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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par divers

1 Une certaine dame Françoise tvq@femmes.net 27-10-2004, 15:28 par Françoise

Chapitre 1

Je suis née à Limoges, une des villes de la France profonde. Lorsque je me penche vers mon passé, mes premiers souvenirs remontent à l'âge de 4 ou 5 ans. Je revois un petit garçon, choyé par ses parents, un père industriel et une mère qui de ce fait était une maîtresse de maison accomplie. Mes parents possédaient dans l'avenue Baudin, une grande maison bourgeoise, genre hôtel particulier, comme on en construisait encore au 19° siècle, entouré d'un parc de près de 2000 m2 ce qui, en pleine ville était plutôt rare.

Bref tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant comme on dit la roche Tarpéienne était près du Capitole.

Je me revois très bien, seul à la maison, même la bonne n'était pas là, partie voir sa sœur. Je pénétrais dans la chambre de mes parents, mu par une envie irrésistible. J'avais 10 ans, grand pour mon âge, donc très mince. J'avais beaucoup d'admiration pour ma mère qui portait avec élégance des tenues souvent très sexy, et je ne pus m'empêcher d'ouvrir son armoire et sa commode. Je restais en admiration devant toutes ces lingeries, dans le tiroir. Je m'étais déshabillé, et m'empressais de me vêtir d'une culotte de satin noir en dentelle, et d'un soutien gorge assorti dont je remplis les bonnets avec des bas entassés dans le tiroir. Dans l'armoire penderie, je trouvais une magnifique combinaison que je passais aussi et une robe moirée à volants. Mes cheveux assez longs me permettaient de me passer de perruque et ma mère n'en avait d'ailleurs pas. J'allais vers la salle de bain où je trouvais dans son tiroir un tube de rouge à lèvre dont je m'appliquais à me le passer sur mes lèvres, et une petite boite de rimmel que je passais sur mes cils.

J'étais déjà presque de la taille de ma mère, et je mis aux pieds une paire de chaussures à hauts talons, puis allais m'admirer devant la glace du couloir, et là je connu mon premier émoi. Je me sentais soudain si bien en femme ! Hélas l'heure s'avançait, et je dus quitter ces choses merveilleuses, me débarbouiller pour effacer toutes les traces de maquillage et ranger soigneusement toutes les affaires que j'avais dérobées pour me parer.

C'est comme ça que tout a commencé.

Alors je pris l'habitude de m'habiller avec les affaires de ma mère dès que je savais ne pas risquer d'être surpris. Je me rendis compte que je me féminisais en étant toujours avec les filles à l'école et rarement avec les garçons dont je trouvais les jeux très brutaux. J'avais une copine préférée, Colette une jolie petite blonde de mon âge, j'avais déjà 12 ans à présent. Nous nous isolions dans la cour de récréation et nous passions notre temps à discuter ensemble. Un jour je finis par lui avouer mon fantasme, et j'eus la merveilleuse surprise trouver auprès d'elle une compréhension à laquelle j'étais loin de m'attendre. Je finis par devenir son ami intime, sans aucun autre désir bien sur que de l'avoir auprès de moi. Je parlais d'elle à ma mère qui ne vit aucun mal à ce qu'elle vienne à la maison et que j'ailles également chez elle. Sa mère divorcée de 40 ans, une très belle femme était psychiatre et avait donc une très bonne situation, ce qui suffisait à tranquilliser mes parents.

Ainsi deux ou trois fois par semaine, tantôt chez moi, tantôt chez elle, nous prîmes l'habitude de faire nos devoirs en commun après les cours. Mais déjà il se passait autre chose de plus difficilement avouable.

Colette voulant me faire plaisir me pris en main et j'eus vite l'habitude de revêtir les tenues qu'elle possédait, et elle m'appris tous les petits trucs d'ados que nous étions. Alors j'arrivais chez elle, vite elle me passait une de ses petites culottes, une brassière et une robe ou une jupe et des chaussures de fillettes, c'était parfait nous avions la même taille. Et je passais ainsi en fillette des heures délicieuses auprès d'elle, nous faisions nos devoirs et c'était pour moi un vrai déchirement lorsque je devais me remettre en garçon pour rentrer à la maison.

