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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par mariannetg

1 Prélude (2) mariannetg 04-02-2008, 12:46 Bonjour à toutes et à tous,

Je tiens tout d’abord, à vous remercier, pour tous ces gentils mots que vous m’avez laissés au bout d’une lecture de la première partie. Je vais essayer de ne pas vous décevoir, mais après tant de temps en manque d’inspiration, j’ai un peu de difficultés. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur si les chapitres arrivent en leur temps.

Bises Amicales

Marianne Myosotis

Prélude
**********


Deuxième Partie.

Ce sourire ornant mon visage ce jour là, restera certainement un des plus merveilleux moments qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce mois était bientôt passé, sans que je m’en sois rendue compte. Je n’ai pas vu filer le temps. Le reflet que me renvoie la glace, m’impressionne. Les changements opérés en moi, jusqu’à un point que je n’aurais pas cru possible. Ma silhouette s’affine et change de jour en jour, grâce à ces petits conseils. Je ne pense bientôt plus qu’au féminin.

Je m’inquiète un peu et si quelqu’un venait à découvrir notre secret si jalousement gardé. Je la sens inquiète aussi, même si nous avons la même pensée. Resterais- je ainsi et ici dans la chaleur du cocon qu’elle a fabriqué pour me rendre heureuse. Un peu comme l’oisillon voulant quitter le nid douillet, se croyant adulte …

Des rêves m’accaparent de plus en plus. Une image m’obsède tel un film passant au ralenti, en un mouvement perpétuel, où un homme se transforme en une magnifique jeune femme qui redevient elle-même l’image de l’homme du début.

Cette après midi, il pleut averse. Nous sommes toutes les deux dans le salon, face une a une grande tasse de thé diffusant sa douce senteur. Je n’ose lui parler de ces rêves répétitifs.


- Tu es inquiète, Virginie, je le ressens, veux tu en parler ? Me dit-elle

- Oui, d’une certaine façon, je crois que j’ai besoin de me confier. Tu es certainement la personne qui me comprend le mieux. Lui répondis-je.

- Que t’arrive-t-il ?

- Je fais un rêve, toujours le même, où un homme se change en femme et la femme se change en homme, je n’ai pas fait attention aux visages, mais j’ai l’impression qu’il/elle me ressemble.

- Et que ressens-tu ?

- Tant de changements sont arrivés, je n’ai pas vu tout ce que cela pouvait entraîner. Une petite voix m’incite et me guide, comme si je n’avais voulu toujours que cela. Je ne reconnais plus l’homme frappant à ta porte, il y a un mois. A sa place, je vois une jeune femme si belle et si fragile, qui me regarde dans la glace, pleine de questions sur l’avenir.

- Je savais qu’un jour ou l’autre, les questions finiraient par se poser à ton esprit et tout ton être. Il est vrai que je t’ai entraîné sur le chemin, mais je pense qu’au plus profond de toi-même, tu n’a fait que devenir, petit à petit, ce que tu étais réellement.

- Maintenant, je me sens heureuse avec toi, tu m’as donné plus que je ne pouvais en espérer. Mais j’ai souvent l’impression de profiter de toi, de ta générosité et de ton amour. Je voudrais, j’y ai bien réfléchi…. Je voudrais devenir ta fille …

Une larme perle soudain au coin de ses yeux si doux. Son sourire s’illumine et ses bras se tendent pour m’attirer tout près d’elle. Je me love dans la chaleur de son corps et de son âme Je sens ses merveilleuses perles de bonheur mouiller mon épaule. Nous restons silencieuses très longtemps dans les bras l’un de l’autre, les yeux fermés pour profiter de ce moment. Elle se détache à regret, essuie ses larmes et me regarde à présent, je la sens en pleine réflexion.

- Puis- je permettre de te poser une question ? Me dit-elle.

- Oui. Lui dis-je

- C’est très important, mais cela répondra certainement à tes interrogations présentes et futures. J’aimerais que tu y réfléchisses bien et que tu y répondes, en ayant pesé le pour et le contre. Je ne voudrais pas que tu fasses un choix uniquement pour moi. Voudrais-tu être une femme à part entière, avec tout ce que cela comporte ?

