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« », une petite histoire imaginée par marietherese2

1 EPILOGUE jeanne jeanne.claude@femme.net 14-10-2004, 7:01 "MADELEINE" partie 12 de 12

"EPILOGUE"

ALCINA continue à sourire sereinement à la vie, qui le lui rend bien. Elle continue à offrir autour d'elle du bonheur à ceux qui veulent bien accepter ce genre de bonheur.

AMELIE est devenue propriétaire d'un établissement qui fonctionne principalement la nuit. La salle de tortures est impressionnante, ultra moderne et bourrée d'effets spéciaux. Elle fait appel aux dernières technologies de pointe. Amélie a eu quelques ennuis avec la police. Le commissaire chargé de l'enquête, un grand malabar énergique, a eu l'idée de commencer son enquête en se faisant passer pour un client. Il est venu souvent voir le spectacle. L'enquête s'est enlisée. L'affaire vient d'être classée sans suite.

BELCUISININOX a vu son taux de transgenres se stabiliser à 1,62%. Mais certains jours, par exemple à l'occasion du mardi gras, il y a énormément de gens déguisés.
La société a repris à d'excellentes conditions une entreprise de fabrication de casseroles en inox, au bord de la faillite. Mireille s'occupe des nouveaux modèles.
Françoise et Geneviève suivent de près l'évolution d'une entreprise de fabrication d'agrafes en inox pour lingerie. Elles pensent pouvoir la racheter bientôt. Elles ont déjà pressenti Marie-Pierre pour diriger cette entreprise. Elles estiment qu'elle sera une excellente directrice.
Le cours de l'action monte régulièrement.

CHARLES est venu faire quelques achats au Paradis de Mireille. Il avait un papier à la main. Il était fort ému. Il n'a pas reconnu Mireille, bien que celle-ci ait fait plusieurs allusions aux casseroles en inox.

CHATEAU T : Danièle a voulu que son château devienne un lieu de rencontre convivial pour personnes en recherche de leur identité. Des réunions y sont organisées régulièrement. Geneviève et ses amies assistent chaque année au bal des débutantes, qui y est organisé.
Danièle aime à s'y retirer de temps à autre pour se reposer quelques jours.
Elle veille à ce qu'il y ait souvent un feu de bois qui brûle, le soir, dans la cheminée du salon.
Amélie, qui passe souvent au château, aime à venir rêver devant les flammes.
Danièle aime à prendre le thé, agrémenté d'une conversation de bon ton, dans le salon de son château, en compagnie de nouvelles amies d'amies, et d'initier celles-ci à cet art délicat et élégant où elle excelle.

CHRISTOPHE a épousé la femme qu'il a aimée au premier regard. Il coule des jours heureux dans le domaine de Hauterue. Il vient d'être nommé procureur.

DANIEL : A un moment c'en fut trop pour Daniel. Ses troubles lui pesaient trop. Il consulta un psychiatre. Celui-ci, après quelques entrevues lui conseilla de libérer ses pensées et d'écrire librement un récit. Il a eu un peu de mal à se lancer. Mais bientôt il se prit au jeu. En se relisant, Daniel a découvert sans l'aide du psychiatre qu'en fait, Daniel n'avait jamais vraiment existé.

DANIELE de HAUTERUE tient toujours à portée de main son petit carnet où elle note les idées amusantes qui lui passent par la tête.

Elle vient de recevoir un coup de fil important. Elle s'était portée volontaire il y a quelques temps auprès d'une équipe de recherche universitaire, spécialisée dans le domaine de la gynécologie. Celle-ci vient de la rappeler. Elle va entrer en clinique le mois prochain. Elle espère pouvoir donner bientôt à son mari une très bonne nouvelle.

DIRECTEUR GENERAL DE BELCUISININOX : A force de changer régulièrement d'entreprise, est arrivé ce qui devait arriver. Il s'est un jour trompé d'entreprise.

En arrivant dans celle-ci, il a tempêté car son prestigieux bureau directorial n'était pas prêt. Il a viré le responsable des locaux. Il a commencé de suite à compliquer tout ce qui fonctionnait bien. Puis il a supprimé une division très profitable car il était certain que le marché allait bientôt s'effondrer. Il surgissait de façon impromptue dans les bureaux, il observait de son regard froid et métallique ce qu'il s'y passait, et notait les noms des employés qui ne travaillaient pas avec assez d'acharnement. Dans les couloirs, il s'en prenait aux employés qui ne marchaient pas assez vite. Il a fait monter un système de sirène stridente, déclenchée par une minuterie, dans chaque toilette. Puis il a créé une nouvelle fonction. Il lui a donné un titre ronflant, un salaire plus que confortable et des objectifs vagues. Il a fait venir un de ses amis, a convoqué le directeur du personnel et lui a enjoint sèchement de l'engager. Le directeur du personnel a émis quelques réserves. Il a été viré.
Le DG s'est mis de suite à l'ouvrage, à ce qu'il considère être sa tâche principale : la confection de très jolis graphiques.
Ce n'est que trois mois plus tard, que l'employé du parking chargé d'apposer les panneaux reprenant les numéros de plaque minéralogique a constate l'anomalie.
Le DG n'a pas été viré, car ce n'était pas possible. Mais on l'a prié fermement de quitter les lieux, sans espoir de retour.