Un jour sa mère qui était rentrée plus tôt que prévue nous surpris tous les deux. J'étais rouge d'émotion, mais tout de suite avec beaucoup de tact elle m'expliqua qu'elle n'était pas du tout surprise, et qu'elle se doutait de mon penchant féminin. Évidemment je n'avais pas réfléchi au fait qu'une psychiatre était plus douée que n'importe qui pour tout deviner. Et là je connus mon vrai bonheur. Emmy, c'était son prénom fit pour moi plus que je ne pouvais l'imaginer.

Elle voulut savoir si ma mère était au courant de mon penchant pour le travestissement et me demanda si elle pouvait en parler avec elle. Colette insista alors, et je finis par lui donner mon accord, c'est alors qu'elle téléphona à ma mère pour l'inviter à venir me chercher et à prendre l'apéritif.

Comme très souvent mon père étant absent, maman vint chez ma nouvelle amie Emmy. Elle avait voulu que je reste en petite fille, et Colette et moi sur sa demande étions restés dans sa chambre.

A un moment j'entendis une conversation entre les deux femmes dans le couloir et maman entra dans la chambre.

Après un petit moment d'hésitation en contemplant sa petite fille ou ce qui semblait l'être, elle m'ouvrit les bras et je me réfugiais contre elle en pleurant.

Emmy et Maman se mirent d'accord pour m'autoriser désormais à m'habiller comme je le souhaitais tant chez elle que chez nous, mais maman me dit de ne surtout pas en parler à mon père, craignant ses réactions de macho, nous étions désormais 4 dans le secret 2 femmes, ma copine et moi.

Deux ans passèrent ainsi, et dès que je rentrais chez moi ou que j'allais chez Colette, j'étais habillée comme une vraie petite fille, maman m'avait acheté tout ce que je désirais et j'avais plusieurs tenues, un nécessaire à maquillage et une jolie perruque blonde, à 14 ans pour mon anniversaire j'eu droit à deux seins en silicone qui vinrent parfaire ma silhouette. C'est alors qu' Emmy conseilla à Maman de m'amener chez sa gynéco, arguant qu'à 14 ans il était grand temps de commencer à me faire prendre des hormones, si on voulait que mes formes féminines se développent. Et c'est ainsi que je commençais un traitement assez poussé.

Papa perdu dans son métier d'industriel ne s'aperçut bien sûr de rien. J'avais cessé de grandir, ma poitrine se développait et mes hanches s'arrondissaient, quand j'étais en fille, personne n'aurait pu deviner que je ne n'en étais pas tout à fait une. Maman, Emmy et Colette aussi d'ailleurs m'appelaient Françoise et je succombais à ces joies féminines de me contempler dans les vitrines, car nous sortions ensemble, et aux regards que les garçons commençaient à jeter sur moi. Sur le plan de mes études cela évidemment marchait moins bien et je dus redoubler ma 3° sous les lazzis de mon père.

J'avais à 16 ans une très jolie poitrine, que je devais comprimer avec une bande élastique, qui me faisait d'ailleurs de plus en plus mal. Maman résolut alors d'en parler à mon père, puisque c'était désormais inévitable j'allais vraiment devenir une jeune fille.

Un soir, elle me demanda de m'habiller et nous choisîmes ensemble un tee shirt assez décolleté allant avec une mini en velours noirs, des bas clairs et des chaussures à talons bottier, et comme malgré les observations de mon père j'avais laissé pousser mes cheveux, maman m'a mis des rouleaux et me coiffa , un soupçon de maquillage, bref une parfaite jeune fille, et mon père arriva.

