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« », une petite histoire imaginée par jeanne

1 Soubrette pour une semaine (2) jeanne 03-12-2007, 6:38 Premier jour
Mardi

J’étais dans le bus le lendemain matin à huit heures, me rendant dans la maison où j’allais travailler comme femme de ménage pendant une semaine entière ! C’était un mardi matin, dix jours avant Noël et l’été était à son zénith dans cette partie du monde. Ma femme était partie très tôt à l’aéroport, et j’étais assis avec ma petite valise contenant tous mes effets personnels. Je dois avouer que j’avais bien rangé dans mon sac mon uniforme noir et blanc et mon petit tablier blanc en demi rond ainsi que ma coiffe, espérant que Mathilde me laisserai les porter. Je ne savais pas trop ce qui m’attendait, sauf que j’aurais probablement beaucoup de travail. Mais le ménage ne me fait pas peur, au contraire, une fois que j’ai un petit tablier fermement serré autour de la taille.

Pendant que le bus roulait sur les longs boulevards je pensais à la maison où j’allais, non pas comme invité ou visiteur, mais comme servante ! C’était une vieille maison victorienne construite au milieu d’un large terrain, au fond duquel se trouvait l’atelier de Patrick. Bien que cette maison soit située en banlieue proche, les maisons les plus proches étaient à distance, et les clôtures entourant la demeure assez hautes, un lieu idéal pour vivre comme homme/femme de ménage !
A neuf heures moins dix, j’étais arrivé devant la grande barrière, mais j’attendis neuf heures précises avant de sonner. J’entendis alors les aboiements de leur gros chien courant vers moi. J’étais effrayé par ce chien, bien qu’il devait me connaître maintenant.
J’entendis alors la voie de Mathilde, « Viens ici, et laisse tranquille notre nouvelle bonne, rappelles-toi de lui, il va travailler beaucoup à la maison ».

Elle m’ouvrit la barrière, me fit une simple bise comme on ne s’était pas vu depuis un an, puis enchaîna sur un autre ton, « Suivez-moi s’il vous plaît, vous n’êtes aujourd’hui ni invitée ni visiteuse, aussi je vous fais entrer par la porte de service. Pendant votre séjour, vous ne devrez emprunté que ce chemin. » Mathilde commençait son rôle de maîtresse de maison, et je sentis mon estomac se nouer à nouveau.

De cette entrée de service nous traversons un petit couloir avec deux portes. Celle de gauche mène à la laverie et celle de droite à une petite chambre. Nous entrons dans une belle cuisine aménagée, que je connais bien. Quatre chaises et une table sont au milieu de la pièce. Mathilde s’assoit puis me dit, « mettez de l’eau à chauffer pour faire du café, puis je vais tout vous expliquer ». Connaissant bien cette cuisine, je sais où sont les choses et je commence à faire le café. Une immense vaisselle semble déjà n’attendre plus que moi !

Dès que j’ai servi le café, Mathilde me dit de m’asseoir devant elle et me dit ; « Je vais aller droit au but. Quoi qu’il arrive, vous allez être la femme de ménage de cette maison pendant une semaine. Vous devez vous comporter comme une vraie servante, en uniforme de soubrette bien sûr. Je sais déjà que vous avez des références en matière de ménage, mais cela va être différent de ce que vous pouvez faire chez vous sous la direction de mon amie Pat ».

Elle s’arrêta pour boire une gorgée de café, et avant de continuer, une pensée soudaine a du traverser son esprit, car elle me dit, « Avant que nous poursuivions, je veux que vous alliez dans la chambre de bonne juste en face de la laverie, et qui sera votre chambre pendant ce séjour. Dans le petit placard, vous trouverez un uniforme bleu en coton ainsi qu’un tablier assorti. Mettez cet uniforme et revenez ensuite ici. Mettez aussi un soutien-gorge et une culotte, je pense que vous devez avoir apporter cela avec vous. Vous trouverez aussi des bas noirs et des chaussures à faible talons. Revenez ici proprement habillé, je me sentirais ainsi plus à l’aise avec ma nouvelle bonne ! » Puis d’un geste de la main, elle me fit signe de m'exécuter.