Le directeur du personnel a été réintégré et a remis de l'ordre dans la société. Il a commencé par réintégrer le responsable des locaux. Il a voulu savoir d'où venait ce désastreux DG. Lors de son enquête, il a eu des contacts avec BELCUISININOX. Il a été très impressionné par la longue conversation qu'il a eue avec Françoise. Les jours suivants, il était un peu distrait, il avait la tête un peu ailleurs, mais il était d'excellente humeur. Ce soir il va aller à l'opéra. Cela le détendra. Il pourra ainsi réfléchir à l'aise pour trouver un prétexte plausible pour revoir Françoise.
L'ami du DG est parti sur la pointe des pieds, sans demander son reste.
L'employé du parking a reçu beaucoup de cadeaux et de marques de sympathie.

EDWIGE a appris l'art délicat d'allumer un cigare. Elle est restée follement amoureuse de Jean.

FRANCOISE a continué d'aller régulièrement à l'opéra, en compagnie de ses amies. Madame la chevalière de SMAETEBOL a commencé à l'accompagner.
En rangeant de vieux papiers de famille, elle a retrouvé le carnet militaire de son père, le comte de Verklied. Elle a découvert qu'il avait été blessé en 1.917 et soigné au château T.
Françoise est heureuse, enfin presque heureuse. Elle sent qu'il y a quelque chose qui lui manque, mais elle ne sait pas très bien quoi. Ce soir elle va aller à l'opéra. Cela la détendra. Elle pourra ainsi réfléchir à l'aise et essayer de trouver ce qui lui manque.

JEAN a ouvert un site Internet avec beaucoup de photos.

GENEVIEVE qui a formé tant de gouvernantes a été la dernière à passer l'étroite passerelle. Elle est morte un peu moins jeune que les autres gouvernantes.

GEORGES, pris par d'autres affaires, a beaucoup de mal à respecter les horaires d'ouverture de sa pharmacie. Il a dû engager du personnel pour le seconder.

GERARD a pris sa retraite dans son pays natal, en Périgord. Il avait travaillé plus de 30 ans avec EMILIE. Pendant toute cette période, ils n'avaient échangés que des propos professionnels. Il s'est rendu compte qu'elle lui manquait. Il lui a écrit, en Bretagne. Elle a répondu aussitôt. Ils viennent de se marier.

JAGUAR : Elle ronronne de plaisir lorsque sa propriétaire l'emmène en balade.
Madame prend toujours sa JAGUAR pour aller prendre le thé chez ses amies, du moins lorsqu'il ne pleut pas.
On a du changer la courroie du ventilateur, ainsi que l'ampoule du phare gauche.

JACQUELINE est décédée assez jeune.

Madame la vicomtesse Sidonie de Vrakliere va très bien. Elle s'occupe elle-même de tous ses papiers. Elle est fort active désormais au sein du groupe BELCUISININOX.
Elle est chargée par le groupe de réaliser la reprise d'une usine de couverts en inox.

LOUISE, en venant occuper le studio occupé précédemment par Suzanne, a voulu changer la décoration. Elle a fait appel à Bruno. Les travaux ont étés fort longs.
Louise s'est prise d'un intérêt soudain pour l'opéra.

BRUNO : La première fois qu'il a assisté à une crise de fou-rire chez Louise, au moment précis ou Louise mettait ses deux mains devant sa bouche, tout en plissant les yeux, Bruno a éprouvé une sensation particulière. Il s'est senti vidé complètement, tel un tube de dentifrice écrasé par la roue d'un lourd véhicule, puis rempli à nouveau, à l'identique, mais avec quelque chose en plus : un but à sa vie, faire rire Louise. Bruno doit son bonheur à un pot de peinture mal fermé. Il va bientôt achever ses études de médecine. Il s'est spécialisé en gynécologie. Il compte travailler dans une équipe de recherche universitaire.

LUCIEN apprécie beaucoup les visites d'Alcina chez BELCUISININOX. Il l'a invitée à dîner. Elle a accepté.

MADELEINE s'est éteinte dans le calme. Nathalie l'a assistée dans ses derniers moments, secondée par Geneviève et toutes ses amies. On sait maintenant pourquoi elle aimait tant les transgenres.

Madame la chevalière de SMAETEBOL a contacté Geneviève. Elle lui a indiqué qu'elle cherchait une gouvernante. Geneviève lui a dit qu'elle avait bon espoir de lui trouver rapidement une excellente candidate, un peu particulière, qui apprécierait tout spécialement les plaisirs subtils de l'opéra.