Nous étions assises, ( je dis bien assises car désormais je parlais de moi et je pensais à moi au féminin), mon père entra et ce fut la catastrophe!

Il me renvoya dans ma chambre en me disant de me changer immédiatement, et ne voulut rien savoir, je fus chassée de la maison malgrés les larmes de ma mère. Je restais habillée comme je l'étais , fis une valise de mes effets féminins et abandonnant toutes mes affaires de garçon, je me rendis chez Emmy et Collette, ma valise à la main. Bien sur quand elles furent au courant de ce qui m'arrivait, je fus accueuillie comme une 2° fille par Emmy qui ne voulut pas entendre parler de m'abandonner à mon triste sort.

Le lendemain, maman vint nous apprendre qu'après une violente dispute avec mon père ils avaient décidé de se séparer. Maman dont les parents décédés lui avait laisser une certaine fortune personnelle avait décidé de divorcer et de se consacrer à moi. Nous vécûmes dès lors dans un appartement qu'elle avait loué place de la République, et je fus désormais une jeune fille à part entière, retirée de l'école où j'étais, je pris des cours de secrétariat par correspondance. Emmy et Colette, et maman et moi déjeunions très souvent ensemble, et tout notre entourage ignorait que je n'avais pas toujours été la jeune fille que j'étais devenue.

Chapitre 2

A 16 ans, j'étais devenue une très jolie jeune fille, mes cheveux blonds mi longs remplaçaient avantageusement la perruque dont désormais je n'avais plus besoin. Mes formes féminines faisaient jeter vers moi les regards concupiscents des garçons que nous croisions dans la rue et les regards souvent envieux des jeunes filles. Moi, j'étais ravie de me montrer sous ce jour séduisant et j'étais la plus heureuse des jeunes filles.

Cependant il me restait entre les jambes ce sexe de garçon, devenu minuscule, à tel point que j'étais obligée de m'accroupir pour faire pipi puisque je ne pouvais plus rien contrôler, mais très gênant quand même pour une jeune fille. Emmy et Maman m'avaient avertie que je devrais me faire opérer pour en finir avec ce lambeau de chaire inutile qui ne donnait plus aucun désir à sa légitime propriétaire. Mais je devais attendre ma majorité. Maman et moi, avions pourtant pris contact avec un chirurgien londonien, qui à l'époque était la sommité mondiale des opérations de changement de sexe. Celui-ci nous avait annoncé que dès que j'aurais atteint l'âge légal, il se ferait un plaisir de procéder à l'ablation de mon minuscule pénis, qu'il avait tâté pour se rendre compte et la confection d'un vagin et d'un clitoris plus conforme à la beauté de la jeune femme que j'étais en train de devenir. Il était d'ailleurs confondu d'admiration devant mon apparence et mes formes dont j'avais toute nue fait l'offrande de ma féminité. Son étonnement était surtout en contemplant la merveilleuse poitrine dont j'étais désormais dotée, deux gros seins laiteux qui ne devaient rien à la chirurgie, mais dont les hormones avaient été la magique confectionneuse.

En rentrant de Londres, maman et moi racontâmes tout à Emmy et Colette, et nous reprîmes le cours normal de notre vie tranquille, dans cette France profonde où se situait Limoges.

Deux ans passèrent ainsi, j'avais fini mes cours de secrétariat et pouvait envisager sans crainte mon avenir professionnel, et à 18 ans avait acquis le droit de me faire opérer. Maman et moi repartîmes pour Londres. Je fus hospitalisée par le professeur Brian Parys, dans sa clinique des " Bleuets " où Maman disposa d'un lit d'accompagnement, ce qui me rassura tout à fait pour l'opération majeure que j'allais subir.

Après une pleine journée de testes et examens divers le professeur m'appris qu'on m'opérerait le lendemain matin. Je dois avouer que sans les calmants qui me furent administrés, je n'aurais sans doute pas dormi de la nuit. Mais heureusement tout avait été prévu et je finis par dormir confiante. Ce que j'ignorais, c'est que la dose administrée, non seulement me permettrait de dormir la nuit, mais suffirait à couvrir l'anesthésie nécessaire à l'opération.

