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« », une petite histoire imaginée par divers

1 La maison rose 2 Aline Idéale tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:57 par Aline Idéale



La maison rose.
Le premier Jour

« Maintenant viens déjeuner ma chérie »
Je la suivais docilement dans cette maison remplis de bibelots en tous genres, je n'entendais presque pas le bruit de mes souliers vernis sur la moquette rouge du couloir et de l’escalier.
« Descend doucement tu n’es pas encore habituée à tes chaussures, on va dans le jardin Sylvie, j’ai tout préparé »
Je n’étais pas encore prêt à affronter l'extérieur, même derrière ces grands murs blancs j’avais peur d’être surprise et je restais prudemment au seuil de la porte.
« N’ai pas peur, on ne voit qu’une petite fille c’est tout »
Je tentais alors un pas, les talons faisaient un petit bruit mat sur les dalles, je me glissais avec précaution sous le parasol rouge et blanc.
« Quelle belle journée, nous ferons un petit tour dans le jardin toutes les deux tout à l’heure. Mais mange et fait bien attention à ta robe neuve... Comment ca va ma chérie» ?
« Je suis un peu étourdi tante Yvonne »
« C’est normal, ca ira mieux après manger »
Je sentais le vent caresser ma nuque mise à nue, mes cheveux me tiraient quand je tournais la tête et la pince du chignon me griffait un peu. Inconsciemment, je faisais une petite grimace.
« Tu t'habitueras. Comment font toutes les filles ? Attends, je vais l’ajuster »
Elle desserra un peu mon étreinte, et réajusta le chignon.
« C’est l’été, tu n’auras bientôt plus besoin de ce petit artifice, pour l’instant bois ton chocolat et mange doucement, tu es une grande fille maintenant»

Je grignotais un peu, car je n'avais pas vraiment faim, je restais sous le charme de ma nouvelle tenue, je passais en revue mentalement chaque détail de ma transformation. Les souliers qui me maintenaient le bas des pieds, les petits bas si doux au contact, le touché velouté de la doublure délicate de ma robe, ce vide entre les jambes qu’un courant d’air parfois effleurait, la ceinture qui me serrait la taille, le collier qui glissait sur ma peau à chaque mouvement de mon buste, le délicieux tiraillement de mes cheveux si blonds que je revoyais en image, et surtout cette impression de froid sur les deux faces des lobes de mes oreilles. Je savais qu’elles étaient là et j’en étais fier, sans cela, cette mise en scène n’aurait été qu’un jeu, un déguisement temporaire mais avec cette petite chirurgie, c’était comme une marque, un sceaux, j’étais des leurs.

Je m'apprêtais à les toucher mais tante Yvonne arrêta mon mouvement.
« N’y touche pas cela ne sera cicatrisé que dans une semaine, par contre à partir de demain tu devras tourner les perles sur elle-même et surtout tu ne les retire pas. après tu pourras en changer, mais pas pour l’instant »
Ah ! Elle savait y faire, mais comment avait-elle su combien cela me comblerait?
« Maintenant allons faire un tour »
Je sautais de ma chaise ravie de faire marcher Sylvie au grand air. Elle me prie le bras comme pour une promenade romantique. Je tentai une question.
«Tante Yvonne, comment tu savais pour Sylvie ?»
Elle mit un doigt doucement sur ma bouche.
« C'est notre secret, tu sais, j’ai beaucoup voyagé, et je sais beaucoup de chose. Aujourd’hui, tu resteras dans la maison, mais demain nous sortons, toi et moi en filles. J’ai beaucoup de choses à t’apprendre, tu seras bientôt une jeune fille et je dois te préparer »
Je ne comprenais qu’à moitié ce quelle venait de me dire, j’étais encore dans le jeu, un jeu fantastique où j’avais autant à perdre qu’à gagner. Mais j’avais compris que demain Sylvie allait sortir de cette maison rose et affronter le monde.

