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« », une petite histoire imaginée par jeanne

1 Soubrette pour une semaine (5) jeanne 08-03-2008, 1:25 Cinquième jour (samedi)

Cette journée s'annonçait comme complètement différente des autres jours. Après le petit déjeuner et la toilette, Madame Mathilde entra dans la cuisine, d'un air très sérieux. Et sur un ton qu'elle a l'habitude de prendre avec moi, "Bien Jenny, il est temps de se mettre à la cuisine, nous allons être toutes les deux très occupées pour la matinée. Vous devrez suivre mes instructions à la lettre et être rapide. Je n'aime pas les domestiques trop lent, alors attention!"

C'était la première fois que j'allais travaillé avec la maîtresse de la maison. Jusque là, je suivais ses instructions et la plupart du temps, elle me laissait faire le travail, puis revenait de temps en temps pour une éventuelle inspection. Cette fois elle serait là tout le temps à mon coté, ou devrais-je dire, je serais tout le temps à ses cotés.

Elle passa un adorable tablier à fleurs bleues avec de larges dentelles. Voyant que je la dévorais des yeux, elle dit en riant, "Attention Annie, ce tablier est pour la maîtresse de maison, pas pour la servante, mais ne vous inquiétez pas, vous le laverez et le repasserez demain, et je suis sûre que vous l'essaierez discrètement". Elle avait dit cela en se moquant un peu de moi. Dieu comme cette femme pouvait lire dans mes pensées.

Elle était très efficace et travaillait vite, regardant de temps en temps son livre de cuisine, tout était sous contrôle. Je m'activais à coté d'elle, épluchant les légumes, lavant les casseroles et les poêles pour le prochain usage, préparant les hors d'œuvres etc...

Vers une heure de l'après-midi, elle s'arrêta et dit visiblement satisfaite, "Bien, je crois que nous avons fini". Soudain, elle se rappela de quelque chose et dit anxieuse, "Oh, nous avons complètement oublié Monsieur. Annie s'il vous plait, préparez nous vite quelques sandwiches au fromage et du café. Monsieur doit mourir de faim. Faites vite et avant de les lui porter, enlevez ce tablier très sale et mettez en un tout blanc."

Je regardais mon tablier, mouillé, tâché, tout comme celui de Madame. Faudra que je me rappelle de mettre du détachant avant de les laver à la machine demain.

Vers cinq heures de l'après-midi, tout était prêt, à la grande satisfaction de ma maîtresse. La cuisine était propre et tout le repas était prêt. Je rangeais ce qui devait l'être et fis les poussières partout dans la maison. Il restait à mettre la table pour six convives. Madame Mathilde me dit d'aller d'abord prendre une bonne douche puis de changer d'uniforme. Vers six heures, je me présentais à Madame pour inspection. Je me sentais nerveuse et excitée. Pour la première fois de ma vie, j'allais servir des invités que je ne connaissais pas. J'étais la servante de la maison.

Madame Mathilde réajusta mon tablier et le nœud dans mon dos. Pendant que je mettais la table, elle me répétait, "J'espère que nos invités arriveront peu après sept heures. Vous les accueillerez avec le sourire et une petite révérence. Vous ne leur parlez pas à moins qu'ils ne vous posent une question, et bien sûr vous vous adressez à eux en disant Monsieur ou Madame. Quelques minutes après leur arrivée vous servez le champagne et les hors d'œuvres.

"Je ne crois pas que nous commencerons le dîner avant huit heures, aussi, après avoir servi le champagne, vous retournez dans la cuisine pour préparer les plats comme je vous ai indiqué ce matin. J'aurais un œil sur vous tout le temps. Aussi soyez détendue et concentrez vous sur votre travail. Vous vous identifiez tellement à ce rôle de servante que je pense que tout devrait bien se passer. Maintenant allez attendre dans la cuisine. Je dois aussi me préparer."

J'étais en train de vérifier et re vérifier différentes chose dans la cuisine quand j'entendis la sonnette d'entrée et le chien qui aboyer.

Ensuite la voix de Madame venant du living, "Annie, ils sont là, comme une bonne domestique, allez les accueillir, voulez-vous?"

"Bien Madame", répondis-je, avec une bonne montée d'adrénaline.

J'ouvris la porte en hésitant et je vis la dame accompagnant le livreur qui me souriait. Elle était très belle, portant une jolie robe d'été, tout cela avec un maquillage parfait. A coté d'elle une autre femme, un peu plus âgée mais toute aussi élégante, en pantalons, et qui me souriait tout autant.

"Bonjour Annie, vous êtes très jolie dans votre uniforme!".

"Merci Madame de votre gentillesse" répondis-je poliment avec une petite voix aussi basse que possible. Et je me rappelais de faire une petite révérence.

Elle continuait de me parler pendant que je m'effaçais pour les laisser entrer. "Voici ma compagne et elle sait tout de vous, ne soyez pas inquiète".

Nouvelle révérence et j'ajoutais, "Bonsoir Madame, veuillez entrer s'il vous plait."

Sa compagne me regarda amusée mais sans moquerie aucune puis elle dit à son amie avec un accent très 'british', "Et bien ma chère, elle est encore mieux que je ne l'imaginais, un peu plus grande que la normale, mais je crois que beaucoup de femmes auraient été très jalouses des jambes que voilà."

"Annie vous avez de jolies jambes, le saviez-vous?" continuait-elle en me regardant sous toutes les coutures.

Je rougis profondément et dit très embarrassée, "Merci Madame, vous êtes très gentille."

"Je dis toujours la vérité", me répondit-elle avec son accent distingué, pendant qu'elles rentraient dans la maison.

