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« », une petite histoire imaginée par divers

1 Le hasard fait bien les choses 2 jeanne tvq@femmes.net 31-12-2004, 8:24 Partie II

Je leur rappelais à tous les deux que dès que je le pourrais, je redeviendrais moi-même et qu'on arrêtera cette mascarade. Maman rigola presque quand Charles me tendit la main. Encore une fois je m'étais fait avoir. Je ne pris pas sa main mais le suivit jusque dans sa voiture. Je m'assis dans mon siège, mis la ceinture, en sécurité j'espérais. Mais je ne me sentais pas à l'aise vue la façon dont il me regardait. J'ai eu l'impression que ce diner allait être une très longue épreuve.

Pour autant que j'avais envie de redevenir moi-même, je devais admettre que porter une robe n'était pas si désagréable. Quand vous n'avez pas l'habitude de ressentir la brise sur vos jambes douces et soyeuses, c'est une chose assez agréable. A partir du moment où j'avais de toute façon dix jours à passer dans cet accoutrement, vu la façon agréable dont tout le monde me traitait, j'étais près à faire avec. Mais si je rentrais dans le jeu, est-ce que maman en déduirait que j'aime être habillée en fille ? Ou bien cela rendrait-il ma vie plus simple pour les dix jours suivant ? Charles avait la réputation d'être un coureur de jupon et de savoir y faire avec les filles. Beaucoup de ses amis et moi-même étions obligé de le reconnaître. Et j'étais celle à qui il s'intéressait maintenant ! Mais comme il savait pertinemment que j'étais un garçon, je me demandais bien pourquoi il m'avait invité. Charles m'emmena au 'Fours' un restaurant du centre ville à la mode. Pendant tout le diner on parla de choses et d'autres, puis il me demanda pourquoi j'avais dis que je ne redeviendrai moi-même que dans dix jours. Je lui expliquais que maman n'avait pas lu les instructions avant de me coller les prothèses mammaires. J'espérais un peu de compassions mais j'eus en retour un autre grand sourire. Puis il se leva et s'assit à-côté de moi ! J'en sursauta sur ma chaise, mais lui était très calme.

" Relax Claire ! Je ne vais pas te mordre "
" Je ne suis pas une fille ! " Je lui criais.
" Pas avant tout cela, ni après probablement, mais pour l'instant tu l'es. Je veux que tu sois mon amie "
" Je suis déjà ton ami, Charles "
" Des amis plus proches, Claire "

Bien sur, je comprenais ce que cela voulait dire ! Je n'étais quand même pas si stupide, je me retournais pour lui dire qu'en aucun je ne le ferais. Au moment où je tournais la tête, on était nez à nez et alors ses lèvres touchèrent les miennes. Juste effleurés, mais j'étais si stupéfié que je restais là sans bouger et il m'embrassa avec passion. Je voulus m'enfuir, j'étais terrorisé, tremblant comme une feuille. Ses bras m'enlacèrent et il m'embrassa encore. S'en était trop, je le repoussais et lui demandais de me ramener à la maison immédiatement. Quand il arriva à la maison je sortis de la voiture en courant sans lui laisser la moindre chance de me toucher. Je ne voulais pas subir cela une fois de plus ! Je montais dans ma chambre le plus vite possible, me déshabillais, démaquillais, enfilais ma chemise de nuit et sautais dans mon lit. Mais je ne pouvais pas dormir, je pensais sans cesse au moment ou il m'avait touché pour la première fois puis aux baisers. Je pensais à l'odeur de son after-shave, au moment où il me sera dans ses bras, ce que j'avais ressenti. Je frissonnais de partout. Et s'il disait à quelqu'un qu'il m'avait embrassé…

Charles m'appela tous les jours après cela, mais je refusais de le voir. Maman ne comprit pas pourquoi, mais je n'étais pas en état de lui dire. Je réussis à passer la semaine sans autres incidents, mais je portais une robe ou une jupe tous les jours et j'étais arrivé, avec l'aide de maman à apprendre à ma maquiller très convenablement. Non pas que j'aie eu envie d'appendre mais cela me tenais occupé pour toute la semaine. Maman et tante Marie me traînèrent jusqu'au salon de beauté. Je ne savais pas ce qu'il m'attendait, à part qu'on allait me coiffer et s'occuper des mes ongles. Je ne savais pas ce qu'on faisait d'autre dans ce genre d'endroit. Tante Marie avait tout organisé, je fus pris en charge par une dame nommée Sylvie qui m'emmena dans une cabine.
" Déshabille-toi complètement et mets ce peignoir, ma petite."