Je n’avais pas réfléchi à cela et je reste sans voix devant cette question qui me touche, beaucoup plus que je ne le croyais, et qui répond d’une certaine façon à toutes ces craintes si fréquentes.

- Il me semble que tu viens de me révéler ce que j’étais en réalité, sans le savoir. Tu as toujours su aussi me conseiller au plus loin de mes aspirations. Je suis dorénavant ta fille …. Et …. Je désire évoluer, de tout mon être, en cette jeune femme que tu as initiée …..

A la suite de cette discussion, elle m’a offert un micro-ordinateur muni d’une liaison internet. Nous ne savions pas si j’étais la seule et si cela était possible. Mais nous savions que nous ferions tout pour que cela devienne réalité, notre réalité…


*****

A force de recherche et de sites internet visités, je lis les vies et les expériences de personnes telles que moi, et quelques fois leurs chagrins et l’incompréhension dans le regard des autres. J’ai aussi lié connaissance avec des êtres qui me semblent venus d’une autre planète, par leurs acceptations sans limite de l’autre, leur gentillesse et leur écoute. J’ai découvert grâce à certaines adresses sur le web, ce que je dois faire pour parachever la femme, que j’aurais dû toujours être. Ce rêve qui me hantait toutes les nuits, s’est transformé en joli visage dévoilant ses atours au fur et à mesure que j’approchais de l’aboutissement de mes espoirs.

J’ai commencé à échanger en des discutions fort sympathiques avec plusieurs personnes (Bien sûr je ne citerais pas leur nom, ce serai bien trop long et j’aurais trop peur d’en oublier …), quel réconfort de se savoir comprise et écoutée. Toutes ces personnes venant d’environnements différents ont une sensibilité exacerbée, souvent avec beaucoup plus de compréhension que biens des gens que j’ai pu croiser dans ma vie. J’ai appris, ce qui me paraissait un peu bizarre, que ces personnes se classaient dans différents genres en fonction de leur avancement vers une féminité réalisée et achevée. Je crois que c’est le monde qui nous entoure par une peur inavouée, nous oblige à se classifier dans telle ou telle catégorie. Je passe mes soirées maintenant, souvent à dialoguer dans un tchat, où l’humour et la bonne humeur est de mise. Cela n’empêche pas les échanges un peu plus sérieux lorsqu’une d’entre nous ne sent pas bien.

C’est drôle, ce monde là est tout à fait comparable au monde que vous connaissez. Il y a des timides, des téméraires, des révoltées et bien d’autres encore. Pourquoi ne pas se respecter les uns et les autres, ou devrais je dire « les unes et les autres », mais c’est ce qui fait l’attrait de la nature humaine sans la classifier pour autant.

Je me suis décidée, une des personnes a proposé une sortie au restaurant, j’ai accepté, je suis folle. Maman m’a dit que j’avais raison d’accepter, afin de commencer à m’assumer et vivre. La soirée est prévue dans un mois, ce qui va me permettre de me préparer, moralement et physiquement. Au fur et à mesure que les jours passent, la peur monte au creux de mon ventre. Différentes questions me taraudent, me trouvons-elles assez bien pour elles et vais-je avoir suffisamment d’intérêt à leurs yeux?

Cette nouvelle épreuve me fortifie et je passe un temps incommensurable devant la glace, en disant : « Oh mon miroir, mon beau miroir suis-je toujours la plus belle ?... ». Naturellement, Maman arrive à ce moment et ébauche un sourire gentil et narquois à la fois. Bien évidement, je me retourne avec une mine boudeuse et un petit sourire en coin en disant : « J’en ai marre, il ne veut jamais me répondre, ce fichu miroir !... ». Et nous éclatons de rire toutes les deux en cœur.


*****

Aujourd’hui, je retourne chez Marie, j’en frissonne, tants de souvenirs et de sensations se bousculent dans ma tête. Maman m’a pris un rendez-vous en me disant qu’une jeune femme devait maintenir son éclat et surtout qu’il n’y avait aucun mal à se faire du bien. Par contre, je n’ai pas compris, pourquoi Maman m’a donné une espèce de pommade blanche à étaler sur mon visage au moins une heure avant d’entrer dans le salon de Marie. Je crois qu’elle me réserve encore une surprise...