Quand je me réveillai, j'étais étendue dans mon lit, les poignés sanglés et ligotés après les montants métalliques du lit et une effroyable douleur dans le bas ventre. Douleur si forte, que je ne pus m'empêcher de gémir, Maman à mes cotés, essuyait sans relâche les grosses gouttes de sueur qui mêlées aux larmes de douleur envahissaient mon visage.
L'infirmière arriva alors avec le médecin:
- Alors comment va notre adorable petite patiente? dit-il avec l'accent charmant qu'il conservait quand il parlait Français
- Elle souffre atrocement du bas ventre, Docteur !
- On va soulager un peu ça, petite Madame! Margaret, please ....
L'infirmière me fit alors une piqûre de morphine, et avec 2 cachets je m'endormis presque aussitôt.

Huit jours passèrent ainsi, en souffrances alternant à des périodes de calmants et de soins intensifs, j'avais désormais les bras libres, et j'appris que si j'avais été attachée, c'était pour m'empêcher de faire des bêtises. Deux patients, paraît-il, avaient mit fin à leurs jours en sautant par la fenêtre. Et je pus ainsi constater que celle-ci était munie de solides barreaux.

Le ventre encore bandé, vêtue d'une chemise de nuit un peu disgracieuse et d'un peignoir épais en laine des Pyrénées, je pus faire mes premiers pas dans le couloir. Maman ne me quittait pas d'une semelle, et c'est là que je m'aperçu que loin d'être seule, j'avais une dizaine de compagnes qui comme moi avaient été récemment opérée.

Certaines, âgées de plus de 40 ans, avaient encore malgré leur nouveau sexe une apparence assez masculine, et j'appris ainsi qu'elles devraient subir encore d'autres interventions esthétiques, et je sus que grâce à mon traitement hormonal assez poussé et à l'adolescence, je figurais parmis les privilégiées dont la vaginoplastie était la seule intervention chirurgicale nécessaire. Nous n'étions d'ailleurs que 2 filles dans ce cas, Christine une Belge de mon âge, et moi. Bien sûr, nous liâmes connaissance et ne tardèrent pas à devenir amies, d'autant plus que comme moi Christine était accompagnée de sa maman. Les deux femmes du même âge se racontaient les problèmes qu'elles avaient connus avec leurs filles respectives, mais contrairement à moi, le père de Christine avait été très compréhensif avec elle, et c'est ainsi que nous fîmes sa connaissance.

C'était un personnage truculent, un fabriquant de chocolat de la banlieue Bruxelloise, une sorte de géant, plein de bonhomie, auquel maman et moi trouvèrent tout de suite toutes sortes de qualités et c'est ainsi que nous fûmes invitées Maman et moi à passer quelques jours dans la magnifique villa qu'ils possédaient près de Bruxelles.

Cette halte, nous fis le plus grand bien, l'accueil plein de gentillesse qui nous fut réservé ne manqua pas de nous toucher, et je passais de longues heures alanguie avec Christine, ma nouvelle amie, devenue ma confidente, et qui me comprenait si bien, ayant vécu les mêmes tribulations que les miennes.

Nos mamans ne pouvaient s'empêcher de se féliciter de leur progéniture, nous étions deux jeunes femmes graciles et jolies Christine la brune et Françoise la douce blonde. Notre convalescence prenait fin, nos différents pansements nous étaient peu à peu ôtés, et un soir après le passage du médecin de famille des Beulemans ( c'était le nom de nos nouveaux amis, nous eûmes le droit de nous contempler. Nues, cote à cote devant la psychée de la chambre de la maman de Christine, nous purent enfin admirer nos nouveaux sexes. Et nous fumes saisies du même vertige, dans les bras l'une de l'autre, telles deux odalisques, devant nos mères ravies, comme deux roses à peine éclose, pâmées de bonheur, nous vécûmes un des plus beau moment de notre existence.

