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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par emmalanuit

1 La mariée m'a mise enceinte (2) emmalanuit 20-07-2007, 0:36 Deuxième partie, premier rendez-vous.


Nous nous sommes donné rendez-vous dans un restaurant pas très loin de là. J’apparais dans une robe de soirée, sur des escarpins dorés, à talons très hauts.

- Ouah me fait elle ! Tu es très élégante ! Tu vas à l’opéra !

- Toi aussi ma chérie ! Tu m’impressionnes !

Elle a la féminité superlative des femmes marseillaises ! C’est sûr, elle a mis le paquet, je vous laisse juger ! Elle porte un pantalon de sarouel blanc, rebrodé de motifs et agrémenté de strass, et un haut à col cheminée de couleur rose, lui découvrant des épaules halées. Un gros pectoral, dix mille bracelets, des bagues à chaque doigt, et portant négligemment jeté sur l‘épaule, un châle pour les heures fraîches. Ses jambes sont posées sur des mules à talons compensés qui la grandissent d’une quinzaine de centimètres au moins ! On y voit ses orteils peints en orange vif, qui apparaissent sous un voile de Nylon diaphane. Elle a dû vider un litre de parfum, un de ces parfums lourds et tenaces qui marquent votre présence longtemps après être partie. Comment j’en rajoute sûrement un peu ! Sautez dans le premier TGV, et venez voir par vous-même ! Ah cette exubérance des femmes de Marseille, pas celle des italiennes, pas celle des espagnoles ! Inimitable ! Comment ai-je pu rester si longtemps sans revenir ?

Une voix s’impatiente à mes côtés.
- alors, nous allons dîner ? Tu as l’air toute espantée !
Bah voui que je suis toute espantée quand je te vois Magda… espantée, euh comment dire ? C’est intraduisible, quelque chose comme bouche bée, la langue qui pend et toutes ces sortes de choses là…
Nous nous attablons et regardons la carte.
-tu sais je n’ai pas grand appétit. Une salade et on va se promener ? Je préfère.
- oui d’accord Magda chérie !

Le repas fut donc bref. Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt je ne le sais que trop bien, nous n’avons pas trop parlé, nous avons plutôt échangé des banalités.
J’avoue, je ne sais pas par où commencer.

Mais Magda a pris les choses en mains.
- Tu vas nous emmener jusqu’à l’Estaque. Et de là nous irons jusqu’à la baie des Singes.
Ouah ! Au moins une quinzaine de kilomètres, que je vais faire à petite vitesse, via le Vieux Port, la Corniche, l’Escale Borelly. La plus belle rade du monde !

- Bon je croyais que tu allais te montrer plus bavarde ! Alors c’est moi qui me lance. Je vais te raconter une histoire, surtout tu ne m’interromps pas.
- Promis Magda. Je t’écoute…

Elle me raconte cette histoire que je connais, forcément, mais vue de son point de vue à elle.

Je vous résume. Magda, c’est une jeune fille qui m’a connue autrefois, dans ma jeunesse. C’est à vrai dire mon premier vrai amour. Et oui que nous étions amoureux. Je veux dire Jacques et Magda étaient amoureux. Magda voulait tout et vite, tout en se gardant vierge jusqu’au mariage. Malgré mon amour pour elle, moi je n’étais pas encore prêt pour me marier et avoir des enfants aussi vite. De plus, je n’arrivais plus à me contenter de simplement flirter avec Magda. Chacun de nous campa sur ses positions. Un beau je suis « montée » à Paris. J’avais rencontré une autre jeune fille moins avare de son corps. L’histoire ne dura pas longtemps. Mais j’ai fait ma vie autrement et je ne suis plus revenue jusqu’à aujourd’hui. La suite, c’est Magda qui me l’apprend. Peut-être par dépit, peut-être par entêtement, Magda a rencontré très vite un autre homme. «Il est brave, tu sais ! » Ce qui n’est pas forcément un compliment dans la bouche d’une marseillaise…

Et non moins rapidement, ils se sont mariés. Elle aurait aimé un enfant. Malheureusement, il n’est pas pressé d’un avoir un. Magda s’était faite une raison. Un enfant. Le grand regret de Magda. Ils vivent toujours ensemble une vie tranquille, sans histoire. Mais de sa vie de couple plus précisément elle passe très vite dessus. J’enchaîne alors sur la vie de Jacques, de Jim, puis de celle de Kim. Non je ne vais pas vous la raconter mes amies… Plus tard, si vous êtes sages !