MARCEL a quitté sa comptabilité. Il aide Mireille dans la gestion du paradis.
Elle a bien commencé. La première fois qu'elle est entrée au Paradis, elle est tombée évanouie.

MARIE ET ANNE ont monté un nouveau numéro. Dans un décor de salle de torture moyenâgeuse, elles jonglent avec différents instruments.

A la fin du numéro, elles jonglent avec une série impressionnante de poignards effilés dont les lames ont des longueurs différentes. Pour le final, elles les lancent subitement tous en l'air, très haut. Les spectateurs, instinctivement, se reculent sur leurs sièges. Marie et Anne se baissent avec élégance pour saluer les spectateurs. Les poignards se fichent autour d'elles dans le plancher en bois. Le bruit sec des fichements et les vibrations harmonieuses et différentes des lames reproduisent les premières mesures de l'hymne à la joie de Ludwig Von BEETHOVEN.
Elles se produisent régulièrement chez Amélie.

MARIE-PIERRE, lorsqu'elle a rencontré la première fois Amélie, en a fait le tour en humant l'air comme le ferait un animal sauvage. Elle a su qu'il n'y avait que deux possibilités. Soit il y aurait un combat à mort entre elles pour se disputer le territoire, soit il y aurait une association indéfectible, sans réserve, pour le restant de leurs vies.

Elles ont monté un numéro assez spécial de dressage d'animaux sauvages. Quelques spectateurs, désignés dans la salle, déshabillés, puis rhabillés de peaux de bêtes, jouent le rôle des animaux à dompter. Ils doivent apprendre à obéir à tous les ordres d'Amélie et de Marie-Pierre. Ces ordres ne sont pas très faciles à exécuter.
Le final du numéro est extraordinaire. Il s'agit du baiser de la mort. L'animal qui s'est le mieux comporté, élu aux acclamations par les spectateurs, est le partenaire de Marie-Pierre. Amélie se tient en retrait, le fouet à la main, prête à intervenir en cas de besoin.
Chaque fois qu'elle a pu s'échapper, Jacqueline est venue assister au spectacle de Marie-Pierre.

MARTINE a connu de multiples déceptions amoureuses. Elle sortait énormément. Elle a rencontré par hasard Nathalie. Mais le hasard existe-t-il vraiment ? Lorsqu'elle s'est rendu compte de qui était Nathalie, en réalité, elle n'a pas ri. Martine et Nathalie se sont revues, et de plus en plus souvent. Martine est troublée par Nathalie. Martine se pose des questions au sujet de ses sentiments pour Nathalie.

NATHALIE a compris ce qui se passe entre elle et Martine.
Elle l'accepte et est heureuse, enfin.

SONIA va ouvrir un salon de thé dans le magasin situé à côté de celui de Mireille. Un passage entre les deux magasins est prévu par les arrière boutiques.

SONIA et MIREILLE ont eu de moins en moins besoin de tissus soyeux pour communiquer. A présent, cet artifice n'est plus nécessaire. Il n'y a plus de zone interdite.

TIMIDITE : Françoise a bien connu la timidité. C'était dans le temps, avant de rencontrer Geneviève. Depuis des années elle n'a plus éprouvé ce sentiment et s'en trouve très bien. Ce soir, à l'opéra, elle a connu une nouvelle crise. Elle fut très courte, elle dura à peine trente secondes. Ce fut aussi une timidité différente des autres. Ce ne fut pas une timidité paralysante, honteuse, abêtissante. Ce fut une timidité douce et agréable. Un peu de champagne a fait merveille et l'a remise bien vite d'aplomb. L'éclat de son regard redevint irrésistible, ce qui n'était pas nécessaire car son souriant interlocuteur n'avait aucune intention de lui résister.

VILLE DE S. : Pour essayer de faire face à l'afflux de touristes, surtout canadiens, qui tiennent à visiter le quartier autour de la cathédrale, l'office du tourisme de la ville organise des visites guidées et commentées par des guides professionnels de ces ruelles et de leurs célèbres magasins. Cette charmante promenade, qui connaît un franc succès, est entrecoupée de longs moments libres où les touristes peuvent à loisir visiter les célèbres magasins et y faire leurs achats.

Un dépliant expliquant en détails l'historique et le fonctionnement de l'horloge astronomique de la cathédrale leur est gracieusement remis. Cette petite attention constitue un élégant prétexte justifiant leur longue visite en ces lieux, à l'intention des membres de leur entourage qui ne sont pas au courant de la particularité de ce quartier.







Ecrit avec toute ma tendresse, en Europe, de mars 2.003 à juin 2.004.



Marie Thérèse KOEST

* marie therese le 13/01/2005


Responsable du site : Lucie Sobek


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