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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Florence

Florence

(publié: 17-06-2006, 2:34 )

1) La rencontre et le début de notre vie commune.

Septembre 1983, les vendanges en Champagne Ardenne, un gars de 21 ans rencontre une fille de 20 ans. Une petite étincelle et les deux deviennent inséparables pendant les quinze jours de vendange. Le gars invite la fille à venir chez lui quelques jours, elle accepte puis deux jours plus tard retourne dans sa famille, faut bien reconnaître que le gars ne roule pas sur l’or et que toute cette histoire à été un peu vite. Les lettres commencent à se croiser et les deux amoureux se retrouvent en novembre chez le garçon dans un modeste studio humide et sans confort d’une ancienne maison du centre ville de Troyes. Il est d’origine modeste, vient de rentrer de l’armée, au chômage, n’a plus de père et une mère qu’il ne voit plus. Pour elle, parents décédés, elle vit chez une tante dans une petite ville de Saône et Loire avec ses cousins et vient de terminer ses études. Ils décident de vivre ensemble, d’avoir des enfants et de se marier au plus vite.

C’est alors qu’ils commencent à vivre ensemble que le garçon avoue à la fille qu’il est un peu spécial. Qu’avant de s’engager plus avant il faut absolument qu’elle sache son secret, qu’il ne veut pas la tromper sur ce qu’il est au pus profond de lui. Que depuis tout jeune il éprouve le besoin de s’habiller en fille, qu’il aime la lingerie, les foulards de soie, les bas et collants. Qu’il aimerait dormir en chemise de nuit et qu’il rêve de s’habiller en femme et de sortir se promener ainsi vêtu avec elle.

Pour la fille c’est un choc, mais elle lui explique qu’elle aussi est un peu spéciale, qu’elle aurait aimé être un garçon. Elle est un vrai garçon manqué, elle a fait du judo, jouée au foot dans une des rare équipe féminine de l’époque…

Ils en discutent longuement, jusque tard dans la nuit, non il n’aime pas les garçons, oui il l’aime très fort et ne veut pas la perdre. Non il ne veut pas, changer son corps ou se faire opérer pour devenir une fille, changer de sexe. Oui il veut fonder une famille avec elle, avoir des enfants et sera un papa tout à fait normal. Mais il faudra aussi qu’il puisse vivre sa féminité dans leur intimité et ils tombent d’accord, il en sera ainsi.

Le lendemain matin, ils vont faire des course ensemble au magasin « le printemps » au centre ville de Troyes. Le garçon en ressort avec les cadeaux offerts par la fille, qui a quelques sous. Un ensemble coordonné de lingerie avec porte jarretelles, une paire de bas, une combinaison, une jupe, un chemisier, un foulard et un ensemble chemise de nuit déshabillée, ensuite ils achètent une paire d’escarpins. Faut dire que la fille n’avait rien dans sa garde robe qu’elle aurait pu lui prêter elle s’habille en jeans, sweat-shirt et tennis.

A peine rentré, lui devient mademoiselle Florence et ils s’épanouissent ensemble en vivant d’amour et de jeux travestis. Bien vite il porte un tablier sur ses vêtements pour aider à faire les travaux ménagers et la cuisine.

Les jeux se poursuivent ainsi dans une complicité amoureuse grandissante, pour la première foi il sortira habillé en femme de nuit avec la fille en pantalon à ses côtés. Leur bonheur est total, ils filent le parfait amour.

En janvier la fille est enceinte de leur premier enfant, en mars 1984 ils sont mariés, en septembre ils sont les parents d’un premier petit garçon.

Un couple ordinaire, lui à trouver entre temps du travail et elle élève l’enfant dans leur appartement d’un quartier populaire de l’agglomération. La vie du couple connaît une harmonie parfaite depuis toujours.






2) Une bruyante sortie nocturne.

Les jeux et les petits « défis » se poursuivirent entre Pascale et Florence, la complicité en sortant renforcée et le couple s’amusait de plus en plus.