Elle me tourmentait cette fois si je puis dire, mais je restais calme dans la maison et filait dans la cuisine préparer le champagne, pendant que Madame Mathilde les accueillait en les embrassant et les félicitant pour leur tenue.

J'apportais le plateau avec les verres de champagne quand la sonnette d'entrée retentit à nouveau.

Immédiatement j'entend la voix de Madame, "Annie, la porte s'il vous plait".

Cette fois, c'était un peu plus dur pour moi, on attendait un couple plus âgé et je me sentais plus anxieuse, mais les choses allaient de plus en plus vite, j'étais très occupée et n'avait donc pas le temps de me poser trop de questions.


J'ouvris la porte et une femme dans sa quarantaine m'adressa comme une petite grimace. Derrière elle, un homme d'une cinquantaine d'années me regardait avec une curiosité certaine. "Bonsoir, nous sommes Monsieur et Madame P", dit la dame d'un ton très arrogant.

"Veuillez entrer s'il vous plait". Je m'effaçais sur le coté pour laisser le passage en faisant la révérence comme on m'avait instruit de le faire. Ils entrèrent sans un mot, m'ignorant complètement, à l'inverse du précédent accueil des deux femmes lesbiennes.

Très rapidement, j'apportais un premier plateau de coupes de champagne et ensuite un autre plateau de hors d'œuvres. Les conversations allaient bon train, Noël arrivant, il y avait comme un air de fêtes dans l'air. Je réalisais d'un seul coup que personne ne faisait attention à moi. J'étais la servante et traitée comme telle. Et un sentiment particulier m'envahit. Je ne devais pas plus m'inquiéter de ce que ces personnes pouvaient penser de moi. J'avais un travail à faire ce soir et je voulais le faire à la perfection!

Madame Mathilde avait du lire dans mes pensées, car elle me fit un clin d'œil, comme pour me dire "De mieux en mieux".

A partir du moment où ils s'assèirent à table, je fus très occupée et me concentrais afin de ne pas faire d'erreurs. Je me rappelais de servir chaque personne sur sa gauche et la débarrasser sur sa droite. Par deux fois, Madame Mathilde revins vers la cuisine pour m'assurer que tout se passait bien et que les invités étaient enchantés de ma prestation. Comme convenu, quand je n'avais rien à faire, je restais debout à distance avec mes mains croisées sur mon tablier. J'étais assez proche de la table afin de satisfaire leurs besoins, mais je n'entendais rien de leur conversation.

Vers dix heures, ils passèrent au salon prendre leur café. J'eus alors un signe de Madame m'ordonnant de débarrasser la table et de commencer la vaisselle. Elle put alors rejoindre ses invités. Je réalisais aussi que l'on me renvoyait. Je n'étais plus utile dans cette partie de la maison. Après avoir débarrassé la table, je rejoins la cuisine.

Je faillis m'évanouir quand je vis la pile d'assiettes, de verre, de poêles et tout un tas d'autres choses. Je comprenais une fois de plus pourquoi on disait que le travail des domestiques ne s'arrête jamais. Je changeais de tablier, enfilais mes gants caoutchouc et commencais à remplir l'évier d'eau savonneuse.



J'étais perdu dans mes pensées en faisant la vaisselle, quand j'entendis un peu de bruit derrière moi. C'était le couple de lesbiennes venu me regarder travailler.

"L'une d'elles me dit, "Surtout ne vous arrêtez, nous voulions vous voir à tâche."

"Vous aimez bien faire ce travail, n'est-ce pas?"

Continuant ma vaisselle, je répondis, "Oui Madame, je ne sais pas pourquoi, mais faire le service et le ménage me sont naturels, je me sens bien à la maison. Ma femme me disait que je devais être une servante dans une précédente vie, et je crois qu'elle a raison."

"Vous faites cela tellement naturellement", dirent-elles "Pas d'embarras, pas de plaintes, j'aimerais avoir une domestique comme vous. Quel dommage que vous n'habitiez pas la région. Je peux vous dire que beaucoup de mes amies paieraient pour vous employer.

"Et Mathilde nous a dit que vous aimiez beaucoup vos uniformes et vos tabliers, aussi nous vous fournirions ces mêmes vêtements.

Mon excitation montait pendant que je les écoutais. Quelle drôle de scène. J'étais dans mon uniforme de soubrette en train de faire la vaisselle et deux charmantes femmes m'offrait sérieusement de m'employer, sans aucune trace de moquerie.

Je les remerciais de leur générosité, ajoutant qu'au cas où ma femme et moi décidions de venir habiter dans la région, je me rappellerais de leur offre, sachant que dans la région et à mon âge, je ne trouverais probablement qu'un emploi de domestique.

Elles apprécièrent mon idée, "Annie, ce serait formidable, entre Mathilde et nous et bien sûr votre propre maison, ce serait un emploi à temps plein pour vous. Mathilde pourrait probablement convaincre votre employeur actuel, car après tout elles sont de bonnes amies. Et nous la rencontrerons la prochaine fois que vous viendrez. Elle est tellement chanceuse de vous avoir comme servante!"

J'ai noté qu'elles appelaient Pat 'mon employeur', pas 'ma femme', elles ne pouvaient concevoir que je puisse être autre chose qu'une domestique.

J'ai noté aussi qu'elles m'aimaient bien et cela me touchait. Je les remerciais à nouveau, alors que Madame Mathilde entrait, annonçant que l'autre couple allait partir et souhaitait les saluer.

Cette nuit dans mon lit, j'ai rêvé de venir habiter en Angleterre.


Responsable du site : Lucie Sobek


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