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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Jasmine

Jasmine

(publié: 16-10-2004, 9:39 )

C'est la première fois que j'ose raconter le côté caché de ma vie. J'ai beaucoup de réticences, mais quel désir aussi, de pouvoir enfin me confier, telle que je suis (je n'aurais jamais pensé, que je le ferais un jour).
Ma confession

J'ai vécu un peu la même histoire que beaucoups d'entre vous. C'est au tour des onze, douze ans que mes souvenirs me ramènent. Je volais les collants de ma mère et la nuit quand tout le monde dormait, j'allais les chercher dans ma cachette, je les enfilais, je m' allongeais sous ma couverture et en caressant ces doux tissus sur ma peau, je m'imaginais d'être une fille.

Je me rappelle ce jour où chez un ami, j'ai vu pour la première fois un magazine érotique, qu'il avait trouvé je ne sais pas où. C'était une révélation pour moi, de voir toutes ces belles créatures aux douces rondeurs, avec ces longues chevelures et surtout ces beaux et doux tissus qui les enrobaient, qui devaient être tellement agréables à porter sur la peau nue. J'en rêvais de ces belles femmes et de leur belle lingerie. Je voulais être comme elles, avoir cette chance, de pouvoir porter ces beaux tissus sur de si joli corps, de pouvoir sentir ces sensations si délicates. Je n'ai jamais rendu ce magazine à mon ami et je l'ai gardé pendant longtemps.

Mon adolescence, je l'ai vécu comme tous les autres garçons de mon âge, sauf que quand j'étais tout seul à la maison, je fouillais avec beaucoup de discrétion dans les sous-vêtements de ma mère. Je les essayais devant le miroir, en essayant de voir la femme que je souhaitais tellement être et je me baladais dans l'appartement, me sentant comme une princesse.

Un rêve que j'avais, c'était d'avoir une immense cave cachée sous la maison et que j'avais dedans la plus grande collection de sous-vêtements féminin. Des couloirs infinies remplis de soutien-gorges, de petites culottes, des bas, des collants, des robes, des couloirs, remplies de tissus de toutes couleurs et formes possibles, dans lesquels je me promenais dans mes heures de solitude, en me confectionnant des combinaisons de lingerie fine toujours différentes, selon les scénarios que je m'imaginais. J'adorais, de m'imaginer en mariée et porter sur moi tous ces tissus satinés plein de broderies et de dentelles. Des belles petites combinaisons de lingerie, qui soutiennent délicatement mes douces rondeurs de jeune fille, cachées sous de longues robes blanches. Marcher sur des haut talons, qui donnent à ma silhouette un air si délicat et fragile, qui ralongent mes jambes à l'infini. Au milieu de tous ces couloirs, je m'imaginais une grande pièce, avec un grand lit et plein de miroirs autour et où je pouvais essayer toutes ces combinaisons de vêtements possibles sur mon corps de femme et m'abondonner à mes phantasmes doux et intimes.

J'aimais les filles et je les aime toujours, mais je n'arrivais pas à draguer, comme les autres garçons le faisaient. Je trouvais ça vulgaire et primitif. Pourtant j'adorais les sports et les jeux de garçons, mais pour les filles c'était différent. Il ne fallait pas les toucher, en tous cas, pas de cette manière là. Mais je ne savais pas comment alors. Je n'ai donc pas eu de copine pendant longtemps. Avec ma première copine, on a pas eu de contact sexuel pendant longtemps. Comme c'était à moi de prendre l'initiative et que je n'osais pas, je ne savais pas non plus vraiment comment ça fonctionne ( avec mes parents on en avait jamais parlé, ni avec personne d'ailleur ). La première fois qu'on a fait l'amour était d'ailleur assez désastreux, ce qui s'est amélioré avec le temps, mais je ne peux pas dire que je suis une bête quand je fais l'amour. C'est peut-être parce que la femme qui vit en moi ne peut pas concevoir qu'elle prend le rôle de l'homme dans l'acte sexuel.

