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« », une petite histoire imaginée par sylvine2

1 Presto-Chango 14 Sylvine tvq@femmes.net 27-10-2004, 12:13 par Brian
Traduit de l’américain par Sylvine


Chapitre Quatorze

Environ un mois et demi plus tard, Brian était presque prêt pour exécuter le flight sous-marin.

Il devenait de plus en plus audacieux. Pour un nouveau tour, il s’était fait entraver sur la scène au dessous d’un conditionneur d’air emprunté à des entrepreneurs d’un chantier de l’hôtel. La masse de près de 4000 Kg était seulement retenue par une corde qui brûlait lentement. Brian essayait désespérément de se libérer avant que la corde ne soient consumée par les flammes, libérant ainsi le conditionneur d’air qui l'écraserait. Mike restait à côté. Il haïssait ce tour, bien qu'il n’était qu’illusion. Brian faisait monter la tension jusqu'à ce que l'assistance soit suffisamment stressée. Tout était prévu pour que tout le monde soit persuadé qu’il risquait une mort certaine s’il ne parvenait pas à se défaire de ses liens...

Mike tirait sur sa jupe et attendait. Mike n’aimait pas quand Brian prenait des risques comme cela. Il devrait plutôt...

Tout allait soudainement comme un ralenti au cinéma. Un cri paniqué de Brian... Mike criait, horrifié voyant les efforts frénétiques de Don pour éteindre les flammes avec l'extincteur de secours d'urgence. Alors... la corde cassait. Les quatre tonnes de la machine plongeaient de dix mètres sur la scène, sur Brian. Un grand bruit, de la poussière et de la confusion, des cris venant du public mais aussi et surtout de Mike, totalement décomposé. Puis, un grand silence. Un trop long silence.

Alors... Un homme poussiéreux et contusionné sortait du tas de gravats !
Don lui passait un micro HF.
- « Whoah ! » il disait avec un sourire « Franchement, je ne ferais pas ça tout les soirs !! »
Le public, soulagé éclatait de rires... Le conditionneur d’air n'était pas réel. c’était une reproduction en carton... Le tour entier n’avait été qu’une plaisanterie.
Les applaudissements orageux résonnait encore dans les oreilles de Brian comme il sortait triomphalement de scène. Il avait encore réussi ! « Routine fatiguée, mon cul ! » il pensait, en référence à une critique de spectacle qui était parue dans un papier local la semaine d’avant.
Brian avait un grand sourire quand il vint vers Mike.
- « Michelle ! Comment étais-je ce soir... »
CLAAAC !
Brian chancelait sous la gifle de Mike. Surpris, amusé, Brian se tenait la joue.
- « Hey ? ! ce n’était pas une idée géniale... ? »
- « Tu déconnes ! » Mike criait. « Tu n’as pas une idée de L'ENFER que tu m’as fait connaître ce soir ? Pourquoi ne m’as tu pas parler de ces changements ? » hurlait Mike comme s’il allait pleurer.
- « Je... Je suis désolé... Je... voulais effrayer tout le monde... pas toi... »
- « Tu es un salaud ! Tu ne pouvais pas me le dire ? »
- « Je voulais faire réel... Je... » L'équipe de scène au complet regardait maintenant Mike et Brian. Des larmes coulaient sur les joues de Mike.
- « Je te hais ! Je ne veux jamais plus te parler ! »
Mike courait dans la direction de sa loge, sanglotant. Brian regardait autour de lui. Tous les machinistes de scène évitaient son regard. Tous, sauf Don qui souriait.
- « Oh, ne dis rien ! » disait Brian.
Don secouait sa tête.
- « Tu devrais l’admettre, tu as eu un bien pauvre jugement, ce soir. Je connaissais le tour et pourtant, tu m’as presque donné une attaque cardiaque ! Pense à ce que tu as fait à la pauvre Michelle ! »

Pour la première fois dans sa vie, Brian devait reconnaître qu’il n’avait pas pensé à tout.
- « Je devine que je dois des excuses à tout le monde. »
- « Hey, » dit Don avec un sourire « Pas à nous ! Je ne suis pas concerné, mes potes non plus... Mais je pense que tu devrais t’entraîner pour les excuses massives que tu vas devoir faire à Michelle. »
- « Yeah... tu crois ? »
- « Oui. Oh, une autre chose... »
- « Quoi ? »
Don souriait. « Et bien, puisse que tu me le demandes, je vais te donner une information que tout le monde connaît ici : Michelle est raide dingue amoureuse de toi. »
Brian essayait de couvrir sa surprise.
- « Tu veux plaisanter ! »
- « Allons, ouvre tes oreilles aux cancans ! Ne trouves-tu pas bizarre pourquoi elle n’accepte aucun rendez-vous ? La façon qu’elle a réagi quand tu t’es pris le pied de chaise sur ton orteil l’autre jour ? Et maintenant ce soir... Il y a seulement deux raisons pour qu’une femme réagisse de la sorte et, comme elle n’est pas ta mère, je pense que tu en connais la raison, non ? »
Don arborait un sourire d’une oreille à l’autre. Brian se sentait soudainement très embarrassé.

