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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par sylvine2

1 Presto-Chango 13 Sylvine tvq@femmes.net 27-10-2004, 12:13 par Brian
Traduit de l’américain par Sylvine


Chapitre Treize

Ce jour là, il faisait vraiment très chaud. La plupart des clients de l'hôtel profitait de la chaleur pour paresser autour de la piscine. Les hommes tentaient d’attirer l'attention des nombreuse et jolies jeunes femmes sur leur transat.

Une d’entre elles attirait particulièrement l’attention. Elle était rousse, son joli visage était constellé de charmantes tâches de rousseur. Elle portait des lunettes de soleil et un modeste maillot une pièce, mais qui offrait cependant au regards concupiscents une bien jolie chûte de reins.

Elle se releva de son transat, elle ôta ses lunettes, appréciant le soleil, en ignorant superbement les nombreux hommes qui tentaient désespérément de croiser la trajectoire de ses grands yeux verts. Il y avait quelque chose en elle de mystérieux, de distant, d’érotique. Une fille magnifique mais apparemment inaccessible.

Les hommes autour de la piscine se sont trouvés abattus quand un bel homme arriva près d’elle et commença à lui parler. Ils bavardaient si aisément, qu’il ne pouvait-être que son boyfriend. Chaque homme aux alentours poussait un soupir d’envie et de résignation. Peu d’entre eux connaissaient cet homme comme le magicien de l'hôtel.

« Bâtard chanceux, » murmurait un businessman. « Les animateurs ont toutes les filles qu’ils veulent... »
Mike récapitulait patiemment ce que Brian lui disait. Quand il finit, elle lui dit calmement qu'il était fou.
« Allons, » plaidait Brian, « j'ai fait le straightjacket flights pendant des années. Qu’est-ce qui change si je le fais en sous-marin ?
Dans cette piscine, même ? »
Mike soupirait. « As-tu oublié comment tu as failli te noyer la dernière fois que tu as essayé ce truc dingue ? »
« Est-ce que tu as oublié combien d’argent nous avons fait, Tracy et moi ? Cela va être le coup le plus génial de la saison ! »
« Non, Brian, c’est trop dangereux. »
Mike regretta aussitôt ce qu’il avait dit. Rien, vraiment rien ne pouvait arrêter Brian... Avant que Mike ne réagisse, il était déjà dans la direction du bureau de M. Penny prêt à lancer le numéro. Mike gémissait, enfilait une robe, et suivait.

M. Penny écouta Brian avec un grand intérêt. Alors il sourit .
« Brian mon garçon, ça pourrait être le spectacle qui fera de vous une star ! Quand serez-vous prêt à l’exécuter ? »
Brian calculait mentalement.
« Et bien, en s’y mettant de suite, je pense que nous serons prêts dans environ deux mois et demi. »
« Génial, » disait M. Penny. « Nous allons faire une fortune ! »

Mike se sentait impuissant. Voila Brian, risquant sa vie dans quelques cascades pour de la publicité, et à tout ce que M. Penny pouvait penser, c’était à l'argent. Mike voulait protester, mais non. Qu’est-ce que cela aurait changé ? Si Don ou M. Penny avaient soulevé des objections, Brian les auraient écoutées, mais de la part de Mike, il les auraient ignorées avec un petit sourire agaçant. Mike n’aimait pas l'admettre, mais la société était sexiste. Les opinions des femmes n'étaient pas prises sérieusement en compte. Mike avait besoin de parler à quelqu’un qui le comprendrait. Il quitta le bureau et alla chercher Susan, sa nouvelle amie.

Susan exécutait depuis dix ans maintenant des numéros de danse acrobatique dans un des salons de l’hôtel. Mike la trouvait dans sa loge.

Mike vida son coeur auprès d’elle. Pourquoi les femmes ne sont jamais écoutées ou respectées. Pourquoi sont-elles toujours traitées comme des citoyens de seconde classe ? Susan écoutait avec un sourire.
« Michelle, je suis surprise que tu ne prennes conscience de cela que maintenant ! Contrairement à ce que les politiciens racontent, nous vivons dans un monde d’hommes ! Tout ce qu’ils veulent, c’est te mettre dans leur lit, que tu prennes soin des gamins, et cuisiner les repas. Mais nous ne sommes pas impuissantes. Ton Brian, tu pourrais peut-être le faire changer d’avis si tu sais y faire... »

« Oh, je ne crois pas, soupitait Michelle. » Plus je dirais non, et plus il insisterait. C’est comme s’il devait absolument risquer sa peau ! »
« C’est aussi mon avis. Plus tu dis à un garçon qu’il ne doit pas faire quelque chose, et plus il voudrait prouver qu’il peut le faire... Le pire, c’est que c’est pour nous qu’ils veulent faire ces bétises ! De vrais gamins, je te dis.

Voilà ce que tu vas faire. Après le travail, demain soir, invites-le chez toi pour un verre. Mets de la musique douce... Au début, tu lui parles de lui, de ses exploits... Tu masses ses épaules fatiguées. Tu porteras une petite robe bien courte comme la bleue que tu portais hier soir... Et alors, quand il est détendu, disponible, tu fonds en larmes. Quand il te demandes ce qui ne va pas, tu lui dit que tu es peut-être une idiote de fille, mais que tu ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose de grave... Dis lui que tu ne le supporteras pas... Aucun homme ne peut résister devant une femme qui pleure. Il mangera dans la paume de ta main. »

Mike souri à lui-même. Il avait vu Brian devenir stupide devant des femmes. Mais, bien sûr, avec lui, c’était une autre histoire...