Pendant cette relation qui a duré quand même assez longtemps pour l'âge qu'on avait, j'ai continué à vivre ma deuxième nature en cachette. Je la vivais de plus en plus mal, parce que ça n'allait pas par rapport à mon couple et aussi je commençais à me rendre compte que ce que je ressentais au font de moi était quelque chose contre nature pour les gens autour de moi. Je sentais que je ne pouvais pas ignorer ou nier cette seconde nature en moi, alors j'ai continué à la vivre, en me jurant que je n'en parlerais jamais à personne et que ce serait mon plus intime secret pour toujours. Cette relation s'est mal terminée pour moi. Je crois que je ne lui ai pas donné ce qu'elle attendait d'un homme.

Après que ce fut terminé avec ma première copine, je me suis complètement renfermé en moi même et je suis resté dans cette solitude affective pendant presque neuf ans. En plus ça n'allait pas à l'école non plus. J'étais maintenant à l'âge où je devais choisir mon métier, sans aucune idée dans la tête de ce que je voulais faire. J'ai tout de même trouvé un métier qui m'intéressais, dans un domaine artistique (je m'y attendais sûrement plus de compréhension et de tolérence). Maintenant que j'étais indépendent, je commençais à vivre plus intensément ma féminité. J'ai commencé à acheter mes premiers sous-vêtements féminins.

J'allais les acheter dans les grands magasins de mode. Quelle excitation mélangée avec de la honte, qui s'empare de moi quand je m'approche des rayons féminins, mais quelle douce chaleur qui s'empare de mon coeur quand je vois tous ces tissus sous toutes les formes et couleurs imaginables, j'ai envie de pleurer tellement c'est beau. En tremblant et sous le regard moqueur des gens autour de moi, je choisie vite ou un ensemble mignon, ou alors un body en dentelle, ou alors une guepiere, pour lesquelles j'ai une grande faiblesse. Je passe à la caisse, ce qui est pour moi le pire cauchemar et vite, je vais à la prochaine toilette publique, si je ne peux pas attendre jusqu'à la maison et j'essaye mes achats.

Quel plaisir de me promener en ville et me sentir femme en dessous de mes vêtements d'homme. Quel plaisir aussi de rentrer chez moi, de mettre une perruque de choisir l'ensemble qui va bien avec, de me maquiller et de m'abandonner à ma féminité. Et quelques fois, je jette tout à la poubelle, parce qu' il y a un côté de moi qui vit dans une société qui n'accepte pas mon secret.

J'ai appris à mieux me comprendre, à mieux m'accepter comme je suis. Je n'ai plus honte envers la femme qui vie à côté de l'homme en moi, mais je n'arrive pas à m'accepter envers la société dans laquelle je vie. Je me dis que c'est peut-être mieux que je vis, ce qu'aux yeux de la société est un vice ou alors une maladie mentale ou même une perversion, dans mon secret et que j'essaye de m'arranger le mieux possible avec mes deux personnalités, comme je l'essaye de faire depuis mon plus jeune âge.

Depuis trois ans, je vis de nouveau avec une fille et ma vie sociale va, ça ne peut pas être mieux. Mais tout bonheur a un revers de médaille. Elle me reproche que j'occupe trop de temps avec mes propres intérêts et pas assez pour elle tant au niveau sociale qu' affectif (il faut dire que je suis quelqu'un d'assez ambitieux et que je passe beaucoup de temps chez moi à travailler ou à essayer de travailler, parce que Jasmine me demande aussi pas mal de temps pour m'occuper d' elle ( il y a maintenant près de deux ans, j'ai donné un nom à la femme en moi et j'aime beaucoup "Jasmine". )). Bien sûr , il faudrait maintenant dans le couple commencer à penser, de vivre ensemble, mariage, avoir des enfants etc. mais je ne me sens pas prêt pour ça. Est-ce que je me sentirai prêt un jour pour ça? Je ne sais pas si j'arriverai un jour à mettre ensemble ces pièces éparpilés du puzzle que je suis.

On a décidé, moi et ma copine, de ne pas se voir pour ces vacances d'été, pour réfléchir chaqu'un de son côté sur notre situation, ce qui m'oblige à tirer au clair mon propre conflit intérieur, sinon, pour la deuxième fois dans ma vie, la personne que j'aime, me quitterait pour une raison que je n'ai pas compris dans le temps mais que je comprend maintenant. Je suis triste, parce que je ne pense pas que j'arriverai à lui avouer, ce que je vous ai avoué aujourd'hui.

Si vous avez eu le courage d'arriver jusqu'ici, je vous remercie mille fois.

Jasmine


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