eugenie

(publié: 31-05-2005, 18:23 )

Rencontres de copines à Manhattan (Première partie)

Comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, j’ai une activité associative intensive et celle ci me conduit à voyager assez souvent. Mon dernier voyage m’a conduite aux USA, d’abord en Caroline du Nord puis à Manhattan dans la cité de New York.

Cette ville me fascine littéralement. C’est un univers de contrastes tant au niveau humain qu’architectural ou même au niveau du climat (météo). J’ai vécu longtemps aux USA entre les années 1974 et 1981, en deux séjours de deux et trois ans respectivement. Je me sens donc un peu chez moi. En sortant de l’aéroport, pas d’hésitation sur la bretelle d’autoroute à prendre, la redécouverte de la merveilleuse vue sur l’île de Manhattan en arrivant par l’un des ponts ou des tunnels venant du Queens ou de Brooklyn, puis la descente sur la seconde avenue vers l’appartement de mes amis qui habitent entre la 20ème et la 23ème rue dans des immeubles relativement modestes.

Mon amie Américaine accepte très bien que je me travestisse. Elle est très complice de mon comportement. Elle est également bonne conseillère.

Avant mon départ, j’avais contacté plusieurs copines de l’association locale des travestis de New York « Cross Dresser International » (http://cdidotorg.tripod.com/index.html/) qui m’avaient invitée à venir les rejoindre lors d’une de leurs réunions hebdomadaires du mercredi soir.
Cette association a un siège social dans Manhattan, donc pas très loin de là où mes amis habitent.

J’avais emporté avec moi deux ensembles, l’un mi saison, l’autre plus léger, ne sachant pas quelle serait la température. Bien m’en a pris car en fait il faisait carrément froid…

La réunion de l’association ayant lieu le mercredi soir, je suis allée le mardi après-midi chercher un chemisier pour mettre avec mon ensemble tailleur, car je n’en avais pas qui aille. J’ai trouvé pour un prix ridicule, 15 dollars (moins de 12 Euros) une petite camisole blanche à plis très fins, assez décolletée, mettant bien en valeur ma poitrine naturelle et laissant transparaître légèrement mon soutien-gorge en dentelle blanche.

Le mercredi matin je me suis promenée dans les rues de New York, impatiente de rencontrer las copines américaines, essayant de ne pas trop me faire d’illusions afin de ne pas être déçue si la réunion devait ne pas correspondre à mes attentes. Autant vous le dire immédiatement, je n’ai pas été déçue du tout.

Après un déjeuner léger, un peu nerveuse à l’idée de sortir "en femme", pour la première fois en public, je me suis allongée un moment pour me décontracter. Et oui, jusque là j’étais une "travestie de salon" et même si ma copine américaine et ma copine française m’avaient déjà vue "en femme", chez moi ou chez elles, je n’étais jamais sortie en public…

Vers 17 heures j’ai commencé à me préparer pour la soirée. Il faut dire que les américains dînent assez tôt et que la réunion commençait à 18h30. Après m’être rasée aussi finement que possible, le visage mais aussi les jambes et la poitrine, je me suis d’abord maquillée puis habillée calmement. Le glissement des bas nylons très fins sur mes jambes lisses a été un vrai régal. J’avais pris des bas auto-fixants de chez DIM, je n’avais pas voulu apporter avec moi une gaine ou un porte-jarretelles. J’ai enfilé une culotte blanche en polyester à dentelle, pas un string, puis le soutien-gorge assorti, je suis pointilleuse sur les assortiments des dessous… J’ai mis mon jupon dont le tissu délicat a effleuré mes bas en remontant, me lançant des décharges sensuelles jusque dans l’épine dorsale… J’ai mis ma camisole, arrangeant bien mes seins pour qu’ils apparaissent dans le décolleté… J’ai ajusté la jupe du tailleur violet clair. La ceinture prévue avec cette jupe m’a permis de marquer un peu ma taille. Ma copine m’a aidé à me coiffer car ma perruque avait souffert pendant le voyage… J’avais pris avec moi mes chaussures noires à tallons semi hauts, chaussures très confortables bien qu’assez fines et élégantes. J’ai pris un châle car même avec la veste du tailleur j’avais encore froid… J’ai mis dans mon sac à main quelques produits de maquillages, au cas où, ainsi que mes papiers et un peu d’argent.