1 Une femme Françoise tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:55 par Françoise

Depuis mon plus jeune âge, je me plaisais plus en compagnie des filles que des garçons. A l'école déjà j'étais le seul garçon au milieu d'un groupe de filles, et j'aimais ça parce qu'elles avaient des jeux moins brutaux et parce qu'elle m'avait adopté sans difficulté.
Je dois dire que j'étais gracile et plutôt mignon, aussi menu que les fillettes dont je partageais les jeux. A l'adolescence, je devais rester imberbe et conserver ma voix d'enfant, ce qui ne manquait pas d'être un handicap dans ma vie de tous les jours.

Pour mes études, j'étais assez doué et c'est ainsi que j'obtins mon bac à 16 ans à peine, et que je passais avec succès l'examen d'entrée à Normale Sup. Après 5 ans j'obtins un poste de professeur de français en province, au Lycée Marseillesvayre, à Marseille, et je décidais de rester là pendant quelques années avant de devenir prof d'université.

Mon apparence d'éphèbe avait fait que j'avais été réformé au service militaire, ce qui m'avait somme toute bien arrangé.

Au Lycée je partageais mes loisirs avec un groupe de professeurs femmes au milieu des quelles je me plaisais bien. Nos sorties en bande dans les calanques ou à Cassis, nos séances de ciné et nos sorties en boite révélaient que nous avions elles et moi les même goûts.

Malgrès mes longs cheveux que je coiffais avec une queue de cheval, mes traits efféminés, et ma voix de soprano, j'étais respecté par mes élèves garçons et filles des classes de terminale où j'officiais car ma culture et ma compétence était l'objet de leur admiration!

Bref tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. J'avais un léger problème, mais je n'en faisais pas un drame, les filles me plaisaient plus parce que je m'imaginais dans leur peau, que de vouloir avoir avec elles des relations intimes. C'était a un tel point qu'à 24 ans j'étais toujours vierge.

Mes parents qui eux vivaient à Paris se désespéraient de ne pas me voir me marier, et je n'éprouvais pas le besoin de leur faire des confidences, notamment sur ma virginité. Parmi la bande de filles que je fréquentais , il y en avait deux qui étaient vraiment mes amies préférées, Martine et Monique, deux jolies lesbiennes, qui elles aussi me témoignaient un intérêt certain.

Nous habitions assez près elles et moi, elles avaient un petit appartement en commun près de Mazargues dans un petit immeuble. Un jour, un appartement un peu plus grand se libéra dans leur immeuble et aussitôt elles me proposèrent de partager les frais avec moi, me disant qu'à trois ce serait beaucoup plus avantageux, et j'acceptais de grand cœur, heureux de mettre un terme à ma solitude qui commençait à me peser.

Nous nous mimes à bricoler pour arranger cet appartement et nous en fimes un délicieux havre de repos, très féminin où nous nous plumes énormément, nous avions 2 chambres, et nos émoluments nous permirent de faire l'acquisition de meubles de très bon goût. Il fut convenu que nous ferions les corvées à tour de rôle, mes copines m'apprirent ainsi le repassage, la couture, la cuisine faisant de moi une vraie petite femme d'intérieur.

C'est en soir en rentrant que je trouvais sur mon lit un paquet avec une carte de Martine et Monique qui me souhaitaient un bon anniversaire. En effet je venais d'avoir 25 ans et c'est elles qui me le rappelaient, je l'avais oublié. Elles n'étaient pas encore rentrées, alors j'ouvris le paquet déposé sur mon lit, et surprise!!!

En effet ce paquet contenait de la lingerie féminine, un soutien gorge, un slip brésilien assorti en dentelles rose, une nuisette du même rose avec un joli déshabillé, à cela était jointe une paire de mules à hautes semelles compensées. J'étalais tout cela sur le lit et me demandais à quoi je devais ce gendre de cadeau. Et j'entendis la porte de l'appartement s'ouvrir sur mes deux copines qui rentraient. J'allais leur faire la bise comme chaque fois que nous nous retrouvions.

- Alors François, dit Martine, as-tu trouvé ton cadeau d'anniversaire ? Pas trop surpris ?
- Mais Martine, vous voulez que je mette ces affaires ?
- Oui mon chéri , dit Monique, il y a déjà un moment que nous pensons que te féminiser un peu nous permettrait d'être plus intimes
- On serait 3 lesbiennes tu comprend ? ajoute Martine
- Mais je ne me suis jamais travestie de ma vie, ça me fait un drôle d'effet de savoir que ce cadeau est pour moi!
- Attend François, on a ramené un foie gras et du champagne pour ton anniversaire, et un joli gâteau avec 25 bougies. Et nous avons bien l'intention de faire la dînette entre nous, et vêtues de la même façon!
- Vous croyez ? Ben, on peut toujours essayer, après tout nous sommes entre nous.
- Oui François, tu vas passer dans la salle de bains avec Monique qui va s'occuper de toi pendant que je prépare notre petite fête!