Elle me laissa là sans explications. Je me déshabillais, enfilais le peignoir et ouvrir la porte de la cabine. Sylvie m'attendait. Elle me conduit dans une petite pièce ou il y avait une chaise. Elle me demanda de m'y asseoir. Cette chaise ressemblait à une chaise de dentiste. Sans un mot elle commença à m'étaler une pâte verte sur la figure, laissant à peine un trou pour mes yeux et pour mes narines. Puis une autre femme arriva, elle me mit quelque chose ne mousse pour caler mes doigts de pied, puis les limât et les vernit d'un rouge vif. Pendant que cela séchait, elle fit de même avec mes doigts de main et y fixa des extensions. Quand elle avait fini, tous mes doigts étaient vernis du même rouge vif et j'avais des longs ongles finement manucurés. Dès que ce fut sec, Sylvie revint et retira d'un coup sec le masque qui recouvrait ma figure. Ca brûlait un peu et je mis mes mains sur la figure. Ma peau était maintenant douce et soyeuse. J'avais plutôt l'habitude de sentir une barde de plusieurs jours. Mais maintenant rien, je me sentais vraiment mal à l'aise mais Sylvie m'aida à descendre de la chaise et nous allâmes dans la pièce principale où je rejoins plusieurs femmes portant le même peignoir que moi.

Je m'assis sur une autre chaise, reposa ma tête sur le repose tête et Sylvie commença à m'épiler les sourcils! Avant même que je ne puisse protester, elle me dit qu'elle les retouchait juste un peu pour leur donner une plus belle forme. Quand elle eut fini de me plumer comme une poule, elle lava mes cheveux, commença à me les couper puis arriva les bigoudis et des produits aux odeurs étranges. Je passais une demi-heure sous le séchoir puis vint une fille nommée Kim qui s'occupa de mon maquillage. Quand elle eut fini, Sylvie retira les bigoudis et me recoiffa. Maman lui donna une sorte de couronne avec des perles et des fleurs blanches, elle l'installa dans mes cheveux. Cela lui pris un bon moment puis, elle retourna la chaise et je me vis pour la première fois. J'étais sous le choc ! Mes cheveux étaient coiffés en arrière avec de belles vagues, des anglaises de chaque cotés. La couronne avec les perles était au beau milieu de mes cheveux avec de petites fleurs plantées dans toutes les directions. Ma figure ne gardait aucune trace de moi. Mes sourcils maintenant plus fins, courbé se terminaient en fuseau, mon maquillage était fait à la perfection. Mes yeux étaient maquillés en prune, gris et vert clair avec un eye-liner noir, mes cils légèrement recourbés. Mes lèvres délicatement tracées du même rouge que mes ongles semblaient plus grandes. Je commençais à me poser des questions. Charles aura du mal à ne pas se sentir attiré par moi maintenant !

Quand maman et tante Marie revinrent, elles furent très étonnées, mais elles ne dirent rien quand je leur passais devant pour rejoindre la voiture. Pendant que je marchais, je réalisais que j'aimais vraiment ce à quoi je ressemblais. Tout ce que j'avais à faire maintenant c'était d'oublier que je ne suis pas une fille. Maman nous ramena à la maison et on déjeunât rapidement avant d'aller dans sa chambre. Pendant que je me déshabillais, maman commença à mettre les affaires sur le lit. On commença par la culotte. Puis le corset de satin blanc, qui fut serré au maximum pour me donner une taille 36 tout en remontant ma poitrine dans les ballonnets. Je pouvais à peine m'asseoir pour enfiler les bas de soie blanche que j'attachais à chaques jarretelles du corset.

