barcarena9@gmail.com
inforbart@gmail.com
malucao2017@outlook.com.br
isacczim@ig.com.br



Je me connecte  Hop !
J'ai perdu le mot de passe  Hop !
S'inscrire comme membre du site  Hop !

HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par francoise

1 Francine Françoise tvq@femmes.net 27-10-2004, 15:54 par Françoise
Dernière mise à jour
Partie 1
L'histoire de Francine.
J'ai 50 ans maintenant, l'âge où on peut souvent commencer à écrire ses mémoires. C'est ce que je vais faire.

Je suis née à Limoges, dans la France profonde. Mes plus anciens souvenirs remontent au matin de la mort de mon père, je n'avais pas 6 ans. Je me revois essayant de rentrer dans la chambre de mes parents pour y faire le petit câlin auquel j'étais habitué, et me trouver devant la porte fermée à clef. Ma mère venait d'en sortir en pleurs, et mon grand-père qui s'était déplacé de la région parisienne où il habitait est venu me tenir compagnie et m'a expliqué qu'il fallait que je sois bien gentil, que ma maman avait bien du chagrin.

Le temps passait et ma mère était vraiment inconsolable, mais la vie plus forte que tout, finit quand même par prendre le dessus. Ma tante qui venait elle aussi de perdre son mari dans un accident de voiture, vint séjourner avec nous, en amenant avec elle sa fille, ma cousine, Huguette du même âge que moi. J'avais ainsi une petite copine pour partager mes jeux.

Nous habitions dans un village à 10 Km de Limoges et étions encore trop jeunes pour fréquenter l'école. Ma tante dut repartir pour s'occuper de ses affaires et nous laissa Huguette. Elle était cette gamine beaucoup plus volontaire que moi, un vrai garçon manqué et nous nous amusions au papa et à la maman, mais c'était toujours moi qui étais la maman!

Ma mère qui voyait nos manèges me dit un jour que puisque c'était ça, je n'avais qu'à échanger mes habits avec ma cousine qui était de la même taille que moi. J'étais folle de joie, et elle aussi d'ailleurs, et ma mère arrangea ma coiffure en me faisant un indéfrisable, j'étais devenue une très mignonne petite fille.

Ainsi, j'étais devenue Francine et ma cousine mon cousin Hugues. C'est alors que ma maman m'avoua qu'elle avait toujours désiré avoir une fille et qu'elle s'était rendu compte que, en fait, j'étais une fille manquée. Ma petite cousine était repartie, sa mère l'avait reprise avec elle et nous étions seules, ma mère et moi. C'est là que ma vie a totalement basculé.

Dès ce moment là, ce fut fini. J'avais une garde robe exclusivement féminine, et ma mère se débrouilla avec le responsable de l'état civil de la mairie de Limoges, pour faire modifier le registre de l'état civil où j'étais désormais inscrite comme Francine Muller, de sexe féminin. C'est ainsi que je fut inscrite comme fille à l'école communale dès la rentrée. J'étais une des petites filles les plus élégantes et je jouais du regard des garçons qui m'admiraient déjà!

Pour dissimuler de façon plus certaine mes petits attributs de mâle, ma mère me confectionnait des culottes spéciales et j'avais appris à m'accroupir pour faire pipi. Tout était donc parfaitement combiné. Et j'étais parfaitement bien dans ma peau. Les années passaient, et j'étais une bonne élève. A la maison, j'apprenais la couture, la cuisine, et je suivais des cours de musique et de dessein.

C'est ainsi que j'arrivais à l'adolescence, alors à 12 ans ma mère commença à me faire suivre par une gynécologue de ses amies qui commença à m'hormoner. Mais il y eut le problème de la voix, et je dus m'exercer, en cachette, avec ma mère à parler d'une voix un peu voilée trouvant ainsi des inflexions féminines. J'apprit à me contrôler, à ne jamais hausser le ton, et des mes quatorze ans, il était impossible de remarquer que je n'étais pas tout à fait la jeune fille que je devenais.

Mes seins s'étaient développés normalement grâce aux hormones, les bains de lait que je Prenais. Les soins du corps que me prodiguait ma mère, me féminisait de plus en plus, j'étais épilée, et comme mon traitement hormonal avait commencé très tôt, je n'avais sur le visage que le léger duvet qu'ont les plus jolies jeunes filles. A 16 ans j'étais parfaite, seul me gênait ce sexe en trop que nous cachions si bien, qui ne me donnait aucun désir et qui était resté minuscule.

Il fut convenu avec la gynéco que ma mère et moi partirions à Londres dès mes 18 ans pour en terminer et être opérée par le plus grand spécialiste de l'époque. Alors en décembre1970, par un froid matin d'hiver nous primes le train pour Paris puis Londres et je rentrais à la clinique, dans une jolie petite chambre rose, où ma maman avait obtenu d'avoir un lit d'accompagnement. Après toute une série d'examen, le chirurgien m'annonça qu'il m'opérerait le lendemain. J'étais inquiète, mais mon bonheur était tellement fort de savoir que j'allais enfin être une femme comme les autres que je dormis paisiblement ma dernière nuit de femme incomplète.

C'est ainsi que je me réveillais, 24 heures, s'étaient écoulées, j'avais les poignets attachés de chaque coté du lit, le premier visage que je vis fut celui de l'infirmière qui étanchait mon visage en sueur, et je ressentais une atroce douleur au bas ventre, tellement forte que je ne pus m'empêcher de hurler. Alors l'infirmière me fit une piqûre de morphine qui me rendit la douleur plus supportable.

Ma mère et le chirurgien rentrèrent ensemble dans ma chambre, et j'apprit que j'avais la " bougie" enfoncée dans mon nouveau vagin pour qu'il se cicatrise en restant ouvert, et que c'était cet instrument qui m'écartelait mais que passé 3 jours on pourrait l'enlever et que je serais débarrassée des pansements qui m'empêchaient de voir cette chatte que j'avais tant attendue. En attendant, j'eus toute les fois où ça devenait intenable les piqûres de morphines qui calmaient un peu cette douleur, j'avais une sonde pour uriner, et le bassin aussi souvent que nécessaire.

En effet au bout des trois jours prévus, on vint m'enlever mes pansements et je pus enfin avec un miroir dirigé entre mes cuisses apercevoir mon nouveau sexe. C'était encore un peu tuméfié mais tel qu'il était, je le trouvais tellement beau que je m'évanouis.

J'étais enfin totalement Francine, et quand je revins à moi je vis le sourire radieux de ma maman folle de bonheur elle aussi, elle l'avait sa fille, avec tous les sacrifices qu'elle s'était imposée pour elle. Je la voyais si heureuse que nous nous mirent à pleurer toutes les deux.

(fin provisoire)


Responsable du site : Lucie Sobek


Avis de lecteurs - note moyenne : 0
Merci de donner une petite note sur ce texte :
j'ai aimé...

1 Pas du tout
2 Un peu
3 Beaucoup
4 Passionnément
5 A la folie
Accès via la version smartphone - Contacter le webmestre