Monsieur Beulemans se crut obligé de rentrer, et le même geste de pudeur nous étreint alors, les mains masquant plus ou moins bien nos seins et notre nouveau sexe caché par une courbure toute féminine.
- Robert, tu vois bien que tu troubles ces jeunes filles ! - Mais maman, il n'y a aucun mal, Christine est ma fille quand même et Françoise pourrait l'être aussi, et elles sont si jolies que je ne regrette pas d'avoir troublé leur pudeur!

Les jours passaient ainsi, dans le plus grand bonheur, mais Emmy nous appelait tous les jours et réclamait notre présence, nous dûmes nous résigner à quitter les Beulemans et à rentrer à Limoges.

Chapitre 3

Et nous prîmes le train pour Limoges. En arrivant à la gare des Bénédictins nous eûmes l'agréable surprise de retrouver Emmy et Colette qui nous attendaient.
- Françoise, tu es de plus en plus ravissante, et à voir ton visage je devine le bonheur qui est le tien d'avoir achevé ta transformation!
- Merci Emmy, c'est vrai, je suis la plus heureuse des jeunes filles.
- Vous allez venir à la maison toutes les deux, je vous ai préparé un repas de fête pour célébrer ce retour victorieux. D'ailleurs vous coucherez chez nous ce soir, parce que ma chère Huguette, je n'ai fait allumer le chauffage que cette après midi!
- Emmy, je devine que tu l'a fais exprès, et je te pardonne car je sais que tu désires satisfaire ta légitime curiosité voulant connaître tous les détails de notre aventure à Françoise et à moi !
- Et moi aussi, dis Colette, j'ai hâte de voir comment ma petite copine Françoise est faite maintenant, après cette douloureuse et longue opération.

Sorties de la gare, nous nous dirigeâmes vers le parking ou Emmy avait garé sa DS19, et nous engouffrâmes dans la voiture. Le cours trajet de la gare à la rue Jean Jaurès où habitaient Emmy et sa fille fut parcouru en moins d'un quart d'heure, et avec nos sacs de voyage, nous entrâmes dans l'appartement d'Emmy.
- Pendant que Colette et Françoise partageront la même chambre, Huguette tu coucheras avec moi!
Maman puis moi passâmes un bon moment chacune dans une salle de bains à nous remettre dans un bon bain chaud des fatigues du voyage.
Et j'entendis frapper à la porte de la salle de bains de Colette dans laquelle j'étais. Nue, j'ouvris la porte et je pus contempler le regard d'admiration que ma copine jetait sur mon corps et surtout sur ma nouvelle fente que j'exhibais sans pudeur et même avec la fierté que l'on devine !
Le regard de Colette, était vraiment une récompense pour moi, enfin j'étais une femme finie, et non une chrysalide pas encore papillon.
- Que tu es belle ma Fanfan, quels succès tu vas avoir, comme je suis contente !
- Tu sais ma chérie, que tu m'as terriblement aidé dans les débuts de mon aventure, et que sans toi je ne serais pas devenue celle que je suis.
- Comme tu as du souffrir, quel courage il t'a fallu !
- Attend Coco je vais tout te raconter mais comme je sais qu'Emmy va tout vouloir savoir aussi, attendons d'être toutes les quatre et tu vas tout savoir.
- Je t'ai acheté un petit ensemble avec maman, je l'ai mis sur le fauteuil dans la chambre, il est assez sexy, j'espère qu'il te plaira, en attendant passe ce déshabillé.
Nous entrâmes alors dans la chambre de Colette, et je vis en effet posé sur un fauteuil un tailleur vert avec une mini , mais je n'eus pas le temps de m'en occuper, on frappa à la porte.
C'était nos mamans.
- Alors Françoise, ça t'ennuie de te dénuder pour qu' Emmy voit la magnifique femme que tu es devenue ?
- Non Maman. Je suis tellement heureuse et fière que c'est un vrai plaisir pour moi.