Je me regardais dans le miroir et je fut abasourdi. Une fille avec un magnifique visage, des seins à en mourir, des jambes à n'en plus finir se tenait devant moi. Je n'ai pu m'empêcher de sourire.
" Je pense que Claire aime cela! "
" C'est évident Marie. J'espère juste qu'elle ne va pas s'enfuir pour aller se marier ce soir ! "
" C'est une mariée alors pourquoi pas ? "

Je les laissais s'amuser. La robe de mariée fut glissée au-dessus de ma tête puis elles remontèrent délicatement la fermeture éclair. Je rentrais dans mes chaussures de satin blanc, ne bougeant plus, aux bons petits soins de maman. Une fois fait, je me regardais encore une fois. Le halo de perles délicatement posées sur ma tête, mon décolleté, les fines bretelles en soie de ma robe, ma fine taille en fourreau et l'ampleur de ma robe gonflée de satin blanc mettait en évidence mon statu de mariée.
" J'ai quelque chose pour toi, Claire "
Tante Marie avança et me mis de longues boucles d'oreilles de perle et de diamants et le collier assorti. Maman utilisa un de ses plus précieux parfums et elles annoncèrent que j'étais prête.
" Tu restes là Claire, je t'appellerai quand Charles sera arrivé. "
" Mais je suis supposé le rejoindre là bas ! "
" Il a appelé et dit qu'il viendrait te chercher ici, c'est tout ce que je sais. Ne t'inquiète pas, il sera là bientôt et je t'appellerai "
Que dire ? J'attendis assise sur le lit avec tante Marie.
" Tu es exquise Claire. Une mariée dont serait fière n'importe quelle mère, et certainement n'importe quel mari "
" Merci "
" Détends-toi Claire, ce n'est qu'une fête n'est-ce pas ? "
" Alors pourquoi suis-je si tendue ? "
" C'est normal, toutes les mariées le sont "

J'entendis sonner à la porte, maman m'appela. Tante Marie m'aida à descendre avec ma robe. J'entrais dans la salle de séjour où Charles attendait en smoking. Ses yeux brillèrent à la minutes où il me vit, ce qui n'échappa à personne. Maman insista pour prendre des photos, on posa dans diverses positions sous la direction de maman. Puis j'ouvris la porte de la maison et je vis une limousine ! Elle était blanche avec trois portes sur le coté. Charles m'aida à monter et le chauffeur nous conduisit à la maison de Sophie et se stationna juste devant la porte de la maison.

Charles m'aida à sortir de la Limousine et tenant ma robe des ses mains, puis nous entrâmes dans la maison. Je m'attendais à voir Superman et Lois Lane, le prince et la princesse, mais je ne vis que des hommes en smoking et des femmes en robe de gala. Six d'entre elles portaient la même robe ! Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre, Sophie avait changé la fête costumée en faux mariage, avec Charles et moi au centre de tout cela ! Quelqu'un comme, ça à applaudir quand Charles et moi traversèrent la maison et allèrent dans le patio. Je peux dire, à la vue de la tête qu'ils faisaient tous, qu'ils étaient tous complètement stupéfaits. Mon attitude, mes cheveux si féminins, mes ongles vernis, ma taille si fine, ma poitrine si belle et si réelle, tout y faisait. Je ne n'étais pas imaginée que Sophie avait pu organiser ce faux mariage. Au début, en tant que soirée costumée, c'était drôle. Mais, maintenant ! Les garçons ne me dirent rien, mes les filles m'entourèrent, me parlant comme si je faisais partie de leur groupe.
" Tu es fantastique ! Jamais je n'aurais pu penser que tu pourrais être si jolie, jamais ! "
" Sa mère lui à donnée un nouveau nom : Claire, une fois qu'elle a vue à quel point il ressemblait à une vraie fille "
Les unes après les autres les filles me complimentèrent pour ma robe, firent des commentaires sur mes cheveux, mais Hélène qui me regardait de plus près :
" Regardez, ses sourcils ont été épilés et regardez ses ongles ! Ce sont des ongles en acrylique ! "
" Je ne vous pas le problème ? Les filles du salon de beauté m'ont dis que ce n'était pas très difficile et maman m'a dit que cela me ferait des doigts plus fins "
C'était une question innocente, maintenant toutes les filles me regardaient avec les yeux grands ouverts.
" Tu ne sais pas ? "
" Quoi ? "
" Claire, les ongles acryliques sont conçus pour durer très longtemps ! Tu peux les faire enlever, mais c'est très douloureux et cela prend beaucoup de temps! "
" Tu veux dire que ces ongles vont tenir bien après mardi ? "
Toutes les filles acquiescèrent de la tête, je sentis alors mon estomac se nouer.

