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christelle

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(publié: 28-12-2008, 3:34 )

Merveilleuse ballade dans Paris I

<img src="data/spgm/gal/copines/christelle.jpg" style="float:left; margin-right:10px;">Laissez-moi vous conter, la merveilleuse aventure que j’ai vécu il y a peu grâce et avec un homme singulier aux qualités plurielles : Monsieur G. D’aucunes ne manqueraient pas d’en rêver et j’ai eu l’incroyable chance de l’avoir vécu.

Cela a débuté bien banalement sur la toile informatique où je me plaisais à exposer ma photo et à dialoguer sur le chat de Nad. Je naviguais entre des contacts sympathiques pleins de compliments que mon for intérieur féminin recherchait et d’autres d’une affligeante vulgarité que j’ignorais.

Je remarquai un homme utilisant le pseudonyme peu engageant de ‘’Scorpion ‘’ et dont la photo ne donnait pas forcément envie d’établir le contact. Elle montrait en effet un homme d’âge mur, portant beau une chemise type western, déboutonnée jusqu’au nombril, fumant avec une placide arrogance dans son intérieur cossu. Il cachait ses yeux derrière des lunettes de soleil dernier cri. Son visage au teint hâlé s’ornait d’une barbiche et de cheveux longs sur les cotés mais épars sur le dessus. En d’autres époques il aurait pu trouver place dans l’armée de Gengis Khân !

J’étais quelque peu interloquée par cette manière de s’afficher qui, à y bien réfléchir, était d’une redoutable efficacité. Il avait réussi à attirer mon attention. Méfiante malgré tout, je me gardai bien d’établir le contact, espérant sans vraiment me l’avouer que cet étonnant personnage fasse le premier pas…

Après quelques passages sur le chat où rien ne se produisit, j’eus un jour la piquante satisfaction (digne d’une jeune fille en fleur !) de lire enfin un message de sa part où après les salutations d’usage, il me fit un compliment que j’appréciai tout particulièrement. J’engageai prudemment la conversation et fut assez agréablement surprise de découvrir un tout autre personne que celui que laissait imaginer son image.

Sans que je m’en rende compte, la conversation se prolongea, agréable, pleine de tact et de retenue mais toujours de son coté, admirative de ma personne. Cela me plût au-delà de ce que je n’osais me l’avouer. Nous nous dévoilions l’un l’autre sans vraiment beaucoup en dire. J’appris que vivant seul depuis son divorce, il découvrait depuis peu le monde du 3ème genre et qu’il se prénommait G.

Lorsque je lui racontais que malgré le caractère très occasionnel de mon travestissement, je montais dès que je le pouvais à Paris, il me confia qu’il y était chauffeur de taxi indépendant. Il eut la gentillesse de me déclarer qu’il était prêt à me conduire partout où je le désirais. Cet idée fit son petit chemin dans ma tête et j’imaginais l’inimaginable ! Sans vraiment y croire, je lui demandai s’il était prêt à me conduire toute une journée dans Paris et me prendre en photo dans les plus beaux endroits de cette merveilleuse cité. J’eus la surprise de lire qu’il acceptait avec plaisir. Je l’avais visiblement séduit…et vice versa.

Enhardie par cette acceptation, je lui indiquai que j’allais passer deux jours et une soirée à Paris en femme début décembre. La dernière journée était sans réels rendez-vous et je lui proposai de la consacrer à cette ballade en taxi dans la ville. Il accepta et nous gardâmes le contact…



Merveilleuse ballade dans Paris II

<img src="img/copines/christelle1.jpg" style="float:right; margin-left:10px;">Deux jours avant, je montai donc à Paris en voiture, je n’étais pas certaine qu’il tiendrait parole, mais un appel de sa part me rassura. J’arrivai dans la soirée à Paris, y garai ma voiture dans un parking gardé et rejoignit l’hôtel où j’avais l’habitude de descendre pour mes aventures féminines parisiennes.

J’eu le plaisir d’y rencontrer enfin Karen C. une superbe et attachante TS girl avec qui j’étais en contact sur la toile et à qui j’avais donné cette adresse. Les 28 heures qui allaient suivre et précéder ma ballade dans Paris allaient être excitantes, exaltantes mais terriblement harassantes.