Un soir, quelques temps après la première sortie de Florence, Pascale demanda à son mari d’aller poster une lettre urgente à la poste du quartier. Alors qu’il allait s’exécuter, Pascale le mit au défi d’y aller seul mais en tant que Florence. Hésitant, il accepta pensant qu’elle l’aiderait à se maquiller comme d’habitude. Mais pas cette foi, une femme doit savoir se maquiller seule lui dit la coquine. Alors Florence s’habilla et se maquilla toute seule… Enfin essaya!

Coquine comme pas deux, Pascale ne voulut même pas lui dire si elle était jolie ou pas. Alors Florence, col de blouson relevé et foulard enfoncé sur les deux oreilles, pris son courage à deux mains pour sortir. Sac à la bretelle, direction le bureau de poste, au pas cadencé et clac, clac font les talons des escarpins de la belle sur le trottoir. Boite aux lettres en vue, peu de monde dehors juste des voitures qui l’éblouissent, tout va bien.

Lettre postée retour vers le domicile, le cœur léger, la mission accomplie, clac, clac et cling, clac, cling clac ? ? ? Florence aurait-elle coulée une bielle?

Florence se déchausse adossée à un mur. Escarpin en main le problème technique est vite identifié, le talon aiguille a perdu sa talonnette, seul reste le fer de l’armature. Pas d’autre solution que de rentrer en l’état clopin-clopant avec au derrière un bruit de casserole. Question sortie discrète c’est réussi !

Le retour de la peur au ventre, Florence tente de marcher « léger », quelle idée d’aimer se travestir et d’avoir accepté cette promenade nocturne. Après tout être une femme c’est pas si facile ! En mec ça n’arrive jamais ces choses là ma bonne dame !

Et c’est pas fini, au loin arrive un groupe de jeunes garçons et filles, coup d’œil à droite, à gauche, pas d’échappatoire possible !
Cent mètres avant la rencontre et toujours une sonorité qui cogne aux tempes de Florence et clac, cling…

Le cœur qui s’emballe, l’adrénaline qui monte, une boule de bowling dans la gorge, les jambes qui se dérobent, Florence à envie de relever ses jupons est de courir le sprint de sa vie pour arriver à la maison.
Le maquillage est-il réussi ? Va-t-il tenir l’épreuve du feu, les jeunes vont-ils découvrir l’homme qui se cache sous les phares ?
Cinquante mètres, trente, clac, cling, clac, cling, ils sont cinq trois filles et deux garçons qui discutent en riant.

Vingt mètres maintenant, Florence ne ressortira plus jamais bonne mère c’est promis, mais rendez-lui sa talonnette et faite disparaître les jeunes gens !

Dix mètres, cinq et toujours pas de signes célestes, c’est l’histoire du Titanique et de la rencontre avec l’iceberg qui va se jouer. Déjà le maquillage a coulé et Florence avec !

Les jeunes s’écartent pour laisser passer une jeune femme en tailleur noir et foulard de soie sur la tête. Leurs yeux se portent sur les escarpins ils font un drôle de bruit, la femme qui fouille dans son sac à main la tête baissée poursuit son chemin, clac cling…
Florence souffle et se dégonfle comme une chambre à air de voiture !

Devant son domicile, elle respire et ressent cette sensation si agréable de sa jupe sur ses bas. La caresse de la soie sur son corps enserré par son serre taille aux jarretelles tendues et son soutien-gorge à la fausse poitrine de ballons de mariage remplis de grains de riz. Florence sourit heureuse d’être ce qu’elle est, bien sur qu’elle relèvera encore les défis de Pascale. C’est si extraordinaire pour elle d’être une femme de temps à autre, peu d’homme connaîtront une aventure comme la sienne et pour cause !

Pascale l’attend sur le pas de la porte en souriant, en l’entendant arriver elle éclate de rire et Florence se joint à elle avant de l’embrasser amoureusement.

3) La première sortie en journée de Florence.

