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« », une petite histoire imaginée par divers

1 Souvenirs d'enfance Aurore tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:40 par Aurore

En rangeant mon grenier, aujourd'hui, je suis tombée sur de veilles photos. En y regardant à plus près, j'ai reconnu sur l'une d'elle, ma mère aujourd'hui décédée. Près d'elle, sur cette photo, figurait un jeune garçon. Au verso, une phase manuscrite indiquait "moi et mon fils Claude juillet 1964 ".
Ainsi, c'était moi ce petit garçon alors âgé de quatre ans. Moi qui quatre ans plus tard allait commencer à devenir une gamine.

Les souvenirs m'assaillent maintenant, et je me vois à l'âge de huit ans, le jour où mon père disparut dans un accident de voiture nous laissant seuls Maman et moi. Je me revois, quelques jours plus tard, surpris par ma mère, déguisé en fille, dans le grenier de la maison. Je me revois, lui avouant que j'aimais m'habiller en fille, que je ne me sentais bien que dans des vêtements féminins. C'est alors, qu'elle m'avait confiée qu'elle avait toujours souhaiter avoir une fille et que le jour de ma naissance, elle avait été un peu déçue d'avoir un garçon contrairement à mon pauvre père qui lui était fier de présenter son rejeton mâle à tout son entourage.

De ce jour, ma vie à basculée, Maman m'a habituée à m'habiller au féminin. Toutes mes affaires de garçon ont été brûlées. Maman m'a acheté des petites culottes, des robes, des rubans pour mettre dans mes cheveux, qu'elle a volontairement laissée pousser. Aux yeux de Maman je suis devenue Claudine sa petite fille. Pour Maman, le petit garçon n'avait jamais existé.

On était fin juin, l'école venait de finir, je dois dire que j'ai passé toutes mes vacances en filles, et que je crois bien que j'aie adoré cela. Nous étions en pleine campagne et de ce fait il était plutôt rare d'être dérangé par un visiteur quel qu'il soit. Un jour, Maman m'acheta un vélo de fille, à ma taille, et de ce fait, cela nous permis de faire des promenades dans la campagne environnante, ma mère n'ayant pas son permis de conduire.

Pour mon anniversaire, au mois d'août, elle décida de me faire une surprise. Pour ce faire, nous étions parties de bon matin pour la ville voisine à bicyclette, faire du shopping dans les magasins. Je dois dire que ce jour là, ma mère me gâta plus que jamais, elle m'acheta plusieurs robes, des collants, des sous-vêtements, mais ce qui me combla le plus, ce fut l'instant ou nous entrâmes dans une bijouterie. Maman avait décidé de m'offrir des boucles d'oreilles. Je sortis du magasin, les oreilles en feu, mais très heureuse de me sentir encore plus féminine avec deux beaux anneaux d'or qui se balançaient de chaque côté de ma tête.

Avant la rentrée scolaire, Maman avait décidé de déménager pour une autre région, et de ce fait elle avait cherché et trouvé un travail dans une ville assez éloignée de la campagne de ma prime enfance. Elle avait dans la tête de m'inscrire dans une école de filles, et de ce fait ne voulait pas habiter dans un endroit où quelqu'un aurait put me reconnaître. Quand ma mère décidait quelque chose, elle arrivait toujours à ses fins, et c'est ainsi qu'à partir de cette année là, j'étais inscrite dans une école de filles, en tant que Claudine, et comme toutes mes autres compagnes, je portais un uniforme : jupe plissée bleue, chemisier blanc, chaussettes blanches, chaussures noires, veste bleue et bandeau bleu dans les cheveux.

Pour plus de sécurité, Maman avait réussi à fabriquer un petit appareil avec un grand morceau de sparadrap qui permettait de cacher mon sexe de garçon même sous un maillot de bain car il nous arrivait parfois d'aller à la piscine avec l'école. Ce petit appareil si bien fait plaquait mon petit robinet entre mes cuisses et avait un petit trou bien placé, que je pouvais faire pipi comme une fille sans éveiller les soupçons pour le cas où on m'aurait surprise.

La visité médicale n'était pas obligatoire à l'école, il suffisait d'apporter un certificat médical de son médecin traitant pour y échapper. Maman arrivait toujours à se procurer un tel certificat avec un médecin complaisant qu'elle avait mis dans la confidence.

Arrivée, à l'âge de l'adolescence, ma mère jugea que le moment était venu pour moi de prendre des hormones. Aussi, un soir, Maman et moi nous nous rendîmes au cabinet de notre bon médecin qui après examens me prescrivit des anti-androgènes, des oestrogènes et de la progestérone. Au bout de quelques mois, les premiers effets du traitement se firent sentir. Mes seins commencèrent à faire leur apparition, mes tétons devenaient sensibles, ma peau était plus douce. Mes hanches commencèrent à se dessiner, mes fesses prirent un peu d'ampleur et le plus important, mes poils n'ont jamais poussé et j'ai toujours eu un aspect féminin comparable à mes amies de l'école. Si ce n'était le petit truc que j'avais dans ma culotte, je commençai vraiment à ressembler de plus en plus à une femme avec ma chevelure longue et ondulante.