Après m’être rapidement maquillée et perruquée, habillée d’une robe rouge sur une guêpière et des bas noirs et juchée sur des bottes noires de soirée aux éclats scintillants, je réussi à convaincre Karen de m’accompagner à la MdT. Elle était morte de fatigue à la suite d’un voyage transatlantique mais le feeling était passé entre nous et ma transformation en blonde bcbg sexy lui avait plu. Nous allâmes toutes les deux dans ce merveilleux endroit à deux pas de l’hôtel. J’y ressentais comme toujours le plaisir excitant de me sentir femme regardée, désirée et courtisée par des hommes, des personnes du 3e sexe et même des femmes bio. J’y dansais, papotait et lutinait avec un indicible plaisir. Je fus ravie de voir Karen s’y sentir merveilleusement bien en y découvrant des gens de qualité qu’elle n’imaginait pas d’y rencontrer comme mon cher ami François.

De retour à l’hôtel vers 3h du matin, la nuit fut courte. Je me réveillai vers 9h pour aller faire des courses et j’allai dans la boutique de ma couturière attitrée Angela où entre autre achats, j’essayai la robe mini en vinyl noir que je lui avais commandée pour la Nuit Démonia qui allait se dérouler dans la soirée. Après être revenue à l’hôtel je me préparai pour passer l’après-midi avec Karen et Gwendoline une autre grande amie. Rendez-vous de nouveau à la MdT où la patronne, l’adorable Christine nous accueillit gentiment en nous permettant de venir y faire exceptionnellement des photos. Nous passâmes l’après-midi dans des situations très… attachantes puis nous retournâmes chacune à nos hôtels pour nous préparer à participer à La soirée fétichiste de l’année.

Je m’apprêtai de nouveau en mettant la robe vinyl et en préparant des escarpins à talons bas, moyen et hauts. Je m’étais en effet engagée comme l’année dernière à être hôtesse d’accueil avec ma chère amie Anne-Sophie. Il me faudrait tenir pendant plusieurs heures à l’entrée. Mais quel plaisir pour une exhibitionniste comme moi de se retrouver dans une tenue aussi sexy et d’y voir passer près de 1500 personnes !

Revêtant un grand manteau rouge me permettant de sortir dans la rue dans une tenue… décente, je profitai de l’heure qu’il me restait pour aller voir mon amie Laure chez qui j’avais fait il y a peu de mémorables séances photos avec son frère.

Un taxi m’emmena ensuite à la Loco, place Blanche où j’entrai avant l’heure et me préparai à faire l’accueil des invités. Malgré l’excitation de vivre cette situation ‘’hors norme’’, la soirée fut difficile. Le froid à l’entrée était terrible, j’avais à peine dormi et à peine mangé. Je fut à certains moment prête à défaillir et heureusement que ma chère Anne-Sophie tenait bravement le poste lorsqu’il me fallait aller me reposer. Malgré tout, le spectacle haut en couleur des participants était toujours aussi fascinant et les regards complices ou, oserais-je dire, concupiscents, rendait la soirée inoubliable.

Je rentrai malgré tout vers 2h du matin en taxi à l’hôtel et m’effondrai épuisée dans mon lit…

Le lendemain matin, après une nuit réparatrice, je me préparai enfin pour le grand jour avec Monsieur G. J’avais un peu de temps, aussi je soignai tout particulièrement ma nouvelle transformation. Guêpière, string et bas noirs, jupe noire s’arrêtant au dessus des genoux, ceinture de cuir noir avec décoration scintillante sur le devant, chemisier noir à dentelle sur le décolleté, bottes noires à talons raisonnables de 8 cm, je passai beaucoup de temps sur mon maquillage. Je voulais être plus belle que jamais. J’en étais à mettre mes bijoux, lorsqu’on frappa à la porte. C’était mon amie Karen qui venait me dire un petit bonjour. Je lui racontai ce que je prévoyais de faire. Elle trouvait cela extraordinaire et m’envia mais je lui promis de parler d’elle à Monsieur G. si celui-ci répondait à mes attentes !

Je finis de me préparer en mettant la veste du tailleur (noire également) et mon ample perruque blonde. Karen me rassura sur mon look. Je n’eus pas longtemps à me demander si Monsieur G allait venir car mon téléphone sonna. Il serait en bas de mon hôtel dans 5 mn. Il était 14h30…



Merveilleuse ballade dans Paris III

Je descendis l’escalier suivie de Karen. Nous n’eûmes pas longtemps à attendre devant l’hôtel. J’embrassai mon amie et avec une excitation teintée d’anxiété, je me dirigeai vers le taxi de Monsieur G en faisant un signe de la main à mon amie. Monsieur G me fit monter devant. Je fus d’emblée conquise par sa gentillesse et sa gouaille toute parisienne ! Je trouvai que sa photo ne le mettait pas à son avantage et qu’il avait même un charme certain.