Début décembre 1983, un samedi après-midi ensoleillé, Florence vient de terminer la vaisselle. Elle détache son tablier de cuisine, le pose sur une chaise et va rejoindre, Pascale qui boit le café que « Florence » son petit ami travesti en femme lui à préparé et servi.

Pascale depuis quelques semaines vit avec ce garçon qui lui a avoué avoir besoin de s’habiller en femme. Ils sont heureux ainsi, s’amusent beaucoup derrière les murs de leur petit appartement mais cet après-midi Pascale a décidé de sortir se promener…

Alors que « Florence » s’apprête à se changer pour sortir en s’habillant en garçon, Pascale lui demande de rester en fille. Elle le fait asseoir sur une chaise de la salle, lui dit qu’elle à une surprise pour lui et lui demande de fermer les yeux et d’attendre ainsi.

Depuis qu’ils sont ensembles elle sait qu’il aimerait sortir déguisé en fille, pouvoir se promener en jupe avec elle et aujourd’hui elle va exaucer son vœu. De son sac elle sort des produits de maquillage qu’elle a acheté en cachette pour l’occasion. Pendant ses achats à la parfumerie, Pascale à beaucoup rit avec la vendeuse qui l’a servie. Pascale qui ne se maquille pratiquement jamais, sauf pour les grandes occasions n’avait pratiquement rien en produit de maquillage. Elle avait besoin de conseils pour ses achats, alors elle a prétexté un réveillon ou son petit ami serait déguisé en fille pour obtenir de l’aide. Avec du fond de teint épais, de la poudre, du mascara, un crayon et du rouge à lèvre, des fards à yeux, un fard à joues, du vernis à ongle, elle a maintenant de quoi le maquiller.

Pour ne pas qu’il devine trop vite son projet, elle choisit de commencer par lui vernir les ongles des mains. Avisant le foulard que Florence aime porter autour de son cou elle le lui retire et lui bande les yeux avec. Florence qui aime ces petits jeux qu’ils pratiquent régulièrement depuis qu’ils sont ensembles ne dit rien et se laisse faire. Pascale commence à tailler une peu les ongles de « Florence » et les limes légèrement. Avec une base neutre incolore elle pose une première couche et ensuite le vernis à ongles assortis au rouge à lèvre.

Les ongles faits, Pascale passe au visage, elle lui retire le bandeau avec l’interdiction d’ouvrir les yeux, pour ne pas qu’il regarde ses ongles. Le garçon se laisse faire bien volontiers par sa compagne, Pascale vérifie de la main qu’il est rasé de prés et commence à lui mettre du fond de teint sur le visage. Un trait de crayon pour bien dessiner les lèvres, du rouge, ensuite les yeux et le visage du garçon s’adoucit, se féminise. Pascale sourit en regardant ce visage transformé par ses soins.

Maquillé, une légère touche de parfum échantillon cadeau de la vendeuse de cosmétiques et Florence est presque prête. Pascale la fait lever, les yeux toujours fermés Florence se laisse guider. Pascale lui fait enfiler une veste de tailleur noire, dénichée dans une friperie et lui remet son foulard en soie sur les cheveux, faute de perruque. Un ancien sac à main sur l’épaule, un panier de courses à la main et Pascale autorise Florence à ouvrir les yeux devant le miroir du vestibule.

L’image d’une femme élégante que découvre Florence est la sienne, Pascale met son blouson et pousse son ami(e) vers la porte de l’appartement pour sortir.

Florence en meurt d’envie oui mais aussi de peur, sortir travesti en plein jour, en centre ville un samedi après-midi c’est une folie. Pascale insiste et ouvre la porte en prenant Florence par la main, les jambes tremblantes cette dernière suit le mouvement.

Sur le trottoir Florence a l’impression d’attirer tous les regards, Pascale lui a lâché la main pour fermer la porte d’entrée à clé. Florence ne sait pas comment se tenir, elle a tendance à se coller au mur, la crainte d’être démasquée fait monter une boule d’angoisse dans sa gorge.