Je revins dix minutes plus tard, un peu mal à l’aise parce que sans perruque ni maquillage, je me sentais à demi habillée. Je dois avouer que tout m’allait à la perfection, et qu’elle avait du avoir mes mesures par Pat. Avec deux larges poches, la robe était complètement boutonnée sur le devant. Le col, les manches courtes et les poches étaient décorés de dentelle blanche, comme tous les uniformes de femme de ménage. Seul le tablier sortait de l’ordinaire, large et pratique, mais joli aussi. Si je puis dire, il était rond et à double face : l’une des faces était de la même matière que l’uniforme, et l’autre face se composait d’un vinyle blanc très fin. De larges dentelles bordaient le tablier, la jupe et l'encolure. Je portais le tablier en accord avec la couleur de la robe, mais je n’étais pas sûr de moi pour ce qui est de l'endroit ou l'envers du tablier.

Mathilde me regarda amusée, mais cette fois elle ne me demanda pas de m’asseoir, et continua ; « Vous paraissait très nette dans votre uniforme Annie !» Elle vit sur mon visage mon interrogation, et ajouta immédiatement, « J’ai peur que votre nom ne devienne Annie pendant votre séjour ici, car je pense que Monique est bien trop chic pour une femme de ménage, et Annie me rappelle de vieux souvenirs. Quand j’étais jeune fille, c’était le nom de la femme de ménage philippine de mes parents.

J’étais surpris par l’attitude de Mathilde, quel changement par rapport à celle que je connaissais en tant qu’amie de la famille. Elle décidait de me donner le nom de son ancienne femme de ménage. J’en éprouvais un certain plaisir. Me donner un nouveau nom me rappelait les histoires de femmes de ménages de l’époque victorienne que j’ai lues. Les employeurs avaient cette habitude de choisir un nom plus approprié pour eux bien entendu.

Avec le même ton, elle continua son petit discours, « Vous vous demandez sûrement pourquoi je ne vous autorise pas un look plus féminin avec une perruque et du maquillage. La réponse est simple et c’est pour votre bien être. Nous somme au milieu de l’été, il fait chaud et vous allez avoir beaucoup de travail pénible. Vous seriez trempée et sale, imaginez alors comment ce serait inconfortable et même ridicule avec perruque et maquillage, et puis pourquoi cachait le fait que vous êtes une femme de ménage ‘homme’. Bien sûr, si des visiteurs se présentent à la maison ou si nous sortons, nous arrangerons cela afin que vous soyez plus ‘convaincante’ ».
Quand j’entendis que nous pourrions sortir, j’interrompis Mathilde pour la première fois, " Mais Mathilde, crois-tu que je puisse sortir en public habillé ainsi ? Et si… »

Elle me coupa brutalement la parole…et me dit, « D’abord je ne suis plus Mathilde pour vous, et vous devez vous adresser à moi en m’appelant Madame tout le temps, ou Madame s’il y a du monde. Pour ce qui est de sortir en tant que ma femme de ménage, c’est à moi de décider et je pense que vous n'avez rien à dire. Maintenant il est temps de commencer à travailler. Aujourd’hui sera une journée d’adaptation à votre nouveau statut, et je vais vous occuper à des tâches ménagères ordinaires. Vous commencerez par la cuisine, je veux que cette pièce soit tout le temps très propre, puis vous vous occuperez de notre chambre, quand elle est vide, changer les draps et fait les poussières à fond.
Vous ferez une pause au déjeuner et je vous dirais ce qu’il y aura à faire ensuite. Je sais que vous connaissez déjà la maison, mais je serais toujours là et vous pourrez me demander pour ce que vous ne savait pas faire."

Elle s’interrompit en me regardant, j’étais debout dans le milieu de la pièce, mal à l’aise, jouant avec le bord de mon tablier. Cela dut lui rappeler quelque chose, car elle me dit en souriant, « A propos de votre tablier, il a deux usages ; un coté en vinyle lorsque vous faites la vaisselle ou toute autre tâche humide ; l’autre coté est à utiliser comme partie de votre uniforme. Et pendant que nous parlons tabliers, j’exige que vous en portiez un tout le temps. Et en attendant que je vous fournisse une jolie coiffe, vous protégerez vos cheveux avec un autre petit tablier. Maintenant allez-y, il est temps de se mettre au travail ! »
Impressionné mais aussi très excité après cette conversation, j’allais compléter ma tenue et commencer à m’occuper de la cuisine. Mon premier jour de vraie femme de ménage commençait !

