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« », une petite histoire imaginée par sophia

Elle n'avait pas de vêtements masculins à me prêter 2 sophia 26-01-2009, 6:45 Elle n'avait pas de vêtements masculins à me prêter (suite)

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La chaîne hifi diffusa le premier titre envoûtant d'un album de Susheela Raman. Sylvie revint s'assoir auprès de moi sur le grand canapé grenat.

M'ayant observé à la dérobée, elle avait remarqué le changement de mon attitude, noté mes réactions, et certains petits gestes lui avaient révélé sans ambiguité le violent plaisir qui m'assayait. Il n'était plus question de jeu pour moi, si cela l'avait jamais été. Sylvie avait compris mon troublant et puissant désir, et était prête à m'aider à l'assouvir.
Je vous l'ai déjà dit, mais je vous le redis, Erika : Je vous trouve ravissante. Puis elle ajouta : J'aimerais que vous me fassiez plaisir. Laissez-moi vous maquiller. Je vous promets que vous ne serez pas déçue.

De tous les mots qu'elle venait de prononcer, mon oreille n'en avait retenu qu'un seul : « ravissante ». Le mot rebondissait comme une balle folle à l'intérieur de mon esprit, chamboulant les quelques certitudes encore debout. Cet emploi du féminin à mon égard signifiait l'acceptation, la reconnaissance par autrui de ma féminité. Il me créait en tant que personne féminine.
Je brûlais d'un désir encore plus fou, encore plus ardent de poursuivre ma féminisation.
D'accord, répondis-je dans un souffle. J'adorerais que vous me maquilliez. Je suis à votre entière disposition.

Elle m'invita gaiement à la suivre à la salle de bain. Sur le trajet, je jouissais du pur bonheur de marcher avec des chaussures à talons, de les entendre claquer sur le sol pendant que mes hanches balançaient. Cela fit rire Sylvie, qui m'expliqua qu'il fallait relâcher les bras, redresser la tête et avancer les pieds sur une même ligne. J'eus ainsi droit à mon premier défilé en tant que mannequin, devant mon initiatrice ravie.
Sylvie me fit assoir sur un tabouret face à la lumière. Elle avait sorti de ses tiroirs tout le matériel nécessaire.
La séance de maquillage commença par l'application de divers fonds de teint, en crème puis en poudre, à l'aide d'éponges et de pinceaux.
J'étais attentif au moindre geste de Sylvie. Je goûtais chaque instant de ses soins, comme flottant en apesanteur, priant pour ne jamais redescendre. On s'occupait de moi comme on ne l'avait jamais fait auparavant. On s'occupait avec tendresse de me révéler à ma propre féminité.
Ce fut ensuite le tour des yeux.
Mes sourcils furent brossés, légèrement épilés sous l'arcade, mes paupières recouvertes de fard. Sylvie m'appliqua du khôl et de l'eye-liner, puis du mascara sur la pointe des cils.
J'écoutais avec fascination la description qu'elle me faisait de chacune de ses opérations. Elle m'expliqua que pour mon baptême, j'avais droit à la totale.
Un léger coup de crayon à lèvres précéda l'application du rouge à lèvres, et Julie termina par une touche de fard à joues.
Elle me regarda en me disant de sourire et sembla satisfaite du résultat. Puis, me faisant me retourner face au miroir :
Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
Je restai un long instant interdit.

J'étais stupéfait. Je voyais un visage qui n'était plus vraiment le mien, celui de l'Eric d'avant. Ce visage était indéniablement féminin, à la fois plus beau et plus jeune que celui d'Eric. J'admirais la délicatesse et la sensualité des lèvres, la douceur régulière des traits et de la peau, mais surtout l'intensité du regard.
J'exprimai à Sylvie mon admiration pour son travail, et lui avouai que je n'aurais jamais pensé pouvoir être ainsi tranformé. Je me sentais désormais totalement féminine.
Mon bonheur la comblait de joie ; elle m'embrassa sur la joue.
Il ne manque plus que le vernis à ongles, s'empressa-t-elle d'ajouter, et, joignant le geste à la parole, elle commença à me peindre les ongles.
Quand ce fut terminé, elle me recommanda de garder les doigts bien écartés pendant quelques instants, le temps que le vernis sèche.

De retour au salon, nous triquâmes à ma nouvelle identité et pûmes raconter sans tabous des bribes de nos vies respectives. Elle me confia ses déceptions avec la gente masculine, et la méfiance qu'elle nourrissait depuis à son égard. Elle m'avoua se sentir désormais davantage attirée par les femmes, et même préférer la compagnie de ses accessoires de jeu sexuel aux relations intimes avec les hommes. Nous bûmes encore. La soirée se déroulait merveilleusement.
Aux premières notes d'une série de musiques Disco, Sylvie se leva et m'entraîna au milieu du salon pour danser. Elle adorait le Disco, et notamment Abba.

A suivre...


Responsable du site : Lucie Sobek


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