Pascale fait signe des yeux à Florence d’avancer en direction du parking du boulevard ou se trouve garé sa voiture à plus de deux cent mètres de là. Remonter la rue seule passer, au milieu des gens de cette rue commerçante est un baptême du feu terrifiant. Pascale coquine, a profité de l’hésitation de Florence pour la devancer et l’attend à quelques pas en faisant semblant de regarder une vitrine en souriant, puis elle repart lentement vers le bout de la rue sans se retourner. Florence regarde dans son sac à main, poudrier, rouge à lèvre, papiers d’identités, mouchoir, une petite paire de gants féminins, mais pas de trousseau de clés. Impossible de faire marche arrière et son amie le sait parfaitement en poursuivant son chemin avec des coups d’œils en arrière.

Alors Florence avance, l’air frais de ce mois de décembre lui donnant la chair de poule sous ses bas, sa jupe se plaque sur sa combinaison qui caresse le fin Nylon accentuant son trouble. La fraîcheur s’insinue aussi dans son chemisier et glisse sur son visage et son foulard noué sur ses cheveux. Les talons de ses escarpins claquent sur le bitume, tous les sens en alerte, Florence tente d’abord de rester le long des murs mais les gens regardent les vitrines, alors elle doit se déporter vers la rue et le flux des promeneurs. Pour éviter les regards, tout en marchand, elle met les gants trouvés dans son sac à main. Elle voit du coin de l’œil son amie qui la surveille de loin avant qu’elle ne disparaisse au coin de la rue pour entrer sur le parking.
Pas à pas, Florence avance, prenant confiance, se sentant peu à peu envahie par une joie et un bonheur intense.

Elle en rêvait depuis si longtemps, elle se sent fragile et vulnérable mais aussi fière et courageuse d’être dehors en pleine lumière. Petit à petit elle relève les yeux et regarde devant elle, personne ne semble vraiment faire spécialement attention à elle.

En son fort intérieur les sensations et les idées se bousculent à grande vitesse, son esprit est en pleine effervescence. Elle remercie Pascale pour son initiative et lui en est maintenant reconnaissante, Florence est un homme heureux et amoureux, vraiment amoureux de sa future épouse. Pascale lui à témoigné une attention, une écoute qui sont le propre des personnes possédant une ouverture d’esprit et un amour que l’on rencontre rarement, elle est la femme de sa vie et le restera.

4) Le miroir de la porte d’entrée

Un miroir est fixé sur notre porte d’entrée côté intérieur. Croyez-moi il n’est pas la par hasard !

C’était il y a environ quinze ans et ce miroir n’était pas encore fixé à cet endroit précis, un matin sur le coup de dix heures le carillon retentit dans la maison. Sans plus réfléchir je vais naturellement ouvrir, notre factrice est sur le pas de porte en train de fouiller dans sa sacoche pour en sortir un courrier recommandé. J’entends un bonjour Pascale qui m’interpelle sur le champ, il est vrai que le claquement sec de mes escarpins à raisonnés dans le couloir alors que je venais d’ouvrir. La lettre dans une main et un stylo dans l’autre, elle relève la tête pour me faire signer l’avis de réception. Je vois ses yeux s’agrandir de surprise en me découvrant de bas en haut. Soudain je réalise que je suis habillé en femme, emporté(e) par le bien-être de mon travestissement j’avais oublié ma tenue. Perchée sur mes talons hauts, les jambes gainées de nylon noir, en jupe prince de galle et chemisier de soie blanche j’ai l’air fin(e). Bien sur je suis légèrement maquillée mais je n’ai pas mis de perruque, j’ai juste un foulard en soie sur les cheveux qui dégage mes boucles d’oreilles en perles assorties à mon tour de cou et mon bracelet. Mes mains aux ongles vernis de rouges lissent instinctivement le petit tablier blanc à dentelle que je porte noué autour de la taille pour effectuer les travaux ménagers.