Sophie passa derrière la table, frappa sur la table et dit que nous devions commencer. Charles se positionna devant l'hôtel de fortune pendant que les filles faisant office de demoiselles d'honneur me conduire à l'autre bout du patio puis sur un air de Rod Stewart elles se reculèrent et se mirent en rang laissant une allée jusqu'à l'hôtel. La marche nuptiale commença. C'était le moment d'y aller. Regardant tout le monde autour de moi qui me regardait en souriant, j'avalais ma salive quand quelqu'un me mis un bouquet entre les mains. Sans vraiment réaliser, je me voyais marcher doucement en direction de Charles un petit bouquet rond à la main. Une fois que j'atteins l'hôtel, mon chef de classe se mis à-côté de moi. Sophie se tenant devant nous commença à parler.
" Mesdames, messieurs. Nous sommes réunis aujourd'hui pour unir cette nouvelle femme, nommée Claire et Charles, le beau mec de la classe. Devant vous se tient Claire, la mariée, au début garçon malgré lui, elle s'est faite maintenant complètement transformée en fille. A-côté d 'elle se tient Charles. Le marié inattendu, probablement effrayé au début d'être le mari, jusqu'à ce qu'il voie Claire. Son cœur fut chaviré par la beauté de la mariée "
Sophie se retourna vers David et lui demanda : " Qui offre cette femme à cet homme ? "
" Moi et ma classe, lui offrons. "
" David, pouvez-vous, toi et ta classe, accepter Claire comme une femme, votre amie et une mariée ? "
" Oui, nous le pouvons "
" Charles, veux-tu prendre Claire, pour ta petite amie et ta camarade de classe, l'aimer et la chérir, sortir avec elle et la serrée dans tes bras ? "
" Oui, je le veux "
" Claire, veux-tu prendre Charles pour ton petit copain, ton camarade de classe, l'aimer et l'adorer et le forcer à te traiter en fille ? "
Je regardais autour de moi, ils adressaient tous un petit sourire. C'est un jeu après tout, non ?
" Oui, je le veux "
" Je vous déclare maintenant un couple. Que personne ici n'essaye de vous séparer ! Charles, tu peux embrasser la mariée "
Il se retourna vers moi, puis devant tout le monde, il me sera et m'embrassa tendrement. Pour la première fois sa langue entra dans ma bouche, et pour la première fois aussi et je ne le repoussais pas. Mes vœux disaient que je devais l'adorer et je tiens toujours parole.

Tous ici savaient que je n'étais pas une fille, mais personne ne dit mot quand il m'embrassa. Quand ses bras m'enlacèrent, je me laissai faire, non pas parce que c'était un jeu, mais pour une autre raison. Quand j'étais dans ma chambre à attendre Charles, je me suis regardé dans le miroir et j'ai aimé ce que j'ai vu. Au début j'avais bien une idée de ce à quoi je pourrai ressembler habillée en fille, mais je ne m'attendais pas à ce que j'ai vu quand j'étais complètement habillée et maquillée. J'ai réalisée que j'aimais être si jolie. J'aimais cette robe, tout ce maquillage et le fait d'avoir une poitrine. Pendant que Charles me serrait, m'embrassait avec la langue, je me détendais et profitais du moment. Ce soir je suis une mariée et Charles est à moi, mais juste pour ce soir. Quelque soit ce que je ressens, je redeviendrai moi-même plus tard et tout cela sera fini, il me restera le souvenir d'une soirée très intéressante et amusante.

Juste après le 'mariage', les filles m'emmenèrent dans la chambre de Sophie et me dirent de me changer. Comme je n'avais pas pris d'autres vétenents, je me doutais qu'elles avaient préparé quelque chose. Dès que la porte de la chambre se referma, Sophie, ma 'demoiselle d'honneur', et moi étions seules. Sophie sortit une robe blanche pour me changer. Hélène ouvrit la fermeture éclair de ma robe et elles m'aidèrent à la retirer.
" Mon dieu ! Regardez ! Tu as une plus belle ligne que moi ! Et une culotte en satin en plus ! "
" C'est une de mes robes, Claire. Je pense qu'elle sera plus facile à porter que ta robe de mariée "
" Merci Sophie, je te la rapporterai dès que possible, et je redeviendrai moi-même très vite. "
Sophie et Hélène esquissèrent un sourire.
" Je ne le pense pas, mais nous verrons "

Puis elle me passèrent la robe. De fines bretelles 'spaghetti' la faisait tenir, une encolure en forme de cœur exposait mes seins, une taille moulante accentuait ma silhouette. L'ourlet se terminait 5 centimètres au-dessus de mes genoux, cela allait très bien avec mes chaussures à talons blanches et mes bas blancs.