Et c'est ainsi que je me suis retrouvée dévêtu par Monique, elle s'absenta un court instant avant de revenir avec un flacon et deux prothèses en silicones qui étaient des seins. Elle les appliqua sur ma poitrine après les avoir enduit au pinceau d'un produit qui était dans le flacon et qui en fait était une colle spéciale. Après avoir masqué avec un fond de teint spécial, je me retrouvais avec une magnifique poitrine que je ne me lassais pas de contempler dans la glace. Elle me mit alors le soutien gorge et tandis que je passais le slip, m'apporta la nuisette et le déshabillé. Elle me défit ensuite ma queue de cheval et mes longs cheveux tombèrent sur mes épaules. Puis ce fut le maquillage, fond de teint, poudre compacte, blush, mascara et eye liner, et petit à petit, je disparus pour laisser place à une jeune femme très féminine.

- Eh voilà, tu n'es plus François, bonsoir Françoise. Alors qu'en penses-tu ?
J'étais très troublé et je me sentis vraiment femme, et de plus heureux dans cette nouvelle peau, je veux dire heureuse!

Nous sortîmes alors toutes deux de la salle de bain, j'avançais avec prudence sur mes hauts talons auxquels il allait falloir que je m'habitue.
- Alors enfin françois est devenu Françoise, bravo pour ce chef d'ouvre Monique !
- Tu le penses vraiment Martine ?
- Oui Françoise, tu es devenue notre chérie à toutes les deux!
- Allez les filles, à table!
Ce fut alors le plus bel anniversaire de ma vie, nous bûmes beaucoup, et chancelante je m'endormi entre mes deux égéries, après avoir subi les plus folles caresses.

Le matin du lendemain, c'était un dimanche, je m'éveillais seule dans le grand lit la bouche pâteuse, les deux filles étaient en train de déjeuner. En nuisettes toute les trois nous avions l'air d'avoir un genre d'uniforme, une vert d'eau, une bleu pastel et moi en rose. Et là je m'aperçus que je me sentais merveilleusement bien en femme.

- Alors petite Françoise, pas trop la gueule de bois ?
- Si, je me sens un peu vaseux Martine
- Vaseuse Françoise, vaseuse, tu dois prendre l'habitude de parler de toi au féminin maintenant que tu fais partie des nôtres!
- Mais Monique, quand cette habitude va devenir trop forte, comment je vais me comporter quand je serai en homme?
- Parce que tu veux continuer à vivre en homme ?
- Attendez toutes les deux, hier soir je ne soupçonnais même pas que je pourrais un jour vivre en femme, alors tout ça va trop vite pour moi !
- Tu vas pouvoir t'y habituer, ma chérie car les prothèses en silicone que j'ai collée sur ta poitrine sont fixées de façon permanente pour une durée de 8 jours, et ne peuvent être enlevées avant sous peines de graves dégâts cutanés.
- Comment vais je faire avec cette poitrine proéminente pour donner mes cours la semaine prochaine , Monique ?
- Tu ne donneras pas de cours, voilà tout!
- Comment ça ?
- Ben je vais faire venir un docteur que je connais pour te faire un arrêt de travail, voilà tout ! Mais avec autorisations de sortie car il va falloir t'acheter quelques effets, ne serait ce que quelques robes, jupes, chemisiers et teeshirt, chaussures, bas et autres culottes et sous tifs. En attendant Martine qui a à peu près la même taille que toi va te choisir une tenue adéquate.
- Pour fêter ça Françoise, nous t'invitons au restaurant, déjà ça te permettra de prendre confiance en toi!

Et c'est ainsi qu'après avoir fait ma toilette, m'être livrée à nouveau aux mains expertes en maquillage de Monique, et vêtu d'un tailleur rose prêté par Martine, avec un sac à main et des escarpins, j'accompagnais mes deux copines vers un restaurant de la porte Maillot, et je m'aperçu que je n'avais aucun problème pour passer en femme !

C'est ainsi qu'une nouvelle vie commença pour moi.

Je mis donc en maladie avec la complicité du médecin qui après m'avoir examinée, me conseilla de voir un psy puisque j'avais le temps. J'appris par une revue qu'il existait une possibilité de devenir femme après une opération remboursée par la sécu, si on avait obtenu l'accord d'un psy au bout de 2 ans de consultations environ. Je pris rendez-vous avec le recteur de l'université que j'aillais voir, habillée en femme évidemment, et lui fis part de mon désir de changer de sexe. C'était un homme compréhensif et j'obtins de me mettre en longue maladie pendant toute la durée de ma mutation, c'est à dire 5 ans environ.

Quand j'annonçais cette nouvelle à mes copines elles furent ravies et décidèrent de m'accompagner durant tout ce laps de temps. C'est ainsi que je devins la jolie femme que je suis maintenant en n'ayant pratiquement aucun problème.