Trop tard pour faire marche arrière et refermer la porte au nez de la factrice, je n’ai plus qu’à lui faire face. Je m’écarte sur le côté et l’invite à entrer pour ne pas rester plus longtemps visible de la rue. Christine, c’est son prénom, est notre factrice depuis plusieurs années et nous connaît bien Pascale et moi. Elle habite un studio dans un immeuble un peu plus loin dans notre rue et nous discutons souvent ensemble au hasard de nos rencontres. Nous avons pratiquement le même âge et avons des activités associatives communes. Elle est divorcée, avec une petite fille à charge qui est dans la même classe primaire que notre fils.

Sans plus réfléchir, elle entre rapidement et je referme la porte en lui indiquant la table de la cuisine pour s’installer. Elle me parcourt du regard avec des yeux interrogatifs, je reste muette quelques instants, le cerveau en ébullition pour trouver quoi lui dire, pour expliquer ma tenue. C’est elle qui me prend de cours en me complimentant car elle me trouve jolie en femme. Je veux alors lui donner une explication mais elle me coupe la parole et me demande de tourner sur moi même pour me regarder plus en détails. Je m’exécute, elle sourit et me demande si je ne veux pas aller chez elle faire le ménage et le repassage car elle manque de temps pour tout faire. Nous rions de bon cœur et c’est alors que Pascale revient des courses. Surprise à son tour je lui explique la situation et elle se met à discuter avec Christine en me demandant de leur préparer un café. Elles discutèrent une dizaine de minutes et Christine repris sa tournée pour ne pas se mettre en retard mais en ayant fait la connaissance de Florence qu’elle indiqua à Pascale nettement préférer à son mari. Plusieurs fois ensuite elle passa nous voir et déjeuna avec nous après sa tournée alors que nos enfants mangeaient à la cantine le midi. Florence était alors aux fourneaux et ces dames avaient les deux pieds sous la table et se faisaient servir.

Suite à cet incident, l’après-midi même j’installais ce fameux miroir au dos de la porte d’entrée pour me voir avant d’aller ouvrir, car une foi en femme je suis si bien que j’oublie tout!

5) Surprise de noël.

Décembre 1993, le samedi après-midi avant noël sur le coup des 18h, Pascale me demande de la suivre pour aller en ville. Les enfants sont chez leur grand-mère pour le week-end et nous n’avons rien de spécial au programme du jour. Comme d’habitude en tant qu’homme je m’apprête à prendre le volant de la voiture mais Pascale me demande de monter à l’arrière pour cette fois car nous allons à un endroit particulier qui doit être une surprise pour moi. Elle me bande alors les yeux avec un foulard de soie et me pousse à m’allonger sur la banquette, puis elle me recouvre avec une couverture. Elle prend le volant et nous partons vers une destination que j’ignore de même que son projet. Après un certain temps de trajet que je pense être citadin du fait des nombreux arrêts, madame arrête la voiture et en descend, la portière arrière s’ouvre et elle me demande de la suivre en silence les yeux toujours bandés. Elle ouvre une porte et nous entrons dans une pièce invisible de moi.

Madame me dit de me laisser faire et commence à me déshabiller, une foi nu elle me met autour de la taille une serviette et me passe un petit peignoir apparemment en nylon. J’avoue ne pas être à l’aise mais habitué à nos jeux et en confiance je coopère de mon mieux Pascale me demande alors de ne pas retirer mon bandeau et de ne surtout rien dire avant que je ne comprenne son idée surprise, elle doit me laisser une minute pour aller chercher quelque chose dans une autre pièce. Immobile j’attends son retour en essayant vainement de voir ou je suis par dessous le foulard mais sans y parvenir. Pascale revient et me guide en me poussant jusqu'à un fauteuil ou elle me fait asseoir, à travers le foulard je perçois une importante source de lumière. Passée derrière le fauteuil je sens ses mains dénouées mon bandeau, instinctivement je ferme les yeux pour ne pas être éblouis. Le foulard glisse sur ma joue et j’ouvre lentement les yeux pour voir ou je suis.