Comme il marchait à la loge, il pensait à ce que Don lui avait dit. Il était évident que son bon sens avait pris un jour férié quand il décidait de faire cette cascade comme cela sans le dire à Michelle. Mais l’autre chose que Don lui avait dite, l’ennuyait encore d’avantage. Mike est un garçon ! Mais non. Il ne s’était jamais intéressé à lui pour ça... Non, Don s’est trompé à 100% !

Mike avait rejoint sa chambre à l’hôtel. Il s’était changé, quittant son costume de scène pour une robe de soleil plus confortable. Brian frappait à la porte qui reliait leurs chambres. Mike s’adressait au mur.
- « Va au diable ! »
- « Allons, Michelle, s’il te plaît ? » Brian ne le réalisait pas, mais il l’appelait Michelle souvent maintenant, même quand ils étaient seuls.
Mike se détournait quand Brian entrait. Brian semblait penaud. Il claqua ses doigts et sortit de nulle part un bouquet de roses. Il les donna à Mike avec un regard humble.

Mike réussit presque à cacher un sourire léger. Brian senti l'avantage.
- « Michelle, je suis désolé, j’ai fait une chose stupide. Tu es mon assistant et mon ami et ce que j'ai fait ce soir allait au-delà de la décence. Je pensais seulement à moi-même. Est-ce que tu penses que tu trouveras dans ton coeur de quoi me pardonner ? »
Il la regardait avec un regard de petit chiot.
Mike élargissait son sourire.
- « Je le pense. Mais promets-moi que jamais plus tu vas faire de changements sans m’en avertir ? »
- « Je le promets. »
- « Tu me promets de ne pas accepter d'essayer de nouvelles cascades dangereuses sans me consulter en premier ? Cette chose, le sous-marin straightjacket me rend malade. »
- « O. K. à partir de ce moment je parlerai avec toi en priorité. Et est-ce que tu m’acceptes au dîner de ce soir ? »
- « Oui. »
- « Wahouu ! »
- « OK. Tu es pardonné. Pour cette fois ! »

Ils souriaient. Mike commençait à glousser. Il avait un rire très féminin. Brian pensait à ce que Don lui avait dit et il commençait à se sentir assez inconfortable. Il commençait à observer la chambre pour passer le temps pendant que Mike se préparait. Partout où il regardait, il n’y avait que des évidences de la féminité de Mike.

Un collant et un soutien-gorge séchant dans la douche. La pile de Cosmo. Une paire de boucles d’oreille sur la table de café. Des talons hauts devant la penderie. Le sac à main abandonné rempli de produits sur le sofa... Les yeux de Brian s’arrêtèrent sur une pile de cassettes audio.
- « Hey, de la nouvelle musique ? » demanda-t-il.
Mike semblait nerveux.
- « Oh, ce n'est rien ! » grinçait-il. Cela rendait la découverte de Brian d’autant plus intéressante. Il lu le titre.
- « Apprenez en dormant ? Qu’est-ce que cela ? Tu essaies d’apprendre l'espagnol durant le sommeil maintenant ? »
Mike semblait intensément embarrassé. « Non... »
- « Et bien, c’est quoi alors ? »
Mike ouvrait la boite. Il lisait « Comment penser comme une femme, c’est cela ? »

Brian refusait de le croire. Il lu l'étiquette. Elle ne donnait aucune indication sur les messages que la bande comportait. Elle disait simplement qu'une face contenait des messages subliminaux pour le sommeil, l'autre contenait des messages pour le réveil. Brian plaçait la bande dans la stéréo de Mike.
Une voix de femme sensuelle commençait à parler:
« Vous êtes une jolie femme. Magnifique, même sexy ! Les hommes vous trouvent attrayante. Ils veulent vous toucher, vous embrasser, vous donner des marques d’amour. Vous aimez ces attentions. Vous aimez l’affection des hommes. Vous aimez être soumise. Accepter un baiser d’un homme est la chose la plus naturelle à faire... »