Au terme de cette promenade, tante Yvonne s'arrêta.
« Arrête-toi là, près du rosier, je vais te prendre en photo, une naissance, c’est pas tous les jours, comme çà c’est bien, mais souris, ca te rend plus jolie, voilà c’est mieux »
« Click » le moment était immortalisé.
Quand je revois maintenant cette photo, je ne peux m’empêcher d’avoir les yeux humides.
« Tourne toi, tu es une très belle petite fille, je n’en espérais pas temps, on dirait que tu portes un robe depuis toute petite.»
« Maintenant, je vais te montrer les richesses de ta chambre »
Nous retournions dans l’antre du « miracle ».
« Dans cette armoire ce sont les robes, elles sont à ta taille, mais aujourd’hui tu vas toutes les essayer car je dois prendre les marques pour les retouches »
Je voyais avec admiration toutes ces couleurs, les tissus chatoyants, la journée sera bien remplie.
« Après tout, tu dois t’habiller toute seule, je t’apprendrai à marier les couleurs et je te dirai quoi va avec quoi. Ici, ce sont les chaussures, certaines sont pour la maison. Pour aller dans le jardin, tu mettras ces espadrilles mauves, et pour la ville tu as le choix, des petites bottes pour la pluie, des chaussures blanches à lanières. Je t'apprendrai à les mettre, mais demain nous ferons du shopping, nous achèterons à tes goûts. Là, ce sont quelques bijoux sans importance, ne touche pas aux boucles d’oreilles pour l’instant, nous en achèterons plus tard si tu veux ? »

Elle savait combien cela me ferai plaisir.
« Et là, ce sont tes jouets. Ils ne sont pas tous de ton âge mais tu as du retard à rattraper. Ici, c’est ta bibliothèque. Lis d’abord ceux-là. Je t’en donnerai d’autre plus tard. Attends, je crois que tu vas l'abîmer»
Elle desserra la pince et m'ôta le chignon. Je sentais mes cheveux retomber plus légers que jamais.
« Remue la tête, je vais les repeigner un peu. Maintenant donne moi ta robe, nous allons essayer les autres.»
Je senti la douce étoffe glisser tout au long de corps.
« Essayons la bleue en velours. »
Le lourd velours retomba avec un bruit sourd autour de mes jambes.
« Elle te va bien, un peu habillé, tu la mettras pour une soirée. Tu es une vraie princesse avec ça »
« Ah oui, je dois reprendre ici et ici »
Elle enfila des épingles dans le tissu et marqua quelques coups de craies.
« Maintenant, la jaune, elle est belle n’est-ce pas ?»
Elle me serait fort autour de la taille, par contre la poitrine flottait complètement.
« Pour celle-là, il faudra te mettre au régime ma chérie, de toute façon, tu es encore euh... disons encore trop petite pour la mettre. »

Les robes se succédaient une à une, j’en avais le tournis.
« Tiens, essaye encore celle-là »
Elle était toute simple avec de petits motifs floraux, une grande jupe évasée, et un petit décolleté noir, Deux bretelles d’un centimètre la maintenait. Je me sentais bien avec, comme une seconde peau.
« Elle est parfaite ma chérie. Tu la mettras demain pour aller en ville, tiens tu mettras celle-là pour te promener dans la maison »
Elle avait un tissu moins doux mais sa coupe me maintenait bien le corps et elle n’avait pas de fermeture éclair.
« Tu peux la garder. Viens, je vais te recoiffer, je te mets seulement un bandeau, nous remettrons le chignon demain. Maintenant, promène-toi dans la maison tu es chez toi. »

Quelle journée! J’allais d’une pièce à l’autre, je fouillais dans tous les recoins de ma chambre et comme une vraie narcisse, je regardais dans chaque miroir la petite fille que j’étais devenue. Le soir arrivé, elle m’appela dans la salle de bain.
« Viens te laver avant de mettre ta robe, montre-moi tes oreilles. Je dois les nettoyer tous les jours. Il faut faire attention.»
Elle prit un petit flacon et un tampon d’ouate.
« Attention ca pique un peu »
« En effet ca réveille. » pensais-je
« Enlève la, et mets ta robe de chambre, une jeune fille ne dors pas avec ses sous-vêtements. Après, tu va te coucher, à tout à l’heure»

Encore une surprise. Elle était blanche immaculée, plus légère que tout ce que je connaissais, je l'enfilais doucement comme les autres. J’avais l’impression de m'habiller d’un nuage. Quel souci du détail cette tante Yvonne ! Comme une reine, je me rendais dans mon grand lit. Je n’avais pas l’habitude de mettre des vêtements amples sous les draps et immanquablement les trois quarts me remontaient aux épaules, je pris le bas de la robe et la glissai.