Alors, toute nue devant les trois femmes je pus me faire admirer sous toutes les coutures, et Emmy ne cacha pas son admiration pour le travail réalisé par le chirurgien, je m'étais assise, jambes écartées sur le lit, montrant la jolie fente qui partant de mon pubis parcourait mon périnée. Mes deux globes laiteux si fermes et si coquins avec leur façon de tendre le bec, j'étais devenue vraiment une odalisque faite pour l'amour.
- Tu sais ma petite Françoise que tu vas vraiment avoir un succès fou, tu es aussi jolie que ma Colette, maintenant, et ce n'est pas peu dire. Bon, les filles nous allons passer à table dès que vous serez prêtes, à tout de suite.

Alors je me fis belle, un ensemble tanga, soutien gorge, caraco, vert tendre, joliment agrémenté de dentelles, des dim up, je passais la mini verte et la veste cintrée qui l'accompagnait et je pus contempler dans la glace le résultat dont je n'étais pas peu fière, mes longues boucles blondes encadraient gracieusement l'ovale de mon visage, et une petite frange surmontait les deux minces sourcils qui me faisaient des yeux de biche. Et je pus voir alors que Colette avait le même tailleur que moi, on aurait cru deux sœurs jumelles, une brune et l'autre blonde, et...Colette me pris dans ses bras, certes ce n'était pas la première fois mais quand sa bouche chercha la mienne et que sa petite langue pointue pénétra entre mes dents entrouvertes, je me sentis partir, et devenir toute molle de désir. Colette, mon premier amour, jamais je n'aurais cru tant désirer qu'elle me prenne et que je la prenne, jouer à deux cette partition interdite. Quel bonheur !
- Allez ma Fanfan chérie, allons rejoindre nos mères, et ne dis rien de ce qui vient de se passer, j'attendais ce moment avec impatience, mais ma chérie je n'ai jamais osé te l'avouer, je t'aime et j'avais un peu peur que tu ne vois en moi qu'une sœur mais pas une amante.
- Oh Colette...
- Chutt... ne dis rien, réservons nous pour ce soir dans notre lit.
Et nous entrâmes dans le living, sous les regards quelque peu admiratifs de nos mères qui pourtant ne manquaient pas de charme non plus.
Nous nous assîmes à la table de la salle à manger, où la bonne d'Emmy vient nous verser du champagne dans de belles coupes en cristal.
- Mes chéries, ce soir dîner de gala : caviar, saumon fumé, salade de gésiers, fromage et génoise au chocolat, café et liqueurs, et ce repas arrosé d'un délicieux Bourgogne Alligoté, pour éviter que nous soyons pompettes toutes les quatre, nous ne boirons pas la vodka qui accompagne ordinairement ce genre de repas. Et après repos et tout le monde au dodo. Ainsi s'écoula ce délicieux dîner, les deux femmes faisaient la conversation et Colette et moi, cote à cote, avions bien sur effrontément collés nos deux jambes ensemble. Un sentiment que je n'avais jamais connu me faisait soupirer et j'avais bien du mal à suivre la conversation, Colette, malgré tout était plus sur d'elle que moi, c'est vrai qu'elle avait toujours été femme, elle !
J'avais encore tout à apprendre de la duplicité féminine, mais élève attentive, je me rassurais un peu en pensant que je saurais acquérir ces armes qui m'était maintenant nécessaires dans cette magnifique vie que je commençais.
- Notre Françoise va maintenant chercher le prince charmant qui saura la rendre heureuse, n'est ce pas Huguette ?
- Elle n'aura pas de difficulté à le trouver Emmy, mais il va falloir que nous lui apprenions à se méfier et à savoir choisir.
- Mais elle n'est peut être pas si pressée, dit Colette, n'est-ce pas Françoise ?
- Heu...


Responsable du site : Lucie Sobek


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