Une heure plus tard, j’avais fini la cuisine, quand Mathilde entra pour une inspection. Je me retournais, et spontanément, ce qui me surpris d’ailleurs, je lui fis une timide révérence. Elle me regarda amusée, à demie surprise et me dit, « Je crois que vous êtes bien plus "sissy" que je ne pensais. Cela me va très bien, et me donne la possibilité d’explorer votre coté féminin et soumis, bien plus que ce que votre femme n’ai jamais pu faire. Dans un sens, vous avez de la chance, Si Pat avait été une autre personne, vous auriez été une bonne en permanence, et non pas une femme de ménage à temps partiel telle qu’elle vous autorise à le faire. Bien sûr, ce n’est pas à moi de décider, c’est sa vie et la vôtre ! »
Elle avait dit cela avec une arrogance et une détermination que je ne lui connaissais pas jusqu’alors. Elle est certainement comme beaucoup d’autres femmes qui aiment prendre le dessus et dominer.

Elle interrompit mes pensées en disant, « Dès que vous aurez fini la cuisine, vous ferez du café frais et en apporterez une tasse à mon mari Patrick, dans son atelier. Je veux que vous le lui apportiez sur un plateau et n’oubliez pas de changer votre tablier de travail pour un autre blanc en demi rond que vous trouverez dans votre chambre. Vous devez êtes ainsi habillée quand vous servez le maître de maison ! »
Elle comprit que je voulais poser une question, car elle me dit, « Vous avez quelque chose à dire Jenny ? »
« Excusez-moi Madame, comment dois-je m’adresser à votre mari ? » et avant qu’elle ne puisse me répondre, j’ajoutais d’une petite voie, « Et Madame je dois vous dire que je suis un peu gêné d’apparaître devant Patrick dans cette tenue, car après tout je le connais depuis des années et… »

Elle me coupa rapidement, « Maintenant Jenny, pour le moment, vous êtes la bonne de cette maison et personne ne fera attention à qui vous étiez avant, surtout Patrick qui est totalement perdu dans son monde. Quand vous le verrez, vous l’appellerez Monsieur Patrick et agirez poliment comme tout bon domestique le ferait. »
Elle me quitta aussi brutalement qu’elle était entrée, et je me retrouvais bientôt à genoux par terre dans la cuisine à nettoyer le sol qui en avait bien besoin. Je me rendis compte que Madame avait vraiment besoin d’une bonne efficace pour remettre sa maison en état.

Plus tard, je frappais à la porte de Monsieur Patrick, lui apportant son café sur un plateau, mon cœur battait très fort, ne sachant pas ce qui arriverait. Il se mettrait à rire en me voyant, m’appelant "sissy", ou Dieu sait quoi. Vous imaginez ma surprise quand je l’entendis me dire, « Entrez Betty et posez le café sur la table, mmm.. Il sent bon.. ! »

Il ne me remercia pas, ne se retourna même pas pour me voir. Il m’ignorait ! A ce moment, je réalisais ce que pouvaient ressentir les servantes, traitées comme des objets de la maison à laquelle elles appartenaient… Quand je rapportais à Madame - c’est drôle, je commence à parler d’eux comme Madame Mathilde et Monsieur Patrick ! – que Monsieur m’avait appelé Betty, elle se mit à rire et me dit qu’il s’agissait du nom de leur bonne actuellement absente, et que je pouvais me rendre compte ainsi par moi même que Monsieur Patrick ne prêtait pas attention à qui lui servait son café, c’était simplement la bonne de la maison.

Le reste de la journée passa à toute vitesse et je m’écroulais sur mon lit un peu après dix heures, mort de fatigue, portant une longue chemise de nuit en coton que j’avais trouvée dans mon armoire, provenant certainement de la garde robe de Madame. Je conservais mon soutien-gorge et ma culotte, pour me sentir plus féminine. Pendant que je me dé stressais tout doucement, les moments de ce premier jour de vrai service me revenait en mémoire. Je ne pouvais pas croire ce qui m’arrivait. Juste avant de m’endormir, le nom d’Annie me revint, Oui Madame a raison, Annie sonne bien mieux que Monique pour une bonne !


Responsable du site : Lucie Sobek


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