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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !
Amande

Amande

(publié: 05-03-2007, 7:07 )

Tout d'abord mon français n'est peut être pas terrible aussi excusez-moi, mais à force de vous lire et même si je viens épisodiquement sur le site, je vais vous conter ma petite histoire somme toute identique aux vôtres mais j'ai besoin de me livrer un peu. Ce récit est sûrement un peu édulcoré mais vrai. Je vais parler de moi au féminin ça m'est plus simple. Je suis née en 1953,j'ai perdu mes parents peu après (mère décédée et père parti) aussi j'ai été élevée chez mes grands-parents. Mais vu leur âge j'ai été envoyée en pension chez les curés. Toutefois j'avais des liens avec la soeur de ma mère donc ma tante et surtout avec sa fille, ma cousine germaine. Cette dernière a 5 ans de plus que moi et je la voyais relativement fréquemment.A l'âge de 10 ans, donc en 1963, lors de grandes vacances, j'ai été chez ses parents. Pour moi ma cousine représentait une mère, une soeur enfin elle me comblait. Ses parents travaillaient aussi on était toute la journée ensemble. A l'époque, elle prenait des cours de piano avec une dame d'une quarantaine d'année qui venait 2 fois par semaine l'après-midi. Il n'était pas question que je me retrouve seule, aussi j'ai demandé à ma cousine d'assister à la leçon. Elle m'a répondu qu'elle n'y voyait pas d'inconvénient, « mais si tu veux assister au cours, il faut que tu sois comme une fille car la professeur n'aime pas les garçons ». Je ne voyais pas trop à quoi elle voulait en venir mais pour rester à ses côtés, j'aurai tout fait; de plus être en fille ou mettre ma panoplie de Zorro, quelle différence! Toujours est-il que je me suis trouvée en tenue d'écolière, je m'en souviens encore, jupe plissée bleue marine avec des bretelles, chemisier blanc, socquettes blanches et chaussures vernis noires à boucle. Ma cousine me trouvait très mignonne alors moi aussi, de plus à l'époque j'étais mince et menue et mes cheveux châtains bouclés pouvaient me donner l'apparence d'une fille ou d'un garçon selon l'habillement. Ma cousine se mettait toujours sur son trente et un pour son cours et cela me permettait de la suivre à la salle de bains. Elle était en petite tenue et la voir se maquiller, se parfumer et mettre ses bijoux était pour moi passionnant et très beau. Elle m'a présentée à sa professeur de piano comme Pauline sa cousine en vacances, celle-ci m'a embrassée et autorisée à suivre le cours si je ne faisais pas de bruit. Et alors elle m'a prise sur ses genoux et le contact de mes mains sur ses bas (à l'époque peu de collant) m'a fait comme un choc électrique, une révélation. Je le revis encore en l'écrivant. Cette femme était grande et belle (BCBG)et surtout un parfum enivrant et très agréable. Dès le début de la leçon, je me suis retrouvée sur ses genoux et au creux de son cou, je voyais une gorge admirable et je me suis endormie aussitôt je crois dans un état de bien être et de sérénité jamais connu. Le fait aussi d'avoir sa main sur ma cuisse nue était aussi source de félicité. Plus tard elle m'a demandé de sortir pour corriger les erreurs de ma cousine mais de manière très douce et de revenir plus tard. En général je revenais à la fin pour lui faire la bise. Ainsi j'ai pris goût à la musique et aussi à mon état de petite fille. Je demandais à ma cousine de me faire belle: bijoux, rouge à lèvres, ongles vernis, parfum enfin tout. Je ne voulais pas tromper la professeur sur mon état de fille.

Mais une fois où j'étais sortie, je suis rentrée dans la pièce où avait lieu le cours et sans frapper à la porte, je les ai surprises à s'embrasser peut être un peu dévêtues mais je me suis sentie gênée de mon erreur mais leur trouble à vite disparu et elles m'ont donné une explication qui m'a convaincue car j'en ai plus parlé.

Ainsi grâce à ce stratagème j'ai vécu en fille une bonne partie des vacances, je suis sortie en vélo en fille aussi, même si le cadre d'un vélo de garçon est embêtant avec une jupe ou robe. J'ai eu quelques autres tenues notamment une robe en dentelle blanche.

Les vacances finies, je suis repartie en pension fini les frous-frous et revoilà les blouses. Ma cousine est partie à Paris. Aussi je me retrouvais à nouveau très isolée. Parfois quand je revenais chez ses parents pour quelques jours, j'allais voir dans sa penderie pour pouvoir remettre des jupes qu'elle avait laissées. Mais elles n'étaient plus là.

A l'âge de 17 ans, en 1970, j'étais en terminale, toujours en pension chez les curés mais j'ai reçu une invitation de ma cousine pour venir à Paris lors des congés de Pâques. Arrivée à Austerlitz, je vois ma cousine qui m'attendait sur le quai. Je me souviens qu'elle avait un manteau assez long et dessous un short très moulant avec des collants. Super et c'était la mode à l'époque. J'étais fou amoureux et je n'avais plus 10 ans. Mais j'ai jamais osé la toucher. Arrivée dans son studio je me suis blottie contre elle et là j'ai complètement craqué. Entre 2 sanglots je lui dit que je l'enviais, que j'en avais marre de la pension, de nos quasi uniformes de ma solitude etc. Ma cousine n'a pas compris ce que je voulais lui dire, j'ai essayé d'être plus clair et lui dit que j'aimerai être une fille, que je rêvais de porter des vêtements comme elle et je lui est rappelé les leçons de piano. Elle a rougi (elle m'a avoué que sa prof lui avait fait découvrir l'amour)et après un bon moment de réflexion et hésitation, elle m'a faite venir voir sa penderie. On a choisi une tenue simple jupe et chemisier je crois et j'ai fini ma 1ere journée de congé en fille. Durant ces 15 jours j'ai été en fille du soir au matin et du matin au soir. On est sortie ensemble. Ma silhouette était encore très androgyne si on peut dire et de plus j'avais les cheveux assez longs. C'était la mode. J'ai vu la tour Effel, le Louvre etc. Il y avait un truc qui clochait quand même j'avais comme chaussures des CLARKS.Et pas d'argent pour en acheter d'autres.
Voilà mes débuts féminins peut être raconterais-je la suite mais pour le moment je me suis assez épanchée.
Merci à Hommefleur et à vous toutes. Comme j'aurai voulu être femme.
Bisous à toutes

Amande.


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