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« », une petite histoire imaginée par divers

1 La nouvelle boniche Sylvia_d tvq@femmes.net 27-10-2004, 11:20 par Sylvia_d
Voici mon histoire, telle que vécue par moi-même. Elle semblera à certains (voire à la majorité) complètement absurde. Mais je puis certifier que tout ce que j'ai raconté est parfaitement authentique.
Voici.

Depuis quelque temps, je gagnais ma vie en tant qu'analyste financier dans une maison réputée du centre ville de Boston. J'y ai passé près de vingt ans de ma vie, ayant acquis une grande expérience dans le domaine financier. Mais, un événement se produisit qui démolit la belle vie qui, jusque là, m'a bercé. Pour des raisons de compression de personnel, on me mit à pied, tout simplement. Vingt ans de travail acharné me menant à rien. Je me retrouvai devant un vide énorme, ne sachant pas où aller.

Les premières semaines furent très dures. Il fallut me réadapter au marché du travail. Trouvez un nouvel emploi n'est pas une tâche facile. J'étais au fond du baril, acceptant n'importe quoi pour survivre. Un jour, j'aperçut une annonce disant : on recherche une personne désirant servir de bonne et de personne de compagnie, non-fumeuse et de caractère agréable. On y donnait l'adresse. Je décidai de m'y présenter.

Je me présentai au lieu dit. Une maison tranquille, de style victorien, entouré d'un grand terrain vague. Une maison où le passage des années n'a semblé qu'une simple chiquenaude, où le temps semble s'être arrêté depuis soixante années. Craintif, je sonnait à la porte. Une vieille dame m'ouvrit. Malgré son air sévère, elle me sembla néanmoins sympathique, et la suite des événements me confirma mon premier jugement. Son accueil fut, somme toute, cordial.

---" Ah bonjour, très chère, vous êtes ma nouvelle bonne qui a répondu à mon annonce !"
---"Euh oui !"
---"Eh bien, entrez et faites comme chez vous, chère amie !"
---"Merci"
J'eus une étrange sensation. Malgré l'accueil fort sympathique que j'eus reçu, j'avais l'impression que cette vieille dame fut un peu perdue : elle m'accueillait comme si j'étais une femme qui a répondu à son appel. Bon. Pour ne point la brusquer, je fis comme si ce n'était rien.

Elle m'offrit de se joindre à un petit thé qu'elle donnait à ses amies, trois personnes , trois charmantes vieilles filles tout aussi sympathiques mais quelque peu démodées, avec des manières de parler et de s'habiller héritées des années 1920-1930. On m'offrit un peu de thé et de me joindre à leur conversation. Je fus un peu gêné, ne sachant point comment me joindre à elles, tout nous séparant. Mais, étrangement, ce ne fut pas difficile. On dirait que j'ai découvert une certaine affinité avec elles.

Après ce petit goûter, une fois que l'assemblée rentra au bercail, la vieille dame s'offrit à me faire voir ma chambre : une pièce assez bien tenue, pleine de charme féminin. Sur le lit, une courte pointe cachant des draps de satin, constellée de dentelles. Sur une petite table, un joli bouquet de fleurs séchées embaumait l'air ambiant. Un délicieux parfum de roses. Les murs sont peints d'une magnifique teinte de rose, les rideaux aux fenêtres parées de rideaux de dentelle d'un charme vieillot. Dans un coin de ma chambre, une vanité, avec un grand miroir encadré de bois sombre sculpté dans un style art-déco. Curieusement, je me sentis bien dans ce décor, pourtant à des années lumières de ce que je suis. Dans la commode, j'y trouvai une dizaine d'uniformes de bonne : une petite robe verte aux manches ourlées, pour les journées ordinaires, quelques autres robes de même style, de magnifiques robes noires pour les grandes occasions, bordées de dentelles, des coiffes de bonnes, également en dentelle blanches, amidonnées. De coupe simple, ces robes sont d'une grande élégance, un peu démodées pourtant. Quelques paires de chaussures aussi : des ballerines noires, des chaussures plates lacées, de jolies chaussures à talons bas avec lanières et deux paires de talons hauts, tous de couleur noire.

---"Voici vos vêtements de fonction, me susurra la vieille dame"
Après cette visite de cette charmante mais étrange maison, je dus, par honnêteté, prévenir la vieille dame de son erreur sur mon compte :
---"Madame, disais-je à la vieille dame, je suis si touché par tant de sollicitude de votre part et je vous en remercie. Mais je dois vous signaler une erreur. Je suis un homme, un homme qui a répondu à votre annonce".
---"Il n'y a pas d'erreur, chère amie, vous êtes ma nouvelle bonne !, me dit elle en souriant"
---"Mais, madame, n'entendez vous pas ma voix grave, ne voyez vous pas ma corpulence masculine, mon habillement. Tout m'identifie à l'homme d'âge mur que je suis".
---"Il n'y a pas d'erreur, très chère amie ! Je vous répète. Voilà, bonne nuit"
Abasourdi, je décidais donc de couper court à cet entretien. Je pensai donc que demain, j'aviserais encore une fois de rectifier son erreur. Enfin. J'espère de ne pas trop la brusquer.