Rassurée en partie par les compliments qu’il me fit, je lui demandai où il comptait m’emmener en premier lieu. Nous n’étions pas loin de Montmartre et c’est vers ses célèbres escaliers qu’il me mena en premier.

J’avais un trac fou. Ce n’étais pas la première fois que je sortais en fille, mais c’étais la première fois à Paris dans des endroits touristiques en plein après-midi. Quelle allait être la réaction des gens devant cette (trop) grande femme ?

Je fus très vite rassurée. Là comme par la suite, je ne déclenchai que des regards admiratifs ou des remarques élogieuses d’hommes, des sourires complices de femmes et au pire de l’indifférence.

Après quelques photos sur la terrasse dominant Paris et dans les escaliers, Monsieur G demanda à un couple de comédiens spécialisés dans les pauses immobiles de se faire prendre en photo avec moi. Ils se joignirent à moi et je dois dire que le comédien commença même discrètement à me caresser !
<img src="img/copines/christelle-tertre.jpg" style="float:left; margin-right:10px;">Nous repartîmes dans le taxi pour nous arrêter peu de temps après place du Tertre. Là je déambulai au milieu de la place entre les tréteaux des peintres. Certains ou certaines voulaient me ‘’croquer’’, les compliments fusaient de toute part et je me fis prendre en photo avec un adorable peintre qui en sembla ravi. Je le remerciai d’un bisou sur la joue. Quel moment de pur bonheur ! Je me sentais tellement bien, tellement mieux en femme. Je rejoignis avec Monsieur G le taxi en prenant un plaisir encore plus fort à exercer une démarche particulièrement déhanchée.

Nous nous dirigeâmes vers l’opéra Garnier en passant par la place Clichy. Sur cette dernière, Monsieur G eut des mots avec un autre conducteur et son passager. Au moment où je me penchai pour les regarder, j’eus le plaisir d’entendre le passager me dire : « Vous êtes très belle Mademoiselle ! » Nous continuâmes vers l’opéra. Nous nous garâmes sur le coté est du bâtiment et nous descendîmes pour faire quelques photos. Puis ce fut la place Vendôme. Je me sentais impressionnée et si Monsieur G ne m’avait pas gentiment encouragée, je n’aurais pas osé sortir. Mais je m’enhardis et fit des photos au centre de la place coté joaillier. Puis près de la colonne à deux pas d’une voiture de police. Comme Monsieur G me prenait en photo, un jeune cadre traversant la place, passa devant moi, et me salua avec un sourire enjôleur… Monsieur G m’entraîna ensuite coté Ritz à quelques pas du ministère de la justice ! Il me prit de nouveau en photo d

Evant le prestigieux hôtel puis à coté d’une Rolls-Royce qui y stationnais et dont le chauffeur accepta sans difficulté la ‘’petite mise en scène’’.
<img src="img/copines/christelle-concorde.jpg" style="float:right; margin-left:10px;">Nous reprîmes le taxi et arrivèrent à la place de la Concorde près de l’hôtel de Crillon.

J’étais de moins en moins inhibée et nous allâmes devant l’hôtel où Monsieur G me prit à coté d’une BMW. Il demanda alors à un voiturier de l’hôtel s’il voulait poser avec moi prétextant un reportage photographique pour un magazine ! Ce dernier ne se fit pas prier et nous posèrent ensemble. La différence de taille entre ce charmant monsieur et moi juchée sur mes hauts talons déclencha pas mal de sourires et de remarques cocasses de la part de ses collègues. Nous reprîmes le taxi pour aller nous garer directement au bord du centre de la Concorde.

J’étais folle de joie et d’excitation. Je me sentais si bien en femme, dans ces merveilleux endroits avec mon cher chauffeur dont la gentillesse, la bonne humeur, les mots simples mais touchants et l’indicible culot réussissaient à me séduire !
Là encore, quelques photos où je me plus à poser comme un mannequin professionnel.

Nous remontâmes ensuite les Champs Elysées où Monsieur G tînt absolument à faire des photos de moi devant le Fouquet’s. Ce que je fis avec plaisir et malice…

Un taxi à votre disposition dans Paris, c’est incroyablement efficace pour pouvoir poser dans d’aussi nombreux endroits. Nous allâmes ensuite vers la place Blanche où j’eus le plaisir d’être photographiée devant le Moulin Rouge puis devant chez Ernest, la prestigieuse boutique de chaussures à (très) hauts talons.