C’est alors une énorme surprise car Pascale n’est pas la, ce n’est pas elle qui vient de me rendre la vue. Une femme inconnue et tout sourire d’une quarantaine d’années est positionnée derrière moi, le foulard qui me bandait les yeux dans la main. Elle me regarde amusée dans le miroir entouré de lampes qui me fait face, ainsi que deux autres filles plus jeunes qui m’encadrent de chaque côté du fauteuil. La table de travail devant moi est couverte de produits de beautés et de maquillage, je suis complètement perdue et cela à l’air de beaucoup amuser les trois femmes.

La plus âgée m’explique alors que Pascale doit revenir me chercher dans deux heures pour aller à une soirée costumée pour fêter la fin d’année chez des amis. Elle a décidé que je serai déguisé en femme pour la soirée et pour ne pas que je refuse cette idée, elle a monter ce petit stratagème. Elle venait en fait de me confier aux bons soins de l’équipe d’esthéticiennes de son salon de beauté habituel qui ont pour mission de me faire une beauté.

Comprenant alors le cadeau que Pascale venait de me faire pour ce noël je suis rentré dans son jeu en feignant légèrement un désaccord de principe et affirmer vouloir me changer et rentrer chez moi. Les trois femmes ont alors éclaté de rire car Pascale les avaient averties que je ne serai sans doute pas d’accord. Elle était repartit en emportant mes habits masculins, alors si je voulais partir pas de problèmes pour les esthéticiennes mais j’allais avoir l’air malin dans la rue en peignoir de nylon rose, sans papiers et sans argent. Paraissant alors résignée à mon « triste » sort je me livrai aux mains expertes des professionnelles.

Pascale les avait informé que j’avais les jambes épilées à cause de problèmes de peau très sensible et qu’elles n’auraient pas besoin de le faire. Alors pendant presque deux heures je fus pomponnée par ces dames qui s’amusaient comme des petites folles avec une poupée humaine. Manucure, soins du visage, maquillage un vrai rêve éveillée pour moi je fus comblée. La femme la plus âgée qui était la patronne du salon m’invita alors à passer dans une cabine ou Pascale avait laissé la tenue qu’elle voulait me voir porter pour la soirée.

Elle m’indiqua que je devais uniquement mettre les dessous et que pour le reste des vêtements elle viendraient m’aider à les passer pour ne pas que je risque de gâcher le maquillage.

Les trois femmes m’affirmèrent que Pascale n’avait pas mégoter sur ma tenue et qu’elles aimeraient que leur petit ami ou leur mari leurs en offre une semblable. Effectivement une superbe parure de lingerie en satin crème culotte et guêpière assortie m’attendait sur la chaise avec une paire de faux seins de fabrication personnelle et artisanale. Des bas de soie de couleur chair, une paire de talons aiguilles à bride haute sur la cheville également. Une combinaison de soie et une superbe robe étroite et cintrée à col droit et manche longues en satin mauve damassé avec des impressions florales Une veste et une pochette à main, avec une boîte à bijoux complétaient l’ensemble. Une véritable tenue de princesse ou de poupée Barbie aux choix, mon épouse avait fait les choses en grand pour ce cadeau très spécial.
Évidement je n’arrivais pas à attacher tous les crochets de la guêpière, je mis les bas avec les jarretelles bien tendues, la culotte par dessus et je fus obligé de demander de l’aide pour fermer les crochets restants. Pascale l’avait certainement prévue dans son plan, les femmes arrivèrent en riant et en me taquinant sur mon inexpérience des articles féminins. Une foi corsetée, la patronne me posa sur le visage une mousseline et me demanda de passer les bras sans les bretelles de la combinaison qu’elle m’enfila. Restait alors la robe les filles m’aidèrent à la passer et la fermèrent avec la longue fermeture éclair du dos, impossible pour moi de retirer seule ma robe c’était certain. Assise elles me mirent les chaussures aux pieds, ensuite vint le tour des bijoux, bagues, bracelet et collier de perles avec boucles d’oreilles. Les filles remarquèrent alors mes lobes percés et s’en étonnèrent un peu mais sans plus. Restait à me mettre la perruque et à la coiffer ce qui fut fait avec rapidité. La perruque posée et coiffée, j’étais fin prête et complimentée par les filles qui me trouvaient jolie et véritablement très élégante.