Tante Yvonne vint alors pour m'embrasser et me rassurer.
« Bonsoir, ne dors pas sur tes cheveux, étales les sur l'oreiller. Bonne nuit Sylvie, fait de beaux rêves »
C'est sur, ils allaient être beaux.

La sortie

Le lendemain, le réveil était dur. Jj’avais eu du mal à dormir car j’étalais toujours la robe de chambre à plat sur les draps. Et quand je dormais, je rêvais à chaque fois que mon père allait surprendre Sylvie et la détruire.

Encore dans ma torpeur nocturne, je mis quelques instants à comprendre ce qui gênait ma tête sur l’oreiller. Je passai mécaniquement une main pour voir s'il n’y avait pas un objet dessus, puis je la passai sur mon oreille et sentis ma petite perle bien attachée à ma chair, puis je la passai sur l’autre.

Comme un flash, toutes les images de la veille me revenaient. Je pris alors les perles entre les doigts de chaque main et les fis tourner, une sensation étrange et inconnue m'envahit, puis je palpais les petites tiges qui sortaient de chaque lobe, et en prenant les perles entre le pouce et l’index je tirais délicatement vers le bas pour sentir la tige tirer sur ma chair. Elles étaient bien attachées, et me confortaient dans ma nouvelle identité. Sylvie était bien revenue parmi nous.

Je me relevais et sentais la soie de ma robe de chambre glisser sur mes jambes et sur mes pieds. Je descendais alors à la salle à manger.
« Bonjour Sylvie, tu as passé une bonne nuit ma chérie ?»
Mon cerveau mis quelques instants pour me rendre que ce prénom m’était destiné, et je souris dès que j'eus compris.
« Assis toi il fait trop froid pour aller dehors ce matin »
Après le déjeuner, je remontais me laver et mettre la belle robe noire avec ses petites fleures des champs et ses petits plis. J’aimais bien sentir les bretelles sur mes épaules nues.
« Attends, je vais te coiffer, tes cheveux sont fragiles maintenant »
Elle remis la petite postiche, elle me manquait, elle était un peu comme un badge de policier, elle disait : "Vous voyez, je suis une élégante petite fille. La tension des cheveux me donnait confiance en moi.
« Comment ca va les oreilles ? »
Elle remit du produit, tourna chaque perle, et resserra l’attache sur chaque tige. Maintenant je les sentais bien, un peu comme deux petites pinces.
« T’en fais pas, elles se desserrent toutes seules. Je t’ai préparé ce manteau rouge et cette écharpe »

La petite mini Austin noir démarrait au quart de tour. Le long de la route je me demandais ce que les gens pensaient en nous voyant passer, une mère et sa fille de famille bourgeoise qui vont faire des emplettes sans doute.
Nous arrivâmes dans la petite ville balnéaire, le vent balayait les rues, la mini se gara en double file à coté d’une camionnette.
« Voilà, nous sommes arrivées chez Josy, elle est formidable tu verras ».
La petite enseigne moderne avec ses caractères western, surmontait la vitrine et la petite porte vitrée. De magnifiques photos de visages féminins garnissaient la devanture, et des bustes stylisés supportaient des perruques. »

En entrant, un petit carillon désuet retenti et il fallait passer à travers un ridicule rideau de plastique formée de lanières multicolores. L’air était rempli de parfum entêtant, tout l’espace était rempli de féminité exacerbée. Ce lieu m’énervait par son mauvais goût et me fascinait tout autant.