« Tu penses comme ça que les hommes se font manipulés aussi facilement ? » demandait-il.
« C’est sûr. Tu mets seulement ton bikini le plus petit que tu trouves, et tu vas à la piscine. Je garantis que tu pourras voir des douzaines de types te supplier de laver ta voiture ou déménager tes meubles, ou n’importe quoi d’autre... Ils pensent qu’ils sont forts ? Mais devant un bout de chair, ils deviennent gentils comme des petits chiots obéissants. »

Mike devait réprimer un petit gloussement. Elle avait raison. « Je ne me suis jamais sentie réellement à l’aise dans un bikini » Mike riait.
« Oh, mais alors, je crois que tu n’as pas lue la note ? » dit Susan, soudainement sérieuse. Elle donnait un papier à Mike. Mike la lit avec horreur. C’était une note de service de l'hôtel. La direction exigeait que tous le mois de juillet prochain, toutes les artistes de l’hôtel devraient porter des bikinis. Mike commençait à paniquer puis se calmer. « Et bien, » disait-il, « je vais devoir user de mes charmes auprès de M. Penny... »

« Oublie cela , » dit Susan « C’est dans notre contrat. Mais ne t’inquiète pas, tu as une jolie silhouette. En outre, l'hôtel a une politique très stricte. Si un client se montrerait trop amical avec une artiste, il se retrouvera immédiatement dans le parking avec une menace pour harcèlement sexuel ! »

Susan donna à Mike une tape amicale sur la joue et sortit. Mike, paniqué, courait jusqu’à sa chambre. Il regardait son corps dans le miroir. C’est vrai, il n’avait plus un poil sur le corps. C’est vrai, sa peau était maintenant douce et lisse. C’est vrai, ses seins et ses mamelons n’avaient plus rien de masculin, tandis que son pénis avait rétréci à presque rien. Et c’était vrai, il était assez féminin pour porter un maillot une pièce, sans attirer vraiment l'attention (réellement, il attirait beaucoup l'attention, mais pas défavorablement ! ). Mais un bikini ne laissait presque rien à l'imagination. Mike réfléchissait à toutes les options. La note ne précisait pas la sorte de bikini. Il ne pensait pas que quelqu’un piquerait une crise si il portait un maillot traditionnel au lieu d’un soutien gorge à balconnets. En bas, il ne se faisait pas trop de soucis, mai en haut, en revanche...

Il lui sera impossible de cacher des falsies, et ce n’est pas sa petites poitrine qui fera illusion. Il caressait machinalement ses larges mamelons étrangement sensibles... Quand Mike était seul, il obtenait occasionnellement du plaisir en se caressant. Il était évident qu’il avait besoin de conseils professionnels. Il allait vers le téléphone et composait un numéro.
« Bonjour, Dr. Hathaway ? C'est Michelle. Pensez-vous pouvoir me recevoir aujourd'hui ? C’est une urgence. »

Le Dr. Hathaway resta silencieuse pendant que Mike racontait ses malheurs. Elle faisait occasionnellement des annotations en consultant le dossier de sa cliente.

« Docteur, vous pourriez me donner des hormones plus puissantes ? Je dois porter un bikini pour Juillet. C’est seulement dans deux mois ! »
Le Dr. Hathaway souriait. Michelle commençait réellement à parler comme quelqu’un qui voudrait rester une femme, pour toujours.
« Michelle, je suis embarrassée, ce n'est pas si simple. Les hormones mâles de votre corps luttent contre les hormones femelles que je vous donne. Vos seins se développent gentiment, mais je ne recommanderais pas un bikini avant au moins une autre année. »
Mike commençait encore à paniquer.
« Il n’existe pas un moyen pour bloquer mes hormones mâles ? Si je ne porte pas un bikini, je pourrais perdre mon travail ! Et alors, Brian ne pourrait faire ses numéros... »
« Je suis désolée, Michelle. La seule façon de permettre à vos oestrogènes de travailler pleinement est d’enlever vos testicules. »
« Absolument pas !Mike cria.
« Calmez vous. Même si vous me le demandiez, je ne pourrais pas. Ce n'est pas la solution à votre problème. »
« Il y a une solution ? » Mike demanda.
« Oui. Je pourrais vous poser des implants. »
« Vous voulez dire... des seins gonflés ? C’est permanent, n'est-ce pas ? »
« Oui et non. Si vous vouliez revenir à la virilité, il vous faudra une opération, voilà tout. »
« Est-ce que cela va prendre beaucoup de temps ? »
« Et bien, ce n’est pas trop long, non. Mais c'est malgré tout une chirurgie majeure. Votre poitrine va être noire et bleue pendant au moins un mois. Si vous voulez être jolie pour Juillet, il faut vous opérer très bientôt. »
Une fois encore, la fatalité avait conspirer contre Mike.
« O. K. promettez-moi de me laisser la possibilité de pouvoir les enlever quand je le voudrais... »
« O. K. Si vous voulez. Mais vous pourriez aimer conserver vos seins, non ? »

Une tournée devait se produire la semaine prochaine. Brian et Mike avait quelques jours de congé. L’opération allait pouvoir se faire durant cette période.


Responsable du site : Lucie Sobek


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