Elles m’invitèrent à les suivre dans le salon de beauté pour attendre Pascale Et me demandèrent comment je me prénommais maintenant que j’étais une femme. Après une courte réflexion je leur proposais de m’appeler Florence ce qui fut fait sur le champ.

Le salon avait une grande vitrine qui donnait sur une rue commerciale très fréquentée du centre ville et j’attirai les regards des personnes qui passaient. Pascale fit son entrée quelques minutes plus tard toute souriante, heureuse de m’avoir piégée de belle façon. Elle me taquina avec la complicité des trois femmes pendant un moment puis elle me demanda si j’étais prête à la suivre dans la rue pour aller jusqu’à la voiture qu’elle avait fait exprès de garer sur un parking alors que le salon avait des places privées dans l’arrière cour qu’elle avait utilisé pour me faire entrer. Les filles étaient écroulées de rire et je fus bien obligée de suivre madame ce fut mon plus cadeau de noël et sous les guirlandes qui illuminaient les rues du centre ville je rayonnais de bonheur.

6) Florence uniformisée…

Des nombreux rêves qui exaltent les pulsions des travestis, les mises en situations dans des tenue exclusivement féminines, sont le plus souvent irréalisables. Cependant pour certaines d’entre nous, avec un peu de chance, des complicités ou bien des moyens financiers, nous parvenons à réaliser nos souhaits intimes des contes de fées de fillette et de princesse de notre enfance. En robe de mariée et autres robes d’exception… Mais aussi dans des uniformes de professions féminines par excellence.

C’est l’un de mes souhaits, réalisé par « une bonne génie », que je vais vous contez dans ce récit.

Dans les métiers typiquement féminins certains font battre nos cœurs en voyant exercer les femmes qui les pratiquent dans leurs tenues de travail. Infirmière, bonne domestique, policière gendarmette ou militaire, hôtesse de l’air, secrétaire…

Contactée un jour par un message émail, je commence à dialoguer avec une amie cette dernière au fil de nos échanges me fait parvenir des photos d’elle dans l’un de ces uniformes et me fait part de sa passion pour cette profession. En retour je lui avoue que pour moi c’est également un rêve d’endosser un jour une tenue de fonction de cette profession mythique de la féminité.

A ma grande stupéfaction et sans que j’y crois un seul instant, cette amie me propose de m’envoyer la garde robe professionnelle, quasiment complète et dans ma taille de ces dames.

Nos échanges se poursuivent sur le sujet, sur les sensations que l’on peut connaître et ressentir à se glisser dans une robe ou un tailleur lourd de ces symboles interdits à la gent masculine.

Quelques jours plus tard, le facteur sonne à ma porte pour me faire réceptionner un très gros colis. Mon cœur bat fort et ma fébrilité à le recevoir est à la limite de l’incident cardiaque !

Seule, cachée dans ma chambre, j’ouvre le carton soigneusement fermé, je sors précautionneusement son contenu que j’étale sur le lit. Mes mains tremblent en tenant devant mes yeux ces robe, jupe, chemisier, manteau, chaussures, sac à main, insigne et porte badge…

Pour un travesti voir l’un de ses fantasmes sur le point de se concrétiser et un moment fort de la vie, incomparable à tout autre. C’est comme une petite revanche sur tous les interdits qui nous sont fait d’être libre et de vivre pleinement notre féminité.

Volontairement, pour profiter au maximum de l’instant ou je me glisserai dans la seconde peau d’une femme inaccessible qui fait rêver les hommes depuis des décennies, je retarde la réalisation de mon fantasme.. Le simple fait de voir ces tenues dans ma garde-robe à ma disposition me fait vibrer comme une gamine.

Enfin un vendredi matin de bonne heure je me lève et je me rase comme d’habitude... Seule à la maison, comme une égoïste, je me fais belle. Une foi maquillée, je pose mon déshabillé de soie pour enfiler mes dessous. Un premier ensemble Lou bleu marine une paire de bas jarretières quinze deniers couleur chair et j’ouvre mon armoire.