C'est à ce moment précis que je m'aperçut d'un tressaillement étrange qui se produisit sur mon corps. J'eus l'impression , en fait que mon pénis commençait à se rétrécir. Bientôt, ce ne fus pas qu'un impression : mon pénis est en train de se rétracter, par je ne sais quelque prodige. Je ne sais comment vous décrire cette sensation, mais je puis vous dire que ce fus extrêmement douloureux. Mes testicules et mon pénis se rétractent, à tel point que bientôt, mes organes disparaissent à l'intérieur de mon corps. C'est comme si on m'avait donné un coup de pied là où il ne faut pas. La douleur fut telle qu'elle m'empêcha de bouger le moindre muscle. La transformation fut lente mais cessa bientôt. Je m'aperçut alors qu'à la place de mon pénis, je n'avais plus rien entre les deux jambes. Ou plutôt, un vagin parfaitement fonctionnel l'avait remplacé.

---" Oh mon dieu, je suis en train de changer de sexe" me disais-je en mon for intérieur.
Mais je ne fus point au bout de mes peines :

Bientôt, une fois que mon pénis a disparu, je m'aperçut que mes hanches commençaient à prendre de l'ampleur, que mon bassin s'évase, prend des courbes tout à fait féminines. Mon abdomen, qui était quelque peu bedonnant, disparaît, mes fesses gonflent jusqu'à prendre des rondeurs prononcées, laissant un ventre parfaitement plat. J'avais finalement un bassin de femme.

Après cette étape, je sentis que mes jambes s'allongeaient, que la musculature de mes mollets et de mes cuisses s'estompaient. J'avais l'impression que mes muscles se trituraient, s'affaissaient pour faire place bientôt place à de fines jambes à la courbure délicate, féminine. Finalement, mes pieds se rétrécissent eux aussi devenant étroits et petits. Bientôt, le bas de mon corps prennent progressivement un aspect féminin.

Parallèlement, je sentis que cette métamorphose s'étendait progressivement vers le haut de mon corps. En effet, je sentis mon abdomen devenir plus étroit et mes pectoraux s'amplifier , donnant naissance à des seins, qui grossissant à vue d'œil, formait une magnifique poitrine bien galbée. Je sentis mes épaules se raccourcir, prendre des courbures plus sensuelles. Les muscles de mes bras et de mes avant bras perdent peu à peu leur angularité et leur prédominance, pour se transmuter en musculature plus fine. Mes mains aussi se transformèrent : elles deviennent progressivement plus rondes, plus lisses. Mes ongles s'allongèrent en devenant plus fins et cassants. Ma peau, de crevassée et épaisse, devient douce et satinée, prenant une teinte rosée.

J'étais abasourdi par la douleur. Mais je n'étais pas au bout de mon calvaire, loin de là.

Je me dirigeai bientôt vers le miroir de ma vanité, pour observer ce qui est en train de m'arriver. Ce que le miroir me renvoya me terrifia : mon corps tout entier s'est féminisé d'un seul coup ! J'avais un corps de grande femme, toujours musclé, mais tout en rondeurs, tout en courbes. Je ressemblais à une nageuse est-allemande ou une femme sportive.

C'est là que se présenta l'ultime transformation : les muscles de mon cou, épais, se mirent eux- aussi à se rétracter. La douleur était telle que bientôt, je criais encore une fois, pour m'apercevoir que ma voix passait de grave à aiguë. Les muscles de mon visage se mirent, à leur tour, à me triturer. Je sentis de plus en plus la carrure de mon visage s'estomper, les poils de mon visage disparaître, mes lèvres devenir plus charnues, mes pommettes se gonfler, mes joues s'amincir, mes yeux devenir doux et mes sourcils s'estomper pour former de beaux yeux de biches. Puis, vient le moment où cette métamorphose s'acheva. La douleur s'en fut allée, le modelage se tut.

À ce moment, je me regardai encore un fois dans le miroir de ma vanité. J'étais devenue une femme complète, une vraie fille tout à fait féminine. Je sentis alors un fort bien être m'envahir, succédant à la douleur et à l'horreur. Je n'avais plus peur, je me sentais bien dans ma nouvelle peau, laissant place à la curiosité : je bougeais chaque muscle de mon nouveau corps avec prudence, pour me rendre compte qu'il avait gagné en souplesse et en finesse.

À ce moment, je sentis mes cheveux s'allonger, devenir plus soyeux et prendre une teinte d'un beau brun roux.

J'étais devenue une très belle jeune femme, pas une vamp, mais une charmante bonne femme bien proportionnée, aussi forte qu'un homme, mais toute en finesse.

La métamorphose m'a laissée complètement hagarde et couverte de sueur, épuisée. Je pris un bain et enfilait ma robe de chambre.

À ce moment, la vieille dame apparut sur le pied de mon lit. Elle me dit avec tendresse.

---"Vous voyez, très chère Amélie, j'avais finalement raison. C'est une bonne que j'ai engagée et pas une autre personne !"


Responsable du site : Lucie Sobek


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