« Bonjour Josy, bonjour tout le monde. Voilà Sylvie, qui est de retour d'Allemagne», dit fièrement Tante Yvonne.
« Oh ! Comme elle est jolie, mais il faut l'arranger mieux que ça. Qu’est-ce qu’ils font en Allemagne, du tricot ? »
« Mais je viens pour ça ma chérie, je sais que tu vas me faire des miracles», répondit-elle du tac au tac.
« Tu lui as enfin percé les oreilles, elle qui ne voulait jamais, elle avait trop peur, petite nature »
« Justement, je te rends ton instrument de torture »
« Merci Yvonne. tu vois c’était pas si terrible, elles te vont très bien », dit-elle en s’adressant à moi.
« Bon Josy, tu fais le nécessaire pour Sylvie et pour moi, tu fais comme d’habitude »
Je m'assis sur un grand fauteuil noir à deux bras avec une petite tablette.
« Voyons », dis Josy en me regardant une main sur son menton et l’autre sur son coude.
« Je vais t’arranger le visage, monte-moi tes mains, elles sont fines mais dans quel état ! Il faut les manucurer. Margarette ! Occupe-toi des mains de mademoiselle. Dis-moi Yvonne, qu’est ce que c’est que cette coiffure ? Pour les autres, ça marche peut-être, mais pas à moi, c’est pas à une vielle chèvre qu’on apprend à faire des grimaces »
Je n’en pensais pas moins, tant de reproches en cinq minutes, moi qui étais encore ce matin une princesse adulée. De l’autre coté de la pièce tante Yvonne répondit.
« Je sais, je sais, ils lui ont coupé les cheveux à la Stone en Allemagne. C’est la mode parait-il. Tu lui essaieras une perruque, j’ai vu que tu en avais de nouvelles »
Josy se tourna vers moi.
« Ah ! Ma pauvre petite, c’est pas grave, ça repousse et ils sont toujours aussi beaux et clair. Je vais te choisir quelque chose de très joli, tu vas voir »
Aussi sec, une masse de pâte verdâtre m'envahit le visage, puis après une pause d’attente, elle rinça abondamment.
« Attends, je vais t’épiler, tes sourcils ont bien poussés, c'est étonnant ! », dit Josy
« N’hésite pas Josy, fais lui deux belles lignes comme tu sais les faire »

Aussitôt d’une main ferme et sure, elle m’extirpa un à un les derniers vestiges de Croc Magnons. Chaque victime était comme une épingle plantée une par une. Comme il faut souffrir pour être belle ? Mais comme cette souffrance est agréable, comme si elle représentait chaque pas qui m’avançait dans ce nouveau monde et m’éloignait de l’autre.

« Tu as des cils bien longs, je vais mettre un produit qui va les entretenir et les allonger encore. Dis-moi, Yvonne, sur un beau visage comme ça, ça me tente bien un petit maquillage de printemps »
« Fait comme pour moi Josy » dis Tante Yvonne après m’avoir fait un clin d'œil complice.

Elle m'appliqua doucement un fond de teint froid, doux comme du lait. Il sentait un parfum très féminin. Puis appliqua quelques coups de pinceaux sur les joues et les pommettes. Elle dessina avec son crayon quelques nuances rose et bleutées sur mes paupières et recourba délicatement la brosse à mascara sur mes cils. Enfin, elle sorti un rouge à lèvre d’un rose délicat et posa une touche de blanc au cœur de mes lèvres.

