barcarena9@gmail.com
inforbart@gmail.com
malucao2017@outlook.com.br
isacczim@ig.com.br



Je me connecte  Hop !
J'ai perdu le mot de passe  Hop !
S'inscrire comme membre du site  Hop !

HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par divers

1 (Re)Naissance de Chantal Chantal tvq@femmes.net 27-10-2004, 11:27 par Chantal

Chantal est née, il y a quelques mois grâce à Nicole, ma compagne. Elle tient un magasin de vêtements féminins et j'ai fait sa connaissance en tant que cliente. Mais tout ceci est une longue histoire, la voici.

Tout d'abord, je m'appelle Jacques, j'ai 35 ans. Cette histoire s'est passée, il y a quelques mois et elle se poursuit toujours.

Rien ne serait arrivé sans ma rencontre avec Nadia. Rencontre banale, ou presque pour quelqu'un qui n'avait auparavant jamais croisé de travesti dans la rue, dans le métro. Je lisais quand vint s'asseoir en face de moi une grande femme en tailleur strict, talons hauts et bas noirs. Instinctivement, attiré par ses jambes finement gainées par ce que j'espère être des bas plutôt que des collants, je la regarde et aperçois autour de son cou un collier de velours noir, qui cachait parfaitement une légère protubérance invisible ainsi si vous n'y prêtez pas attention. Sans réfléchir, m'attendant à être repoussé, je me penche vers elle pour la féliciter d'affronter ainsi la vie en public. Au contraire, elle me remercie. Je lui avoue alors mes envies de travestissement jamais ou trop imparfaitement réalisées.

La conversation porte ensuite sur mes goûts, les siens, ce que nous recherchons dans le port des vêtements féminins. Nadia me dit avoir franchi le pas de la sortie publique depuis plusieurs mois, que cela lui est devenu normal au point d'oublier son sexe d'origine lorsqu'elle est dans la rue. Lorsque Nadia prend vie, elle va faire ses courses, s'achète ses vêtements, sa lingerie, et même des vêtements d'homme, sans aucune gêne. Elle n'a jamais rencontré le moindre regard inquisiteur dans les magasins pour femme, très souvent le comportement des vendeuses est identique à celui qu'elles ont avec les femmes génétiques, lui apportant ainsi, par exemple, leur aide dans les cabines. Parfois même, certaines, plus audacieuses, la félicitaient de son naturel, lui apportant une attention plus soutenue qu'à d'autres clientes. Je suis fasciné par tout cela.

Nous allons boire un café, le serveur lui sert du " madame " pour lui demander sa commande, je crois rêver. Elle me demande alors qui je suis, pourquoi j'aime le travestissement, d'où cela vient, et enfin me dit qu'elle m'appellera désormais de mon prénom féminin Chantal, quelle que soit ma tenue extérieure, même s'il lui arrive à nouveau de rencontrer Jacques. Je lui raconte ma découverte, à 12 ans, des collants, lorsque ma cousine me proposa, sans malice aucune, d'enfiler son collant de ski pour que je voie ce que j'aurais pu porter si j'y étais allé avec elle, la joie que cela m'a procurée. Puis, les bas et gaines de ma mère lorsque malade je restais seul à la maison ; une expérience unique et sans lendemain, avec un homme d'âge mur qui ma conduit à lui proposer de me montrer à lui en collants puis en bas, enfin les achats de lingerie avec parfois (rarement) la complicité gentille des vendeuses ; mais surtout l'absence d'aboutissement réel qui me permette de faire sortir Chantal. Je lui explique ensuite que j'aime les femmes, n'ayant éventuellement d'attirance pour un corps masculin que s'il est travesti. Cette conversation dura longtemps, et avant de nous quitter, Nadia me proposa une rencontre chez elle le samedi suivant, sans m'en dire plus sur ses intentions.

