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« », une petite histoire imaginée par liliane

1 La cave des deux mondes 1 jeanne tvq@femmes.net 29-12-2004, 6:36 Chapitre 1


- Chéri ! Tu as bientôt terminé ?
- Oui, j’ai fini, je suis en train de ranger mes outils ! Viens donc voir le salon est terminé !

Suzy apparaît dans l’encadrement de la porte. Elle est vraiment jolie ma petite femme, sa robe provençale l’a met en valeur et fait ressortir toute la sensualité de ma belle brune aux yeux noirs. Le sourire qu’elle arbore en dit long sur sa satisfaction.

- C’est merveilleux ! Je ne pensais pas que la moquette rendrait aussi bien avec les tons du papier peint que nous avions choisi. Tu as bien mérité le super déjeuner que je viens de servir sur la terrasse.

Suzy me sauta au cou, me fit rapidement un petit baiser et reparti en riant vers la cuisine.

Cela faisait à peine 2 mois que nous avions emménagé dans cette petite maison à la campagne que nous venions d’acheter. Son prix d’achat était dérisoire, mais la quantité de travaux à faire était phénoménale. Nos week-end et nos vacances étaient sacrifiés à la restauration de la maison.
Un après midi de juillet, alors que la chaleur était vraiment pénible, j’avais entrepris depuis le matin de réparer le muret du jardin qui par endroit risquait de s’écrouler.

- Paul tu es fou !
- Par cette chaleur et en plein soleil tu vas attraper du mal. Tu ferais mieux de rentrer et te reposer un peu.
- Tant qu’il fera cette canicule je ne veux plus te voir travailler dehors !

J’étais bien obligé de reconnaître que Suzy avait raison. Cet été 2003 était exceptionnel et la météo annonçait tous les jours de nouveaux records de chaleur.
Pourtant il fallait bien que j’avance le travail extérieur avant l’hiver.
C’est à ce moment que l’idée de bricoler au frais et de nettoyer la cave m’est venu.

L’entrée de la cave était à l’extérieur de la maison juste sous la fenêtre de la cuisine. J’enfile rapidement un jean et une chemise à manches longues car lors de ma rapide visite de ce lieu à l’achat de la maison j’avais repéré une impressionnante collection de toile d’araignée.
Après avoir dégagé un tas de vieilles caissettes et autres détritus, je décide de m’attaquer au démontage d’un vieux range bouteille en bois aux planches vétustes et pourries.

C’est bizarre, alors qu’il n’y a aucune autre ouverture que celle de l’entrée de la cave, j’ai une impression de courant d’air. Il faut que j’en ai le cœur net ! J’allume une cigarette et je vois la fumée de celle ci, littéralement aspirée entre deux planches du range bouteille.
Il y a un appel d’air derrière ce meuble, sans doute une gaine d’aération pour assainir la cave. Si c’est le cas, c’est ridicule d’avoir mis un meuble devant.