Deux bonnes heures ont passées. Nous les avons passées sur le parking d’une calanque déserte. Nous sommes restées sages. Seules nos mains s’étreignaient. Magda voulait savoir, comprendre. Tout. Jacques, Jim et Kim.

Nous mettons la radio. Le match va finir, le match est fini, l’OM s’est surpassé, comme souvent quand il est donné perdant à dix contre un ! Grâce aux millions de cierges brûlés à la Bonne Mère, la grâce est revenue, Marseille a fait le plein de bonheur et de liesse ! Moi bien sûr j’ai toujours gardé l’OM dans mon cœur. Mais je ne suis pas de celles qui crachent sur les autres équipes, même sur celle du PSG ! La beauté du sport, voilà qui me fait vibrer ! Quel que soit le sport.

Nous avons entendu une clameur puissance mille sur l’échelle de Richter, qui a dû s’entendre dans tout le système solaire ! Dans ces cas là, son mari va faire la troisième mi-temps. Mais elle trouve plus sage de se séparer. Je la raccompagne. Au moment de descendre de la voiture, Magda se jette à mon cou. Elle m’embrasse d’un long baiser, sa petite langue agile a franchi la barrière de nos lèvres. Enfin ! Comme je l’attendais ce premier baiser ! Sa main effleure ma robe au niveau de mon entrecuisse. Elle insiste. Elle voulait vérifier que… Oui Magda, j’ai envie de toi… parce que tu le vaux bien comme dirait une pub. Avant que je ne le lui dise, d’un geste brusque, elle ouvre la portière.
- Reviens-moi vite Jacques ! Heu Jim, non Kim ! Ah je m’y perds moi !

Elle se sauve sans se retourner. Je retourne à l’hôtel, remplie de désir. Je me déshabille. Oups, ma culotte est toute trempée de désir ! Je me mets toute nue, je fais un brin de toilette pour me rafraîchir et je me démaquille. Ce soir j’ai envie de matières naturelles pour dormir… Je trouve dans mes affaires une chemise de nuit en pilou. Cela ira très bien. Je talque mes cuisses comme un bébé et j’enfile un corsaire de latex pour faire suer mes fesses et mes cuisses. Je dois prendre soins à ne pas avoir de culotte de cheval ! Je me couche, je me plonge dans la lecture d’un magazine pour femmes. Mais j’ai la tête ailleurs. Je pose le livre et j’éteins. Je pense à Magda. Mes mains courent sur mes seins qui se dressent sous le coton fin. Je caresse ensuite mon sexe qui déforme déjà la fine peau de caoutchouc. Comme dans mon bain, je me caresse en pensant à elle. Son corps qui se donne, puis c’est elle qui me prend avec un gode ceinture et moi je suis sa petite femme… J’ai envie de toi Magda, comme jamais je n’ai eu envie de personne ! Je fais durer mon désir longtemps m’arrêtant juste au bord de la jouissance. Puis recommençant. J’adore me caresser à travers le caoutchouc ! C’est une sensation si particulière, une matière vivante, comme une deuxième peau, froide d’abord, odorante, mais son odeur change avec l’échauffement. Puis la matière devient chaude et gommeuse. Je suis fatiguée de tant d’émotions. Mon corps se délivre enfin. J’allume. Je vois mon sperme à travers la peau translucide... Je n’ai pas envie de la nettoyer. Je me sens humide. Et à cet instant cela me plaît… comme si j’étais le vagin de Magdalena… Magda ! Ton nom meurt sur mes lèvres tandis que je sombre anéantie et bienheureuse dans le sommeil. Dans un dernier sursaut j’actionne l’interrupteur. La nuit me prend par devant et par derrière… à suivre !


Responsable du site : Lucie Sobek


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