Sous mes yeux, la robe « frégate » bleu marine avec son col et ses poignets de satin m’envoûte. Impossible de résister plus longtemps. Alors je la sort de sa housse, j’ouvre un à un les boutons argentés au sigle de la compagnie. Mes pieds se glissent dans la jupe doublée, je remonte lentement la robe sur ma taille. Mes bras passent tour à tour dans les manches trois-quarts, j’ajuste la robe sur mes épaules et ferme un à un les boutons.

Quelle sensation merveilleuse d’être habillée de cette robe qui voyage chaque jours à travers le monde entier sur le corps de femmes magnifiques de grâce et de féminité.

J’ouvres la boite contenant les escarpins neufs en cuir bleu à talons hauts que j’enfile doucement comme Cendrillon ses chaussures magique en verre.
Je passe la ceinture de cuir à ma taille, sur elle je fixe le porte badge qui accueillera ma carte professionnelle d’emprunt.

D’un petit sachet, je sors l’insigne broche de la compagnie symbole de la fonction et du statut de bord de mes collègues féminines, je le fixe sur la robe.
Ensuite je sors la lavallière en satin qui se glisse sous le col de la robe, pas simple de la nouer correctement pour obtenir un joli nœud.
Reste la perruque à coiffer, une retouche de maquillage et me voici presque parfaite.

Le sac à mains avec tout le matériel utile pour satisfaire les demandes des passagers et me voici prête à partir pour rejoindre l’équipage de bord de mon prochain vol au service d’Air France.

Quelle étrange impression de se voir dans la glace ainsi habillée, je prends l’imperméable réglementaire et je sors prendre l’air pour quelques photos souvenir de ces instants magiques.

Ensuite lors de cette première foi, j’ai passé les autres uniformes avec les mêmes sensations troublantes de féminité. Un jour j’espère qu’avec ma bienfaitrice nous pourrons poser ensemble devant l’objectif et passer un moment de grande complicité.

Avec la complicité de Pascale, Florence hôtesse de l’air devrait bientôt réapparaître Une prochaine foi j’irai à proximité d’un aéroport proche de mon domicile pour faire des photos devant les avions qui se posent ou décollent.

A toutes les amies, je souhaite de pouvoir réaliser vos rêves les plus fous, parfois il nous en faut peu pour être vraiment très heureuse. Réaliser un rêve de garçon-fille est un cadeau extraordinaire, Mesdames aidez vos compagnons à vibrer et amusez-vous avec lui. En retour vous verrez ses grands yeux amoureux, vous témoigner sa joie enfantine qui vous rappellera vos émotions de petite fille déguisée en princesse.

Je ces instants que je dois à une amie présente sur ce site, que je n’ai encore jamais rencontré mais à qui je dois tant de plaisir. Merci Isabelle, gros bisous affectueux.
Avec toute ma reconnaissance Florence.

PS : Comme beaucoup d’entre vous il me reste de nombreuses transformations que j’aimerai réaliser, alors si nous mettions en communs nos ressources pour les réaliser lors d’une rencontre. Ce pourrait être l’occasion d’une super soirée d’amitié et de complicité. Avec des Mariée, des demoiselles d’honneurs, des soubrettes, des infirmières, des hôtesses, des personnel féminine militaires ou des forces de l’ordre etc…Alors à quand une soirée de plus « folles » ? ? ?
Florence.

Toutes ces histoires sont vraies, pour vous en rendre la lecture agréable, j’ai quelque peu romancé certains passages ou détails, mais l’ensemble des situations est bien réel.

Ces textes témoignent de notre vie et cela dure depuis vingt ans aujourd’hui en 2006, nous avons trois grands enfants et nous vivons en Auvergne. Régulièrement je peux vivre ma féminité aux côtés d’une femme extraordinaire que j’aime à la folie. Florence.
Merci à toi Pascale, mon amour je t’aime si fort, Florence ton mari pour la vie.

Florence alias flode1962


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