Après 10 minutes d’efforts, je réussis à écarter le vieux meuble du mur auquel il était fixé. Ce n’est pas une trappe d’aération que je trouve derrière, mais un passage d’environs 60 cm de large et de hauteur d’homme. La découverte de ce passage ne me surprend pas trop car il est courant dans la région d’avoir des caves qui comprennent plusieurs pièces.
Ce qui m’attire et m’intrigue, c’est qu’au bout de ce couloir de 3 ou 4 mètres je vois jaillir une lumière naturelle.
Je m’engage dans l’étroit passage pour aboutir dans une cave identique à celle que je viens de quitter, comme si j’étais passé à travers un miroir.
Le vieux range bouteille est là légèrement décalé du mur, les sacs poubelles que j’avais descendus pour y stocker les détritus sont au pied de l’escalier attendant d’être remontés.
Moi qui suis d’une nature plutôt rationaliste, j’ai le cœur qui bat et l’impression d’avoir l’estomac serré.
Aie ! Quelque chose vient de me piquer le bras gauche. D’instinct je ramène mon bras vers moi pour regarder ce qui vient de me piquer et le bras que je regarde n’est pas le mien !
C’est un bras de femme !
Aucune pilosité, un bras fin, terminé par une main aux ongles soigneusement vernis et une montre bracelet en argent orne mon poignet.
Moi qui suis entré dans la cave en jean et chemise, je suis maintenant vêtu d’un tee-shirt rose légèrement décolleté et un short blanc. En penchant la tête j’aperçois dans le tee-shirt le sillon formé par une poitrine généreuse.
Une peur panique m’envahit et mon instinct me commande de fuir. En quelques secondes j’ai retraversé le passage qui mène à la maison et je suis maintenant assis sur les marches de ma cave en jean et en chemise.
Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va me passer au travers de la poitrine.
Peu à peu, je reprends mon souffle pendant que mon cerveau lui travaille à 100 km heure. Est ce un rêve ? Une hallucination ? Ou alors encore plus incroyable la réalité !
Je jette un coup d’œil sur le mur derrière le range bouteilles. La silhouette sombre de l’entrée du passage est bien là !
Je repousse le vieux range bouteille sur le mur comme pour exorciser ma peur avant de remonter les marches qui mènent vers l’extérieur.
- Paul c’est toi ? Tu peux aller me chercher le flacon de spray contre les piqûres d’insectes, il est dans la trousse de secours de la voiture, je viens de me faire piquer le bras par une guêpe !
Lorsque je ramène à Suzy la trousse de secours, elle sort de la salle de bain et là je reste cloué sur place, tétanisé. Ma femme devant moi est vêtue d’un tee-shirt rose d’un short blanc et a son poignet un bracelet montre en argent.
- Qu’est ce qui t’arrive ?
- Tu en fais une tête, tu es tout pale on dirait que tu viens de voir un fantôme !
- Paul ! Tu me la donnes cette trousse. J’ai mal, cette saleté d’insecte m’a bien piquée, mais j’ai réussi à retirer le dard.

Machinalement, je tends la trousse a Suzy et essaie de retrouver mes esprits.

- Ce matin j’ai été au marché et je me suis achetée ce petit ensemble, quand penses-tu, il me va bien ?
- Je t’ai pris un short de bain, tu vas pouvoir l’étrenner car Philippe et Nadia inaugurent leur piscine. Ils ont téléphoné pour nous inviter pendant que tu étais à la cave. J’ai accepté sans te demander ton avis car je pense qu’un peu de repos et de distractions te ferons le plus grand bien !
- Vas vite prendre une douche et te changer, tu es tellement sale que je n’ai même pas envie de t’embrasser !

Trois mois que je n’ai pas remis les pieds à la cave. Juste une fois, chercher les sacs poubelles que j’avais laissés au pied de l’escalier. Je ne fais que repenser à cet événement !
Comment ce fait il que je me sois vu habillé avec un tee-shirt rose et un short blanc ?
Un ensemble que je n’avais jamais vu puisque Suzy l’avait acheté le matin même, sans me l’avoir montré. Pourquoi, mon corps à l’évidence était celui d’une femme ?
La montre bracelet que je portais au poignet était celle de Suzy. Un bijou que je lui avais offert pour sa fête, et puis cette piqûre que j’avais ressentie sur le bras gauche.

Est-ce que cet événement était là pour me rappeler qu’avant de rencontrer Suzy, en cachette dans mon petit studio je m’habillais quelque fois en femme pour extérioriser la part de féminité qui était en moi. Une pratique que j’ai arrêtée lorsque j’ai rencontré celle qui allait devenir ma femme. Le souvenir de cette période ramène à ma mémoire, le plaisir que j’éprouvais à enfiler de la lingerie délicate et soyeuse et le bonheur de passer des soirées en me sentant fille. Deux ans que je n’avais pas repensé à cette période de ma vie.


Responsable du site : Lucie Sobek


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