C'est vers cette époque, que j'ai eu ma première expérience avec un garçon. Je ne veux pas dire une relation sexuelle mais un flirt. Cela c'est passé lors d'une boum que notre classe avait organisé pour fêter la fin de l'année scolaire. Ce soir là, Paul m'avait invité à danser une série de slows, et naturellement ce qui devait arriver arriva. Pendant la danse, mon cavalier se montra très entreprenant, et je l'avoue, je me suis laissée faire avec appréhension au départ, puis très heureuse de la tournure que prenait la suite des événements.

Sentir les caresses de Paul sur mes hanches, savourer sa langue lors des baisers fougueux qui nous enlaçait, vraiment j'étais aux anges, et j'aurai voulu que la soirée dure une éternité. Mais malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, et il fallut se séparer ce soir là. Inutile de dire que j'en ai rêvé toute la nuit qui suivi. Notre idylle dura plusieurs mois, mais Paul devenant trop entreprenant, et comme je ne voulais pas lui avouer que je n'étais pas une vraie " nana " il finit par se lasser et il me plaqua. Je me souviens que j'ai beaucoup pleurer à ce moment là.

Plus tard, j'ai eu plusieurs petits flirts encore, mais jamais je n'ai été jusqu'à l'acte sexuel. A chaque fois, je prétextais que j'avais mes règles, et que je ne pouvais pas. Je ne voulais surtout pas que mes petits copains s'aperçoivent que je n'étais pas une fille tout à fait comme les autres. Mes amies avaient depuis longtemps sauter le pas et me charriaient lorsqu'on en parlait.

Ayant atteint ma majorité, Maman décida qu'il était temps pour moi de devenir une vraie femme. Elle pris rendez-vous avec notre bon médecin qui nous orienta vers une clinique privée qui avait déjà procédée à des opérations de ce genre. Heureusement pour moi, le chirurgien jugea que vu mon aspect féminin avancé, il ne fallait pas attendre pour m'opérer. L'intervention eue lieu une semaine plus tard. Tout se passa le mieux du monde, mais je mis quand même plusieurs semaines à me remettre des suites douloureuses de cette opération.

Enfin, j'étais une vraie femme dans mon corps et cela m'était fort agréable, mais un problème subsistait quand même, et pas des moindres, mes papiers étaient toujours au non de Claude X de sexe masculin. C'est à cette époque, que je fut convoquée par l'armée pour faire mes "3 jours " qui comme chacun le sait, était en France la sélection pour faire son service militaire. Quand il me vit arriver, avec ma robe perchée sur mes talons hauts, sentent un parfum qui n'avait rien de masculin, et maquillé comme un mannequin, l'adjudant-chef cru qu'il allait défaillir. Il tirait une langue comme le loup de Tex Avery, et bredouillait derrière ses moustaches. Mais quand je lui présentais mes papiers il ne savait plus quoi penser. Il me dirigea vers le capitaine, en ne sachant plus s'il devait me dire monsieur ou mademoiselle. Le capitaine lui non plus ne savait plus quoi penser, et en désespoir de cause, me confia au médecin-chef qui lui n'alla pas par quatre chemins.
- " Bien, ainsi mademoiselle, serait un homme d'après ses papiers ? "
- " Non, je suis une femme, mes papiers sont erronés, depuis que je suis toute petite, on se trompe sur mon compte, et tout cela à cause d'un secrétaire de mairie qui a mal fait son boulot "
- " Bien, dans ce cas nous allons vérifier cela, déshabillez-vous mademoiselle ! "
- " Que je me déshabille ? "
- " Oui ! Et ne discutez pas ! "

Puisqu'il en était ainsi, je lui obéi, et je dois dire que je mon visage s'empourpra de me trouver ainsi nue devant ce colonel qui lui n'en perdait pas une miette. Le médecin m'ausculta sous toutes les coutures, et même plus, et il finit par se rendre à l'évidence, j'étais bien une femme.
- " Mademoiselle, je suis vraiment désolé, je suis confus, et croyiez que si je pouvais faire quelque chose pour vous, je n'hésiterais pas. "
- " Vraiment, alors dans ce cas, peut être que vous pourriez intervenir pour que mes papiers soient en conformité avec mon sexe "
- " Et bien oui, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous ne soyez plus ennuyée avec ces problèmes d'identité "
Je ne sais pas comment il s'y est pris, mais le fait est que quinze jours plus tard, j'étais convoquée à la mairie de mon domicile, pour recevoir mes nouveaux papiers, avec les excuses du maire qui lui, n'y était pour rien dans mes malheurs.

Plus tard je rencontrais celui qui devait devenir mon mari et me rendre heureuse pour le reste de mes jours.


Responsable du site : Lucie Sobek


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