi pour cela que nous nous entendons bien ma femme et moi, et que nous sommes encore ensemble. On se comprend mieux. D’ailleurs, depuis mon mariage, c’est tout l’opposé du début de ma vie ; je vis essentiellement entouré de femmes, et j’aime ça. Quelques fois, elles s’inquiètent de me voir toujours le seul homme en leur compagnie. Pour ce qui me concerne, je les rassure de mon bien-être avec elles. Récemment, la meilleure copine de mon épouse m’a véritablement ému. Alors que nous dînions avant de nous rendre au théâtre, à quatre entre copines oserai-je écrire, elle dit : " … oui, mais ton mari, il est comme nous ! ". J’ai souri en rougissant, doutant qu’elle connaisse mon penchant, et cette parole m’a vraiment fait le plus grand bien.

Depuis pas mal de temps, ma femme est au courant de ce coté féminin qui m’habite. Je ne peux pas dire qu’elle ait sauté de joie au début, mais elle a été compréhensive, tout cela devant rester un jeu.

Par correspondance, j’ai pu m’acheter à nouveau une petite jupe noire, 100 % polyester, très fine et légère, avec un pli creux de chaque coté pour donner de l’aisance. Avec des dessous noirs sous un chemisier soyeux et transparent de mon épouse, je deviens soubrette ou femme de service. Quelques rêves cachés sans doute. Parfois, elle m’aide dans mes menus achats. Lors d'un vide grenier, nous avons acquis deux superbes poupées de collection, ainsi qu’une jolie robe d'un vert sombre, largement décolletée, avec des baleines et une longue fermeture éclair dans le dos. Elle est construite sur un jupon en tulle noire assez rigide, qui dépasse légèrement le bas de la jupe, elle-même très évasée ; on déploie un demi-cercle de nylon en prenant le bas de la jupe une extrémité dans chaque main, quelque soit la dite extrémité. Dans d’autre temps, ce devait être une robe pour aller danser. Introuvable par correspondance ! Je me suis chargé de la transformation du vêtement car elle n’était pas du tout à ma taille au niveau du buste. Il n’est pas rare que je m’adonne à la couture, en amateur, transformant les vielles robes de ma femme qu’elle n’utilise plus, afin de les mettre à mon goût. Je me suis ensuite occupé des poupées, les déshabillant, lavant à la main leurs petites affaires, pour enfin les exposer sur une étagère dans leur bel apparat.

De temps à autre, ma femme me dit autoritairement : "Va mettre ta jupe !", tout en souriant sous cape. Je m’exécute fébrilement, et m’habille pour l’essentiel avec ses affaires : culotte en Nylon, soutien-gorge remplis de vieux collants, jupon Tulle/Nylon de ma composition pour donner du volume, robe volante fleurie boutonnée au-dessus de la taille, collants. Les bas et jarretelles restent attrayants, mais à l’usage, j’avoue qu’ils me sont moins pratiques que le collant, plus couvrant. Quel doux frisson de voir disparaître progressivement mon corps d’homme sous ces vêtements féminins. Même le bruit engendré par les matières en mouvement m’enivre. Je lui emprunte enfin une paire de chaussures de ville, légers talons avec une petite sangle sur le coup de pied. Quel délice !
Je ne me maquille pas, sauf à mettre un peu de son rouge à lèvre. Drôle d’effet avec ma petite moustache blonde et ma courte barbe. Mon enveloppe physique me semble trop masculine pour donner le change ; à l’exception de deux attributs qui font bien envie à mon épouse : j’ai la peau douce (c’est aussi pour cela que j’ai une petite barbe, le feu du rasage étant trop dévastateur ), et le cheveu fin qui boucle quand il est trop long. Mes mains et poignets sont aussi trop efféminés pour n'être que ceux d’un homme.
Je complète ma toilette d’un petit tablier “ bonne femme ” muni d’une simple poche dans laquelle je dépose un bâton de rouge à lèvres et une protection féminine. Je suis ravie.

Complètement transformée, je change mes attitudes du tout au tout : je m’assois en rassemblant mes jupes sous les fesses et les cuisses ; je croise les jambes ou rapproche les genoux une fois assise tout en écartant les talons ; je marche à petits pas mesurés, les jambes toujours proches l’une de l’autre ; je m’agenouille en prenant soin que ma robe s’étale au sol tout autour de moi sans recouvrir les chaussures; je virevolte, faisant tourner la jupe et dévoilant mon jupon. Je suis heureuse.