Hélas, la batterie de mon appareil photo était complètement à plat et nous dûmes revenir à l’hôtel pour la remettre en charge. Nous utiliserions l’appareil moins sophistiqué de Monsieur G pendant ce temps.

Direction cette fois-ci rive gauche, en face de la préfecture de police où Monsieur G m’offrit une boisson dans un café. Encore un moment exquis où je me sentais si bien, observant les regards en coin des clients et des serveurs et me plaisant à papoter avec mon nouvel ami.

La nuit venait de tomber et nous repartîmes continuer notre escapade en passant par le parvis de Notre-Dame, la pyramide du Louvre et de nouveau l’opéra Garnier mais cette fois-ci devant la façade principale à la sortie de la bouche de métro. Je ne craignais plus de me trouver devant autant de gens et je prenais les pauses avec un immense plaisir.


Merveilleuse ballade dans Paris IV

Nous revînmes à l’hôtel pour récupérer la batterie rechargée de mon appareil photo puis Monsieur G m’invita galamment au restaurant. Il ne put malgré ses autorisations se garer très près de ce dernier, aussi nous fallut-il marcher un petit moment. Monsieur G me prit la main et nous déambulâmes ainsi. Il me dit qu’il était heureux et fier de marcher avec moi malgré la encore une certaine différence de taille. J’en étais quelque peu troublée. Nous arrivâmes dans un restaurant chic spécialisé dans la cuisine camerounaise où il me fit entrer. Il était encore tôt et il y avait peu de clients.

Une superbe jeune femme noire nous fit nous asseoir et choisir nos plats. Je me demandais si la conversation de Monsieur G (comme la mienne) allait nous tenir en haleine pendant tout le repas… Et bien je fus surprise de me rendre compte quelques temps plus tard, que je n’avais pas vu le restaurant se remplir et que nous étions Monsieur G et moi intarissables l’un l’autre. Il y avait un courant fort qui passait entre nous et je dois dire que je ne trouvais pas ce sentiment si désagréable que celà. Lorsque nous eûmes terminé notre repas, Monsieur G régla l’addition, et nous nous levâmes pour sortir. Nous traversâmes la salle du restaurant et arrivèrent à la sortie. J’entendis un homme dire à son ami ‘’tiens, toi qui a toujours rêvé de devenir une femme !’’ Amusante remarque que je pris (peut-être à tort…) comme un compliment…

Nous revînmes bras dessus bras dessous jusqu’à sa voiture et nous partîmes pour une dernière séance photo sur la place du Trocadéro. La Tour Eiffel était illuminée de bleu avec en son centre les étoiles du drapeau européen.

Il faisait vraiment froid mais je passai encore une fois un délicieux moment à poser avec cette vénérable vieille dame. Nous croisâmes 3 charmantes jeunes filles anglophones qui se prenaient en photo. J’eu l’audace de me glisser entre elles et de nous faire flasher par Monsieur G. Quelque peu interloquées au début par ma taille, elles se prêtèrent bien volontiers à la pose avec de grands sourires radieux.

Nous finîmes par quelques photos près du flot de voitures où nous ne passèrent pas inaperçus.

De retour au taxi et sur le chemin de mon hôtel, Monsieur G me proposa, très gentleman, si je souhaitais que nous nous revoyions. J’acquiesçai bien volontiers après cette journée de rêve. Il posa alors délicatement sa main sur ma cuisse et remonta doucement jusqu’au liserée de mon bas, puis plus haut… Je fondis et j’étais prête à me donner à cet homme aux charmes insoupçonnés.

Mais arrivé à mon hôtel, il me laissa galamment descendre en me faisant tout de même promettre que nous nous reverrions bientôt. Un chaste baiser sur la bouche fut ma réponse et c’est toute étourdie que je rentrai dans mon hôtel. Il m’avait complètement conquise et je n’avais qu’une idée en tête : organiser bien vite un nouveau voyage à Paris afin de le retrouver.

Comme il n’était pas tard, j’en profitai pour retournai avant de me coucher à la MdT, où je retrouvai Karen et lui racontai ce que j’avais vécu. Je dansai jusque très tard dans la nuit, ignorant les avances que l’on pouvait me faire mais me sentant délicieusement femme.

Paris sera toujours Paris…



A suivre…


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