Daniella

(publié: 04-05-2005, 6:19 )

Mon histoire ressemble elle aussi a celles des autres, a part quelques petits détails.

Je pense que cette envie constante de me vêtir en femme me viens de mon enfance, dès ma naissance j'ai eut des problème d'alimentation, je renvoyais systématiquement toutes les nourritures que j'ingurgitais, ma chère maman a due faire preuve d'obstination et d’ingéniosité pour arriver a me nourrir pendant près de 14 longues années.

Les nombreux médecins qui m’ont suivit, se sont eux aussi obstiné dans leurs diagnostics, et m'ont soigné un foie qui n'avait rien, jusqu’à ce que ma mère qui n'en pouvais plus de me voir toujours malade, se décida a suivre les conseils d'une guérisseuse qui entreprit de me soigner l'estomac a l'aide de diverses décoctions de plantes, après 2 années de ce traitement je fut totalement guéri.

Pendant toutes ces années j'ai toujours été entouré, choyé, et soigné, par des multitudes de femmes de tous âges, qui prenaient en pitié ce gamin chétif et fragile que j'étais alors, je n'ai pas été laissé seul un seul instant ,jours et nuits j'étais en compagnie de femmes.

De là, je pense, me viens cette passions du corsets, car bon nombres d'entre elles en portaient journellement, je sentais contre mes frêles cuisse les larges et épaisses jarretelles sous le tissus des tabliers lorsqu'elles me tenais sur leurs genoux, .je sentais le délicieux frottement du Nylon de leurs bas a chaque mouvement. Combien de fois me suis-je endormi la visage blottit contre ces poitrines si douces et opulentes, bercé par le sourd battement de leurs cœurs qui résonnaient au creux de mes oreilles, ces femmes (mère, tantes, cousines, sœurs, et nombreuses amies de celles- ci) m'ont tant données d'elles ,qu'elles resterons gravées dans ma mémoire a jamais.

Comme j'étais sous constante surveillance, je dormais dans la chambres de ces dames et je voyais tous leurs dessous intimes, leurs nudités et leurs beautés, je vivais constamment entouré de femmes dans un univers de femmes, comment après cela ne pas les connaître et ne pas les aimer.

Une fois que ma santé s'est amélioré et que j'avais déjà 14 ans, il a fallu songer a rattraper le retard accumulé, autant dans mon développement physique que scolaire, n'ayant pour ainsi dire jamais été a l'école, ni fait de sport, ou fréquenté et joué avec des enfants de mon âge. On me mit donc a l'école des mines, j'ai passé dans cette école trois années du dur apprentissage de la vie et du travail de mineur, dans ce type d'établissement vous avez une formation complète, j’étudiais donc, math ,algèbre , français, histoire dessins industriel et artistique, dessin minier ,divers travaux d'ateliers, d’électricité, et de travaux manuel par 600 mètres sous terre ou l'on nous formaient a tous ce qui concernait le métier de mineurs, et bien sur de nombreuses activités sportives, ce fut une période très éprouvante pour moi et dès que je me retrouvais a la maison je m’isolais dans la salle de bain ou il y avait toujours des dessous de mes sœurs ou de ma mère que j’enfilais prestement, et dans lesquels je restais durant quelques minutes ,ce qui m'apportai réconfort et me faisais oublier ces dures journées passées dans cette école.

Il y avait aussi les dimanches ou j'accompagnais mes sœurs plus âgées que moi au cinéma et au thé dansant, comme elle étaient toujours en groupes de 8 a 10 filles vous pouvez vous imaginer mon bonheur, d'être parmi elles, mais cela aussi me valu bien des déboires avec les dragueurs jaloux de ma présence gênante pour eux . Ma frêle corpulence les encourageaient a me provoquer et je me suis fait tabasser de nombreuses fois même si les filles m'aidaient de leurs mieux, jusqu'au jour ou, conseillé par un garçon qui s'était engagé dans la marine et dont ma sœur était la marraine, je me suis inscrit a une formation prémilitaire, j'avais 17ans.