Je retouchais mon rouge à lèvre et les suivais dans le patio où Charles m'attendait. Il prit ma main pendant que la music commençait à jouer, me pris dans ses bras, et comme le veux la tradition, nous ouvrîmes le bal. Ses attentions étaient très gentilles, mais n'était-ce pas étrange pour deux garçons de danser ensemble ?

Avant que minuit sonne, tous les garçons m'avaient demandé une danse, cela m'avait donné le frisson. Charles dit finalement qu'il était temps d'y aller, il pris ma main et nous avons fait le tour pour remercier tout le monde. Puis il m'emmena dans sa voiture. La Limousine était repartie. J'espérais qu'il me conduirait directement à la maison, mais on fond de moi, je savais qu'il ne le ferait pas et j'avais raison.

Tout cela c'est passé l'année dernière. Pendant qu'on rentrait à la maison, je savais que je pourrais redevenir un garçon, mais je n'étais pas sure de le vouloir. Je n'en parlais pas à maman, mais j'ai porté une jupe et un chemisier tous les jours suivant. Après une douzaine de jours, mon sein gauche se détacha. La colle avait finalement perdu sa bataille contre la gravité. Mes ongles tenaient encore très fermement, alors j'ai retiré l'autre sein, ai nettoyé mon thorax et j'ai recollé les seins immédiatement. Maman pensant que j'attendais simplement que mes seins se décollent, ne me dis rien. Mais tante Marie qui s'y connaissait mieux, me dis qu'elle le savait. Elle me dit qu'elle en avait parlé à maman. Cela me libéra l'esprit et je lui souris. Pendant ce temps, mes cheveux avaient poussé, je suis alors retournée au salon de beauté pour les faire couper, je ressortais avec une coupe (page boy). Deux mois plus tard, deux de mes ongles ont commencé à se décoller, j'ai alors retiré les autres ongles et mes faux seins. Pour la première fois depuis un mois, je me suis habillé avec mes propres affaires, mes cheveux tirés en arrière en queue de cheval. Cela a durée environ une semaine. Maman disait que j'étais lunatique et m'emportais pour un rien, apathique et peu soigné et me demanda pourquoi. Comment lui dire ?

Charles m'appela plusieurs fois après ça, mais j'étais retourné à mon état de garçon et il se détourna de moi. Sophie est revenue me voir plusieurs fois avec des photos du mariage. Elle fut surprise de voir que j'avais renoncé à Claire. Elle me dit qu'un garçon avait vraiment envie de sortir avec moi, mais elle refusa de me dire son nom. Dans le but de me changer les idées maman me proposa d'aller faire des courses dans la galerie marchande. Pendant que nous nous promenions, je me surpris à regarder toutes les vitrines de lingerie, de jolies robes et autres. Maman s'en rendu compte mais attendit le retour à la maison pour m'en parler. Puis elle me demanda de faire revenir Claire dans ma vie. Cela me pris la journée entière, mais quand je suis ressortie de ma chambre, j'étais Claire de nouveau. Le jour suivant, j'avais mes ongles manucurés et je rendis visite à Sophie. Je lui dis que j'étais de retour et que j'allais rester. David m'appela ce soir là. Nous sommes sortis dîner, suivi un spectacle pendant lequel il m'embrassa.

David me dit que depuis le mariage, il ne pensait plus qu'à moi et que finalement il pensait pouvoir m'accepter comme une femme. Je ne possède plus de vêtements masculins. Je les ai jetés quand je me suis rendu compte à quel point j'aimais être une femme. Le tirage avait bien fait les choses, nous avions bien joué les cartes qu'on avait tirées. On m'avait donné une main pleine de cœurs et j'aime cela. Après quelques mois, mes propres seins ont remplacé les prothèses. Mes hanches sont celles maintenant celles d'une fille et j'ai maintenant une taille fine même sans corset. Quelle chance j'ai eu au tirage ce jour là !

* jeanne le 23/01/2005


Responsable du site : Lucie Sobek


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