1 Les ' FOUS DU RAISONNEMENT ' texte de 1882 helene helene392001@yahoo.ca 21-12-2004, 15:13 LES ‘ FOUS DU RAISONNEMENT ‘

Voici un texte historique concernant le travestisme et le changement de sexe datant de 1882, soit bien avant la création même du terme transsexualisme. J’ai traduit ce texte.

J’ai pris le texte dans :
Objet: [TransHistory] Dr. William Hammond's 1882 Paper
la date: Sat, 22 Jun 2002 19:04:45 –0000
http://groups.yahoo.com/group/TransHistory/

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William A. Hammond, M.D. a été Président et Chair of the American
Neurological Association.
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Hammond, William A., M.D. , "The disease of the Scythians (morbus
feminarum) and certain analogous conditions," Transactions of The
American Neurological Association. Eighth Annual Meeting.
(Officially Reported by M. Josiah Roberts, M.D.) Third Day,
Afternoon Session (June 23, 1882), pp 41-43.

Depuis longtemps on croit que les habitants masculins du Caucase sont soumis à une maladie particulière dont les principales caractéristiques sont la perte de la physiologie et des attributs moraux de l'homme, l'impuissance, la disparition de la barbe, l'atrophie du pénis et des testicules, et par la suite une transformation de l'esprit à un point tel que les sujets pensent être des femmes, se vêtent comme des femmes, et adoptent les façons, le comportement et le métier du sexe femelle. La première mention de cette maladie a été faite par Hérodote, puis par Hippocrates, se dernier croyant qu’elle était due au fait de monter à cheval , pratique courante chez les Scythes, et directement à l’ouverture de deux veines qui sont près des oreilles," qu'il suppose en relation intime avec les organes génitaux. Cette coutume était une pratique couramment répandue afin de soulager les extrémités inférieures agrandies lorsqu’on monte trop souvent à cheval. D’après des études historiques, il s'est avéré que les Scythes et leurs descendants étaient particulièrement sujets à l'impuissance sexuelle et que de cette condition découlait des changements moraux et physiques qui les faisaient ressembler aux femmes physiquement et mentalement.

Ce phénomène a attiré l’attention du Dr. Hammond il y a de cela trente ans alors qu’il était de service en tant qu'officier médical de l'armée. Il était posté dans un village indien habité par les indiens Pueblo. On lui secrètement rapporté que parmi eux se trouvait un individu dont le sexe avait été changé de homme à femme. Le Dr. Hammond s’est acharné à étudier cette rumeur et a effectuer fait plusieurs voyages dans les villes voisines en compagnie du chef indien. Ainsi il a pu voir et examiner plusieurs de ces individus. Un de ceux-ci présentait un développement remarquable des glandes mammaires; le pubis était exempt de poils, le pénis était considérablement rétréci, ayant moins de un pouce de long et de la taille du petit doigt. Les testicules ne se sont apparemment composés que de tissu connectif, et étaient de la taille de haricots nains. Il n'y avait aucun défaut de forme génital. Les membres et le corps entier étaient pleins et arrondis, et il n'y avait pas un signe de poils sur le corps sauf sur le cuir chevelu. La voix était aiguë et faible; dans sa nudité son aspect entier était plus celui d'une femme que d'un homme. Quand il a revêtu des vêtements de femmes il n'y avait absolument rien dans son aspect qui aurait pu laisser croire qu’il était du sexe masculin. Le Dr. Hammond, après longue enquête, a constaté que ces individus étaient essentiels dans les orgies annuelles, cérémonies dans lesquelles les actes de pédérasties revêtent un caractère important. Par conséquent il en est déduit que cette condition est intentionnellement provoquée. Ainsi, on choisit un homme viril, on exerce chez lui une masturbation plusieurs fois pas jour et on le fait monter continuellement à cheval ce qui provoque chez l’individu son évolution particulière. Chez les Scythes cette situation est le résultat fortuit des coutumes, alors que les chez les Indiens Pueblos elle est produite intentionnellement e t cela pour un but spécifique.

Le cas de seigneur Cornbury, gouverneur de New York pendant le règne de la Reine Anne, a été mentionné comme un exemple remarquable d'un homme qui se plaisait à porter des vêtements féminins. Il était probablement ce qu’on appelle maintenant un "fou du raisonnement."

Remarques du Dr. Spitzka

Le Dr. Spitzka, après avoir lu l’article du Dr. Hammond, a conclu qu'il était nécessaire de faire comme le Dr. Hammond avait fait afin de tracer la ligne entre les perversions sexuels et ces lunatiques chez qui on ne trouve aucune perversion sexuelle. Il avait parfois pensé que cette situation était due à un défaut dans le développement du cerveau. Jusqu'à la troisième semaine du développement tous les membres de la race humaine sont mâles, même ceux qui doivent être des femelles. Le processus de changement qui a comme conséquence la détermination du sexe peut être arrêté avec comme conséquence une hypospadia ou toute autre malformation congénitale, et nous permet d’expliquer la ressemblance externe des mâles au sexe femelle. Quant au seigneur Cornbury, il ne l'a pas considéré comme un fou et qu’il était inutile pour lui de s’habiller avec des vêtements de femme pour recevoir les faveurs de la reine. Le Dr Seguin a demandé à l'auteur de l’article s'il était au courant du cas d’un homme du corps médical qui vivait à cinquante milles de New York, et qui, malgré le fait qu’il se montrait habituellement dans des vêtement de femme, a quand même conservé le respect et l'estime de la communauté dans laquelle il a vécu. Le Dr. Hammond a répondu à cette question dans l'affirmatif, et a dit qu'il avait fréquemment parlé avec ce docteur, et a été bien mis au courant des faits du cas. En vue d'Edwin Hyde (seigneur Cornbury), Le Dr. Hammond n'a pas pensé qu'il pourrait s'appeler un fou tant soit peu. Il était, selon le docteur, un fou du raisonnement.