Pendant un an j'ai appris a me battre et a devenir un parfait soldat, à 18 ans je fit un devancement d'appel, et je fut 6 mois plus tard transféré a ma demande dans une unité un peut spéciale dont je ne vous divulguerais rien, car pendant deux années passées au service de ma patrie j'ai au nom de celle- ci commis des actes dont je ne suis pas fier et qui m'ont anéanti moralement tant et si bien que j'ai été réformé pour raisons de santé. Par la suite j'ai gardé des séquelles de cette période et dans certaines circonstance je me comportais comme une bête sauvage; c'est a cette époque que je connu ma femme, qui était une voisine de mon frère.

Les deux première années de mariage ont été très difficile a vivre pour elle, je me réveillais la nuit en hurlant je parlais et criait dans mon sommeil j'était comme en transe ,et le seul moyen d’arrêter mes délires elle l'a trouvée en me prenant dans ses bras ,le visage enfoui au creux de ses seins, et d'entendre le sourd battement de cœur et la douceur de cette peau féminine contre mes joues me calmais ,quelquefois dans mon sommeil, je lui suçotait les bouts de seins

Comme un bébé qui tète .Il y eut aussi le contact de ses sous vêtements qui me procurais une sorte de soulagement, elle me surpris souvent avec sa chemise de nuit ou son soutien-gorge blotti contre ma joue pendant mon sommeil.

Je suis devenu un homme par la force des choses, et j'en ai vu de toutes les couleurs mais un jours ou j'avais un peut but j'avouais a ma femme que j'avais envie de mettre des vêtements féminins, au début elle prit ça pour une blague ou une passade et comme je le faisais toujours plus souvent elle commença à s’inquiéter et se mit a me poser toute sortes de questions et me demanda de voir un psy, elle m'y accompagna et fut étonnée de connaître son avis, mais avec le temps elle accepta que je me travestisse, car elle s'était aperçu que depuis que je me travestissais j'avais changé ,j'était plus calme, plus de stress, d'angoisse, de colère inexpliquée, et je passait mes nuits sans cauchemar .

Depuis je suis en femme aussi souvent que je le peut et ma femme m'accepte ainsi ,je peut être en femme en sa présence lorsque nous somme seul ,mais elle ne veut pas de rapport sexuel dans cette tenue, mais pour me faire plaisir elle le fait quand même de temps en temps et cela sans que je lui le demande, malheureusement cela va faire deux ans que nous ne dormons plus ensemble car elle a eue de grave problème de santé qui ne lui permettent plus d'avoir de rapport et qui ont entraîné d'autres désagréments qui la gène, alors d'un commun accords nous faisons chambre a part.

Maintenant c'est a mon tour de 'occuper d'elle, je ne travaille plus et je peut donc vivre ma vie de femme plus souvent ,elle ne veut pas s'arrêter de travailler ,c'est sa façon de lutter contre cette maladie qui la ronge, donc je la laisse faire et l'aide de mon mieux, nos enfants sont grand et autonome, il me reste un fils a la maison mais plus pour très longtemps ;j'ai tout fait pour que mes enfants n'ai pas a endurer ce que j'ai vécu et il n'ont jamais rien su de mon passé ni de mon travestissement ,maintenant je n'y prend plus trop garde et si ils venaient a le découvrir je croit que pour moi cela serait un soulagement j'ai caché ma vie durant des choses que j'avais envie de crier a la face du monde, je ressent une certaine lassitude de cet état de mensonge permanent a l'égard de mes proches et quelquefois j'en arrive a souhaiter que quelqu'un découvre tout ces secret enfoui en moi , pour que je puisse enfin me libérer de ce carcan, pour le moment je respecte toujours le secret pour tenir la promesse faite a ma femme.

Voilà mon histoire, pas très jolie, ni trop gaie, mais c'est cette vie, que j'ai réellement vécue, je ne parle pas beaucoup de dessous ou de vêtements féminin mais je pense que vous aurez compris ce que le fait de porter des vêtements féminins a eue comme conséquences salvatrices et bienfaisantes pour moi , peu importe de quel, 'âge, taille, le poids, couleurs de peau, race, ou que sais-je encore, vous êtes, je vous conseille de vivre pleinement votre vie comme vous en avez envie, ne regardez pas en arrière, vous ne pourrez plus rien changer au passé, et la vie peut paraître très longue lorsque l'on souffre ,alors que lorsqu'on est heureux elle est si courte, trop courte, mais si belle a vivre.

Que vous soyez femmes ou hommes ou les deux, vivez ,laissez vivre et soyez heureux.