Brian stoppait rapidement la bande.
- « Michelle ! Pourquoi écoutes-tu des âneries comme ça ? Cela va te rendre malade dans ta tête ! »
- « C’est juste pour m’aider à me sentir plus féminine. Tu es tombé sur un mauvais extrait de la bande. Le reste est consacré à la cuisine et à l’habillement. »
- « C'est extraordinaire ! Tu as besoin de ça pour simuler être une femme ? »
Mike était silencieux. Quand il parlait, il semblait totalement à côté du sujet.
- « Brian, quand tu es sur scène, tu es différent de la vie. »
Brian était un peu confondu.
- « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Sur scène, tu agis comme un être mystérieux et occulte. Tu n’es pas le type amusant et affectueux que tout le monde connaît. »
Brian n’attendait pas la suite.
- « Bien sûr, je suis différent ! Sur scène, j’essaie d’être un magicien typique de scène. On appelle cela un personnage. Tout le monde le fait ! »
- « Je le sais. Mon problème est là : Imagines ce que serait ta vie si tu ne pouvais jamais quitter ton personnage de scène. Si tu devais toujours être l'enchanteur mystérieux, sans pouvoir revenir à ta propre personnalité, et cela, pendant longtemps... »
Brian commençait à saisir. Mike continuait.
- « Je ne peux jamais arrêter d’être Michelle. Jamais. Tu sais comment c’est dur de s’habituer à utiliser les toilettes des femmes ? A ne plus pouvoir inviter une jolie femme ? J’ai besoin de penser comme une fille si je veux vivre comme une fille. Nous avons eu de la chance jusqu’à présent. »

Brian regardait Mike dans les yeux.
- « Je ne voulais pas te rendre malheureux. Je reconnais que tu as accepté de faire tout cela pour moi, mais je ne veux pas t’obliger à faire quelque chose de permanent... »
Mike gloussait. Brian lui demandait ce qui était si drôle. Mike répondait
- « Et bien, c’est trop tard. Grâce au dress-code sexiste de l'hôtel, je devais faire quelque chose de très permanent ce dernier mois.»
Brian se sentait très inquiet. « Quoi ? »
- « Tournes-toi et fermes les yeux, » disait Mike.
Brian obéissait. Il pouvait entendre le glissement et la chute de la robe de Mike sur le plancher.
- « Maintenant, tu peux regarder ».

Brian tomba presque de sa chaise. Mike portait un bikini ! Un bikini ! Une petite culotte étriquée et un haut encore plus étriqué. Deux petits seins culminaient derrière le tissu. Brian (qui avait eu dans ses mains beaucoup de paires de seins dans sa vie) devinait que c’était des bonnets B. Ils étaient légèrement contusionnés par une chirurgie récente, mais ils étaient réels ! Brian dit quelque chose d’incohérent. Il les regardait alors pendant cinq minutes dans un silence stupéfait.
- « Comment... ? » il bégayait.
- « Des implants. » disait Mike. « Mais, ils m’ont coûté beaucoup d'argent. Puisse que j’ai fait cela pour toi, je te suggère de trouvez quelque chose de gentil à dire. »
Brian voulait dire à Mike qu'il était un idiot complet, qu'il était allé trop loin, et qu'il n’aurait jamais du faire ça. Mais ce qui est fait est fait.
- « Michelle... ils sont très beaux. Très féminins. Tu es géniale... »
- « Merci Brian. Je sais que tu penses que je suis dingue, mais cela sera plus commode à la longue. Maintenant que j'ai commencé à penser moi-même comme une fille, les choses sont plus faciles. Nous parlerons de tout cela ce soir si tu acceptes encore de me sortir. Maintenant, je vais me préparer. »

Mike entra dans sa salle de bain et ferma la porte derrière lui. Brian regardait les taches de rousseur de Mike disparaître derrière la porte. Il rentra alors dans sa chambre. Mike s’était comporté comme une vraie femme. Brian avait du mal à l’admettre, mais Michelle était attrayante, très attrayante même. Brian savait que s’il n’avait pas connu le secret de Michelle, il serait emballé par la perspective de l’inviter à dîner. Il devait aussi reconnaître qu’en des circonstances normales, il aurait essayé d'avoir Michelle dans son lit. Enfin, il réalisait qu’il avait regardé les nouveaux seins de Michelle un peu plus longtemps que la simple curiosité l’exigeait.


Responsable du site : Lucie Sobek


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