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« », une petite histoire imaginée par sophia

Elle n'avait pas de vêtements masculins à me prêter sophia 17-01-2009, 0:42 1
Cela s'est passé en automne, l'automne dernier. Ma deuxième vie a commencé ce jour là.
En cette fin de samedi après-midi, je rentrais à la maison après avoir passé la journée chez des amis qui m'avaient invité à déjeuner dans leur nouvelle maison de campagne.

A travers le pare-brise, je voyais des nuages de plus en plus sombres s'accumuler dans un ciel déjà chargé et précipiter la tombée de la nuit. Je venais de quitter un petit bourg lorsque le moteur de ma voiture émit quelques ratés, toussota de plus en plus et finit par lâcher. Profitant de la lancée, je parvins à me ranger sur le bas-côté et finis par m'immobiliser sur un terre-plain boueux

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, une violente pluie d'orage se mit à dégringoler. Bien sûr, j'avais oublié de recharger mon téléphone portable. La batterie était à plat. Je n'avais même pas de parapluie. La galère complète. J'étais condamnné à aller chercher de l'aide au bourg voisin.

Après cinq bonnes minutes de marche sous une pluie battante, j'atteignis enfin la première maison. De prime abord une ancienne demeure bourgeoise, sur deux niveaux, en pierre de taille. J'allais pouvoir y trouver un téléphone et le moyen d'obtenir un dépannage rapide. J'appuyai sur la sonnette fixée aux grilles en fer forgé.

La porte s'ouvrit bientôt pour laisser appaître une femme élégante, la cinquantaine, en tailleur bleu marine. Ses cheveux noirs brillants et coupés au carré lui arrivaient aux épaules ; ils encadraient un visage sobrement maquillé, aux traits délicats. Ses yeux bruns aux reflets verts trahirent un instant sa surprise, avant qu'elle ne m'invite à entrer en esquissant un sourire accueillant.

A présent entré, dégoulinant sur les carreaux de ciment anciens du vestibule, je lui exposai rapidement ma situation et elle s'empressa de me réconforter. Mais, me découvrant trempé jusqu'aux os, les pantalons couverts de boue, elle s'émut de me voir risquer de tomber malade. Elle jugea que je ne pouvais rester comme cela et que je devais avant toute chose prendre un bon bain chaud. Elle aurait ainsi le temps de s'occuper de mes vêtements. Je me pliai avec gratitude à sa volonté. On verrait après pour ma voiture.
A présent réchauffé et propre, enroulé dans une grande serviette éponge, je retrouvai la maîtresse de maison dans le salon.

Elle m'avoua alors, gênée, qu'elle n'avait pu se résigner à mettre mes vêtements sales dans le sèche-linge et qu'elle avait pris la liberté de les mettre à laver. Cela ne serait pas beaucoup plus long, m'assura-t-elle. Je l'en remerciai et la rassurai à mon tour en lui confirmant que je n'étais pas attendu ce soir là chez moi.
Elle me proposa donc de me prêter des vêtements en attendant que les miens soient prêts.

Le seul problème, me précisa-t-elle, était qu'elle n'avait pas de vêtements masculins. Toutefois, elle m'assura que je trouverais bien une tenue unisexe dans la garde robe de sa fille. Celle-ci vivait avec elle mais était absente pour le week-end. Elle était à peine plus jeune que moi, m'apprit-elle, mais devait avoir sensiblement la même corpulence.


2
Mon hôtesse m'indiqua la chambre de sa fille en me disant de prendre mon temps pour choisir ; elle allait préparer un petit quelque chose pour le diner.
J'étais émerveillé devant tant de gentillesse et me demandai comment j'allai pouvoir remercier cette dame.
La chambre n'était plus celle d'une adolescente mais plutôt celle d'une femme autour de la trentaine, à en juger par la décoration simple, mais moderne et raffinée. De délicates effluves de parfum féminin emplissaient la pièce.
A présent nu et mis en confiance, je me mis en quête d'un pantalon et d'un quelconque t-shirt. Je commençai par la penderie.

Passant les mains entre les vêtements suspendus, j'écartai robes et jupes de tous styles, de tous coloris et de tous motifs. J'appréciai, sans en avoir conscience, la variété du contact avec toutes ces matières si différentes. La fraicheur et la douceur du satin, le soyeux du velours, la finesse du grain des dentelles provoquaient en moi une émotion aussi inattendue qu'inconnue jusqu'alors. Et l'envie troublante de les essayer, de les sentir contre ma peau. Désarçonné, je me ressaisi toutefois en me rappelant que je n'avais pas trouvé ce que je cherchais. Il me restait à examiner les piles de vêtements pliés avec soin dans l'armoire et les tiroirs de la commode. Heureusement, mon hôtesse m'avait dit de prendre mon temps.
Des chemisiers, des tee-shirts ajustés et échancrés, à manches courtes et à manches longues, des tops et des débardeurs, des bodys, certains rehaussés de dentelles, quelques pulls. Des hauts très féminins. J'étais de nouveau saisi par ce concentré de féminité.

Redoublant d'émotion, je tirai le premier tiroir de la commode pour y plonger mes mains fébriles. J'en retirai des culottes et des strings en satin, en dentelle, en simple coton, que je caressai entre mes doigts. Je les reposai. Le second tiroir abritait des collants et des bas que je portai instinctivement à mon visage pour m'imprégner de leur douceur. Les tiroirs suivants contenaient des soutien-gorges en tous genre, ainsi que quelques porte-jarretelles et des guêpières.
N'y tenant plus, mu par un désir irrépressible, j'enfilai une culotte noire avec des dentelles puis, maladroitement, des collants noirs eux aussi, avec gousset.