Ce jour là, je me présente chez elle. Nadia, habillée ou plutôt déshabillée, d'un peignoir noir, guêpière et bas noirs, m'ouvre la porte. Tout de suite, je lui indique la trouver très belle, très attirante, mais que je ne suis pas venu pour cela. Elle me répond qu'il s'agit d'une sorte de provocation, pour voir ma sincérité, que je vais l'aider à s'habiller après qu'elle se sera occupée de moi. Très vite je me retrouve assis devant une glace, vêtue d'un peignoir identique au sien avec une seule petite culotte. Elle commence alors à me maquiller, me coiffer avec une de ses perruques. Chantal apparaît, c'est merveilleux. Elle me donne un soutien gorge, des porte-jarretelles, des bas opaque (je n'étais pas encore épilé) et me dit que je vais mettre un body opaque, un chemisier par-dessus et un pantalon féminin sur des escarpins à talons moyens, de jolis gants en dentelle destinés à cacher les petits poils des mains. Une fois prête, je l'aide alors à s'habiller d'un joli tailleur jupe et de hauts talons. Elle m'indique alors que nous allons sortir, que ce matin, elle m'a mis un pantalon pour ne pas être trop dépaysée, mais cette après-midi je serai en jupe. Aussitôt, je panique, jamais je n'ai pris une apparence féminine dans la rue, juste une fois des talons hauts le soir à 22 heures.

Mais je suis aussi venue pour cela, alors je me laisse faire. Les premiers pas sont difficiles, tout le monde me regarde, nous regarde, du moins je le crois. Pensez-vous deux femmes un peu grandes se tenant par le bras … Nadia me rassure, me parle tout le temps, et, c'est vrai, j'oublie les autres et me concentre sur le plaisir de la découverte d'une féminité inconnue et me prend à avoir envie d'être cet après-midi. Nous nous asseyons dans un café, le serveur nous appelle " Mesdames ", je suis soulagée, sur mon petit nuage.

Déjeuner entre filles au resto, c'est Nadia qui prend la parole, ma voix n'est pas vraiment féminine et retour chez elle. Je n'ai qu'une envie, connaître enfin les sensations liées au port d'une jupe dans la rue. Nadia me propose une jupe grise en strech, je suis serrée mais pas trop. Elle revient ensuite avec de vrais talons hauts de 8 cm, je n'en peux plus, je n'ai qu'une envie c'est de la prendre dans mes bras, de l'embrasser. Après notre sortie peut-être me dit-elle. En attendant, il faut que je m'exerce à marcher naturellement comme une femme en jupe et hauts talons. Il est 15 heures, nous sortons.

Premier pas en femme 'vraie', je ressens quelques difficultés à adapter ma démarche au port de la jupe et des talons, j'en oublie ma peur. Mais tout de suite je sens le bonheur de l'air sur mes jambes, jusque sous ma jupe, la douceur du contact des bas sans pantalon, le plaisir des talons qui font une démarche si différente …

Nous nous promenons, regardant les vitrines pour femmes, sans gêne pour moi à s'attarder devant les boutiques de lingerie ou de chaussures pour femmes (mes deux fétichismes majeurs). Au bout d'une heure, nous parvenons devant un magasin couture, dont Nadia me dit connaître la propriétaire qui nous attend. Je me sens piégée, mais gentiment, et crains de me trouver face à une " dame " tolérante, mais dame quand même. La vitrine est jolie et de bon goût, c'est un bon présage. Nous rentrons, du fond du magasin une voix jeune nous interpelle : " J'arrive ".

Et là, j'oublie tout, Chantal, mes bas et ma jupe, seul l'homme en moi réagit, je ressens une attirance immédiate pour cette femme superbe de 35 ans qui vient vers nous. J'ai l'impression qu'elle est aussi tendue que moi. Elle s'approche de Nadia, l'embrasse, puis de moi, dépose un chaste baiser sur ma joue et tout d'un coup pose gentiment ses lèvres sur les miennes. Nous sommes troublées toutes les deux, c'est le moins que l'on puisse dire, mon corps commence à réagir, j'ai du mal à rester debout devant elle. Nadia me présente Nicole. Très gênée par ce qui vient de se passer, je lui dis bonjour, puis comme je la vois se tourner vers Nadia, je me détourne légèrement pour cacher mon trouble.