Complices, nous en profitons alors toutes les deux pour faire du grand ménage et épuiser des tonnes de repassage, pendant que les enfants sont partis ou au cinéma ou avec leurs copains.
Au cours du ménage, je m’éclipse un moment dans la salle de bains, ayant poussé le raffinement jusqu’à lui chiper une serviette hygiénique, cachée dans mon tablier. Je savoure de la placer une fois complètement habillée. Retroussant mes jupes, baissant délicatement mon collant aux genoux, jambes écartées, je colle la protection au fond de la culotte, puis remonte le tout bien haut en écartant les jambes à nouveau pour positionner la serviette au mieux. Je serre les cuisses et tapote mes fesses comme pour mieux sentir sa présence dans mes dessous. Enfin, je rajuste mes jupes pour éliminer tout pli rebelle ou toute incursion vestimentaire dans le collant. Protégée, je me remets un peu de rouge à lèvres devant la glace. C’est délicieux.

Le nettoyage des toilettes est loin de me déplaire. Il est vrai aussi qu’avec nos deux fils, cet endroit en a bien besoin. Pour ce qui me concerne, il y a belle lurette que je m’assois sur la lunette. Située dans l’entrée, cette petite pièce de forme triangulaire est très exiguë. J’en ressort partiellement lorsque je les nettoie, et le grand miroir de la porte du placard voisin réfléchit l’image de mon postérieur "enjuponné". Je me baisse, jambes tendues, pieds joints, comme pour mieux m’offrir, et m’affaire autour des w-c minutieusement… Trop rarement, profitant que j’ai les mains dans la cuvette, ma femme me trousse gaillardement pour vérifier comment je me suis parée, et quelle culotte ai-je bien pu lui chaparder. Je suis comblée.

A l’abri des regards, ces moments de bonheur à jouer à la femme de ménage ou à la soubrette me ravissent au plus profond de mon être, et je remercie sincèrement et ma femme de son amour, et la nature de m’avoir ainsi fait. Ces moments de bonheur sont aussi révélateurs pour moi du quotidien féminin : la bretelle du soutien-gorge qui tombe, le collant qui file, les petites chaussures à talons qui font mal et vous change le maintien... On prend conscience de quelques-unes unes des tracasseries subies par les femmes. Si pour ma part, la scène de la salle de bains où je revêts cet article exclusivement féminin m’est délicieuse, je ne peux pas en dire autant pour ma compagne qui visiblement n’y prend pas un grand plaisir. On comprend qu'elles aient besoin de se refaire une beauté de temps en temps, et que ce n’est pas forcément facile de vivre en femme.

Depuis l'entrée en vie active, mes rêves de crinoline ont totalement disparu, ou tout du moins, je ne m'en rappelle jamais. A défaut, je peux vous faire part de ce qui pour moi sera toujours un rêve : j’enjambe une bicyclette en prenant soin de placer mes jupes sous la selle. La vitesse me procure un vent léger qui s’engouffre sous ma robe qu’il me faut retenir d’une main. Je me rends chez quelqu'un de proche, pour y faire un brin de ménage. On peut toujours rêver...

Pour conclure. Ai-je une double personnalité ou est-ce un simple jeu ? Si je suis deux en un, je vis avec elle et lui du mieux que je peux. J’ai une enveloppe masculine qui me va bien, et qui est aussi confortable pour tous les jours. J’ai appris à cacher le mieux possible mon intérieur féminin au monde extérieur. Peut-être trop même…
Si c’est un simple jeu, alors je refuse de me priver du bien-être qu’il m’apporte sans cesse.
Devant cette alternative, je ne choisis pas l’une des deux hypothèses. Je crois avoir une double personnalité, et je joue avec la seconde pour l’extérioriser.

Je ne pense pas un jour avoir besoin d’aller plus loin, et je ne le souhaite pas. Je ne suis pas certain qu’une vraie femme éprouve ce que je ressens d’un point de vue vestimentaire. De toute façon, je ne m’imagine même pas bousculant mon environnement social.

Sans doute la nature est-elle ainsi faite. Une part de féminité habiterait tous les hommes, mais à des degrés divers. La nature est parfaite disait-on ; j’ai quelques doutes à ce sujet, mais je ne lui en veux pas de m’avoir offert cette double personnalité, l’une plus cachée que l’autre mais toutes deux sans arrêt en interaction, pour aboutir à un comportement social, disons moyen, mais pas dans le sens péjoratif ; seulement ni trop lui, ni trop elle.




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