Je ne pu m'empêcher de caresser mes jambes et mes fesses ainsi emprisonnées. Un long frisson de plaisir parcourut tout mon corps, m'invitant à poursuivre les essayages. Je jetai mon dévolu sur un adorable soutien-gorge wonderbra assorti à la culotte. Après deux tentatives infructueuses, je parvins à l'agrafer dans mon dos.
Ainsi paré, je me présentai devant le miroir qui me renvoya l'image de moi-même, que je connaissais, mais sans être tout à fait moi. En fait, moi en beaucoup plus excitant, comme en témoignait le renflement peu discret de la culotte en dentelles.
Je m'admirai donc, me trouvant très sexy avec ma culotte, mes collants et mon soutien gorge.
J'aurais pu m'arrêter là, retirer calmement les sous-vêtements et les reposer soigneusement là où je les avais trouvés. Pas même l'embryon de cette pensée ne traversa mon esprit.
J'étais sous l'emprise de pulsions si puissantes que j'en avais en partie perdu la conscience de mes actes.

Je fouillai à nouveau la penderie, mais cette fois à la recherche d'une robe. Je choisis une petite robe pull rouge à manches longues. Lorsque je l'eu enfilée, face au miroir, elle moulait parfaitement mon corps, descendant presque aux genoux, et faisait ressortir mes fesses et ma poitrine légèrement gonflée par le soutien-gorge rembourré.
J'en étais à me tourner et me retourner pour la énième fois devant la glace lorsque la maîtresse de maison, que je n'avais pas entendue approcher, entra dans la pièce.


3
Oh, souffla-t-elle, coupée dans son élan et incapable de masquer sa surprise. Je suis désolée... Vous n'avez pas trouvé de vêtements masculins.
Ce devait être à la fois une question et sa réponse à la fois.
J'étais devenu à peu près aussi rouge que la robe que je portais. Je ne savais où me mettre et ne pouvais prononcer une parole. J'aurais voulu disparaître, m'évaporer pour échapper à ce malaise, à cette panique qui me saisissait.
C'est elle qui rompit finalement le silence en arborant un large sourire.
Ce n'est pas grave. Vous avez trouvé quelque chose et en plus cela vous va à ravir. Vous avez très bien choisi. Cela vous va aussi bien qu'à ma fille.
Puis elle ajouta
Venez avec moi, je vais vous prêter une paire de chaussures.
Me précédant dans le couloir et se tournant vers moi d'un air malicieux
Vous devez vous sentir confortable dans ces vêtements, non ?
Euh, oui. Merci.
Je la suivis, encore très gêné, jusqu'au placard à chaussures de l'entrée, où elle me tendit une paire de mules noires, à talons de quatre centimètres.
Essayez-les. Elles chaussent grand pour moi mais devraient vous aller. Au moins, vous ne resterez pas pieds nus, ajouta-t-elle avec un sourire.
Je passai les mules à talons, une première pour moi. Elles m'aillaient comme un gant, mon talon dépassant à peine de l'arrière de la chaussure.
Bon, eh bien à présent nous allons pouvoir nous offrir un petit apéritif pour nous remettre de nos émotions, proposa-t-elle gentiment, n'est-ce pas ?
Oui, avec grand plaisir, répondis-je, en sentant la tension et le malaise commencer à refluer, l'étau sur ma poitrine se déserrer doucement.
Je m'asseyais dans un fauteuil confortable à la teinte grenat, en tirant sur le bas de ma robe pour éviter qu'elle remonte. Je la lissai instinctivement de la paume des mains pour en faire disparaître les plis.
Mon hôtesse apporta deux verres et me proposa les alcools dont elle disposait. Je me décidai pour du martini gin, le genre de cocktail suffisamment fort dont j'avais besoin, tandis qu'elle se servit un rhum coca.
Au fait, lança-t-elle en tendant son verre pour trinquer, nous ne connaissons même pas nos prénoms. Moi, c'est Sylvie.
Et moi, c'est Eric.
Alors, à la votre Eric. Ou plutôt, Erika ? tenta-t-elle dans un rire, en me fixant droit dans les yeux.
A la votre, Sylvie, repris-je en souriant, envahi à nouveau par un trouble mêlant désir et crainte qui n'échappa pas à Sylvie.
Nos verres tintèrent gaiement.
Dans une telle tenue, j'aurais du mal à vous appeler par un prénom masculin. Vous serez donc Erika pour un soir, cela ne vous dérange pas ?
Non, au contraire, répondis-je, m'empourprant à nouveau. J'aime bien ce prénom.
Puis j'ajoutai
Je ne sais comment vous remercier de votre gentillesse, de votre hospitalité. Je ne voudrais pas en abuser.
Vous n'en abuserez pas, aussi longtemps que vous vous sentirez à l'aise, détendu. Pour ma part, je trouve la situation très amusante. Nous allons pouvoir bavarder tranquillement, passer un moment agréable, je l'espère.
Elle se leva pour aller choisir un CD dans sa discothèque.

La détente et l'alcool aidant, je sentais à présent des vagues électriques parcourir mes jambes gainées de lycra dans une douce sensation de chaleur, remonter vers ma poitrine, et mon soutien-gorge électrisé m'agripper et m'enserrer le torse. Ma peau n'était plus celle d'Eric mais celle d'une femme et chaque centimètre carré de cette peau pouvait ressentir le plaisir d'habiter ces vêtements. J'étais transporté en dehors du monde réel, dans un autre espace où j'étais devenu femme.

A suivre...


Responsable du site : Lucie Sobek


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