La route me parait longue, je suis pressée de revoir Marie. Enfin, Maman se gare sur le parking et me dit : « File Virginie, Marie t’attend ». Je m’aperçois et j’en suis rouge de confusion que Marie a étalé une grande photo de moi en buste, bien qu’elle m’ai prévenue, j’en suis très agréablement surprise.

Je n’ai pas le temps de la contempler, Marie m’attend et avec son plus beau sourire me dit : « Bonjour Virginie, je vois que tu as bien écoutée ta maman, nous allons pouvoir commencer » en m’entrainant dans un cabinet particulier que je n’avais pas vu la dernière fois. Je suis surprise, Marie me dit de m’allonger sur une table rembourrée et confortable. Elle me donne une paire de lunettes en me disant : « C’est pour protéger tes yeux » et elle se retourne. Je la vois bouger des cadrans et prendre une espèce de pistolet avec un embout d’une certaine taille transparent.

- Ne t’inquiète pas, Virginie, je vais t’expliquer, voyant l’inquiétude s’installer sur mon visage, j’ai remarqué que tu avais un peu de duvet noir, je vais t’en débarrasser et en même temps je retracerais tes sourcils. Naturellement, tout ne se fera pas en une seule séance il faudra que tu reviennes. Je vais utiliser un équipement Laser qui te permettra d’être à l’abri de ces poils disgracieux qui nous embête la vie.

Je n’ai pas trop senti lorsqu’elle a commencé par les joues, juste la brève intensité par éclair avec un peu une odeur de cochon grillé. Par contre, le contour des lèvres, des larmes sont sorties de mes yeux par la douleur, malgré la pommade que j’ai appris avec des propriétés anesthésiantes. Marie n’a pas trop insisté et m’a dit que cela suffisait pour une première fois et m’étalant une couche épaisse de Biafine pour calmer la chaleur du feu du Laser.

- Surtout ne bouge pas, Virginie, repose toi. Je te laisse un peu pour calmer le feu de ton visage, mais je reviens après. Me dit-elle avec un sourire condescendant, comme pour s‘excuser de m’avoir infligé cette douleur.

J’ai fermé les yeux, et pleins d’images de mon subconscient sont passées derrière mes paupières. Que de changements dans ma vie et dans ma façon de penser, je me suis détendue petit à petit. Je n’ai pas vu le temps passer et je me suis assoupie, tant de tensions. Et si Marie se doutait de quelque chose, comment le prendrait-elle ? La porte s’est ré-ouverte sur son sourire toujours bienveillant et ne m’a permis de continuer sur cette possibilité.

- Après les petites misères que tu as subit, Virginie, je t’ai amené un thé et quelques petits gâteaux pour me faire pardonner. Je les partagerais bien avec toi pour papoter un peu.
- Merci, j’aimerais beaucoup Marie, et toujours aussi attentive au bonheur de ses clientes.
- Pas cliente, amie serai un terme plus juste pour toi, Virginie.

Comme à mon habitude, mes joues se sont mis à rougir, par ce compliment sincère.

- Alors, Virginie, que devient cette petite fille transformée en jeune femme très jolie ?

Un peu surprise et déroutée par cette question très gentille, mais qui pour moi a un attrait particulier. Je ne sais quoi lui répondre. Je reste muette l’espace d’un instant, en me demandant si je dois lui révéler mon secret.

- Marie, je dois te dire quelque chose qui me pèse … (Je cherche mes mots …), je ne suis pas celle que tu pense. Et cela me gène vis-à-vis de toi.

Marie a un très grand sourire et me regarde d’un air protecteur en me donnant une réponse que je n’attendais pas.

- Ma très chère Virginie, je m’en suis doutée dès la première fois où tu es venue et j’en ai eu la confirmation par ta maman adoptive, qui est la seule à savoir pour moi aussi. Saches tout simplement que tu n’es plus seule à te poser des questions sur le présent et sur l’avenir. Et maintenant, plus de cachoteries … Me répond-elle avec un large sourire en me tendant ses bras.

Je me lève et me blottit dans ses bras en pleurant des larmes de bonheur dans les yeux.


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Je vous remercie de m’avoir lu, j’espère que cela vous a autant plus que la première partie.
Bises
Marianne Myosotis


Responsable du site : Lucie Sobek


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