« Et voilà le travail, regarde-moi ça Yvonne »
« Magnifique Josy, tu t’es surpassé aujourd’hui »
« Maintenant on lui donne seize ans, à part la poitrine bien sûr » puis elle se mit à rire.
« Pas encore, mais c’est pour bientôt tu verras. », répondit Tante Yvonne un peu irritée.
« Bon, maintenant, je vais t'arranger les cheveux et retirer cette horreur ».
Elle partit de l’autre coté de la pièce. Pendant ce temps Margaret m’appliquait un joli verni rose assorti à mon rouge à lèvre. Je sentais le verni froid sécher et durcir sur chacun de mes ongles un à un. Josy revint avec une imposante masse de cheveux à bout de bras.
« Je vais choisir la couleur. C’est fou comme elle a la même couleur que toi Yvonne. Dit-moi, tu l’aurais pas un peu décoloré ta protégée ? Tu vas en faire un vraie coquette, comme toi. »
« Mais j’y compte bien » répondit Tante Yvonne.
« Ah ! voilà c’est la bonne... Je t’arrange un peu la frange, je tends bien en arrière. Regarde-moi bien Yvonne tu le feras sans difficulté demain. Je sais que tu es douée. Je fixe l’extension. »
Je sentis les épingles et les griffes se planter dans ma chevelure tendue.
« Je règle quelques mèches, et voilà. C’est bien mieux comme ça, pas vrai Yvonne. »
« C’est splendide, ça a de l’allure »

Margarette vint en courant affolée.
« Madame Yvoonne, madame Yvoonne, il y des policiers autour de votre voiture »
Tante Yvonne bondit hors de son fauteuil et courra vers la porte. Josy me parla alors doucement à l’oreille.
« Sylvie, pendant que Yvonne est sortie, je vais te faire un cadeau, elle sortit un soutien gorge garnie de deux masses molles, tiens, je te le prêtes c’est mieux que des mouchoirs. Tu me le rendras quand ta poitrine aura poussée. Vas dans la pièce à coté, je vais te la mettre. Tu ne vas pas sortir apprêté comme ça sans poitrine quand même, viens vite, si je l’avais proposé elle aurait refusé. Elle trouve ça vulgaire. »

Je pars dans l’autre pièce en faisant bien attention de ne pas tacher ma robe avec le nouveau vernis. Elle détacha les deux bretelles, ouvrit la fermeture éclair, le haut de la robe retomba comme une feuille d’automne sur mon ventre.
« Passe tes mains ici. Tu vois, je le place comme ça. Je le referme ici, voilà, et je pose bien les bretelles comme ca, maintenant je remets ta robe par-dessus et je place les bretelles sur les autres. Tu vois, c’est facile»
Ça me tendait un peu au niveau des épaules, mais quel plaisir de sentir ces masses chaudes sur ma poitrine. J’avais comme une excitation sur le bout des seins, c’était un peu comme s'ils venaient de naître.
« Voilà c’est bien mieux. Vas te regarder dans le miroir »

Je ne me fis pas prier et je vis cette fois une jolie jeune fille dans mon reflet. Je n’arrivais pas à croire que c’était moi, je ne reconnaissais même pas la Sylvie au chignon. La poitrine bien droite donnait de la prestance, et le maquillage de Josy était magique, les longues boucles de la postiche retombaient sur mes oreilles, le reste de la perruque était posé délicatement sur mes épaules. Comme c’était grisant de sentir les cheveux caresser mon dos nu quand je remuais la tête. J’étais une jolie fille comme dans les « Elles » que je regardais en cachette. Pendant un instant, je suis tombé amoureux, cela n’était pas de moi puisque je n’arrivais pas encore à me mettre à l’idée que cette image dans le miroir était mon propre reflet.

J’entendis les pas de Josy dans le hall.
« On va lui faire une surprise » dit doucement Josy.
Je sortis en relevant doucement la tenture qui isolait la pièce, un effet de théâtre en sorte.
« Oh ! ma chérie tu es magnifique »
Cette fois, c’était elle qui avait l'œil humide.
« Mais qu'est-ce que tu as fait ? Ah ! Josy je t’avais bien dit... mais je te pardonne, c’est trop beau »
Elle me prit les deux mains à bout de bras et me regarda des pieds à la tête à un mètre de distance, cette fois une larme coulait sur sa joue droite.
« C’est bien, c’est parfais Josy tu es une magicienne. Bon, tu mets tout sur ma note. Au revoir Josy, Au revoir tout le monde. Viens ma chérie »
Elle me sera fort contre son épaule.
« On va dépenser une fortune dans les boutiques », me dit-elle à l’oreille.
Et nous partions au pas course comme des va en guerre.


Responsable du site : Lucie Sobek


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