J'entends alors la porte de refermer et vois Nicole penchée en train de fermer la boutique, je vais être seule, je ne sais plus qui je suis, ce que je vais devenir. Nicole s'approche de moi.
- Nadia est partie ?
- Je lui ai demandé de nous laisser seule
- Mais … "
Elle me prend les mains dans les siennes.
" Je te dois des explications
- ? ?
- Voilà, je connais Nadia depuis longtemps, je l'ai connue avant la naissance de Nadia. Grâce à elle, j'ai appris à vous comprendre, vous apprécier. Quand elle m'a parlé de toi, de ta timidité, nous avons décidé de t'aider. Vous deviez venir dans le magasin pour que tu essaies ce qui te plairais, que tu te vois telle que tu peux être.
- …
- Puis, tu es rentrée, et j'ai eu envie de toi pour moi toute seule, tu m'as troublée plus que je l'aurais cru, tant Chantal que celui que je vois en elle.
- Moi aussi, j'ai ressenti la même impression, je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus si Chantal a encore une raison d'être devant toi, je me sens ridicule, mais aussi j'ai envie d'être belle pour toi, que tu comprennes ce que Chantal exprime de moi.
- Ne t'en fais pas, c'est justement cela qui m'a attirée en toi, m'a troublée.

Et alors, elle vient vers moi, nous nous embrassons follement, mêlant nos rouges à lèvres dans un vrai baiser amoureux. Je vous laisse deviner la suite, nous avons fait l'amour mélangeant les plaisirs de deux femmes ensemble et aussi ceux d'une femme et d'un homme. Ce fut intense. C'était la première fois de ma vie que je faisais l'amour à une femme qui avait gardé ses bas et ses chaussures (eh, oui !), et en plus je vivais mon rêve : faire l'amour avec une femme revêtue des mêmes atours que moi.

C'était incroyable, cette journée inimaginable me semblait sortir d'un merveilleux fantasme, et c'était la réalité !
- Merci mon amour, merci Chantal
- Je t'en supplie, je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps si tu continues …
Nicole rit alors de bon cœur.
- Allez, je vais t'habiller, te choisir tes premiers vêtements, il y a tout ce qu'il faut ici.

Me voici alors équipée d'un tailleur jupe, d'un tailleur pantalon, d'une robe droite échancrée sur le côté, tous plus jolis les uns que les autres et habillée pour cette fin de journée d'une jupe droite noire juste au-dessus du genou, d'un joli chemisier par-dessus le body que j'avais gardé et d'un manteau de saison.
- Il va falloir que tu acceptes d'être de temps en temps en pantalon féminin, tu sais, tu es belle ainsi, et cela te permettra de garder des hauts talons.
- Tu sais, j'adore cette vision des talons fins qui dépassent en bas d'un pantalon.
- Moi aussi, c'est si féminin. Maintenant, je t'emmène pour la suite, tournée des grands ducs, ou plutôt duchesses. Jusqu'à présent, tu étais une mignonne chrysalide, je vais faire de toi un joli papillon. Ne dis rien, un coup de téléphone pour arranger un rendez-vous en fin d'après-midi. Pas de question, tout est une surprise.
Nous partons dans sa voiture. Premier arrêt, je ne sais absolument pas où nous allons. Un peu de marche à pied, un vrai bonheur, et nous nous dirigeons vers une boutique de chaussures. Nicole me demande ma pointure.
- 41
- Parfait, c'est une pointure standard pour les femmes, il n'y a pas besoin d'une boutique spécialisée grandes pointures " Devant la vitrine, Nicole me fait choisir quelques modèles, je lui montre des escarpins classiques à talons aiguilles 7-8 cm, des escarpins à brides même hauteur avec le dessus du pied découvert sauf le bout et le talon (c'est mon rêve).
Nous rentrons, personne dans le magasin à part la vendeuse, elle me regarde, regarde Nicole, sourit gentiment, c'est gagné !
Nicole prend le choix en main, la vendeuse s'adresse à moi :
- Vous pouvez parler, aucun problème vous savez, vous êtes jolie. Comme on dit, je crois, vous passez bien.

Elle a vite compris où se situait mon plaisir pendant ces essayages et accentue gentiment quelques gestes naturels dans ces cas là, notamment celui consistant à guider le pied dans la chaussure en le tenant derrière la cheville. Imperceptiblement, elle frottait mon bas un peu plus que de raison, sous le regard approbateur de Nicole qui me couvait comme on couve son petit, c'était électrique et agréable. Moi pendant ce temps, je caressais les bas de ma Nicole en lui tenant le genou.

A suivre...


Responsable du site : Lucie Sobek


Avis de lecteurs - note moyenne : 0
Merci de donner une petite note sur ce texte :
j'ai aimé...

1 Pas du tout
2 Un peu
3 Beaucoup
4 Passionnément
5 A la folie
Accès via la version smartphone - Contacter le webmestre