1 Adam est Eve Françoise tvq@femmes.net 26-10-2004, 10:44 par Françoise

J'avais 14 ans quand tout a commencé.

Jusqu'à cet âge, j'étais un ados comme les autres, un peu macho même, à l'égard des filles. Mais je venais de rencontrer une gamine de mon âge qui m'avait tout de suite séduit. En fait elle me faisait un effet bizarre, elle était très jolie, et je la regardais avec envie. Une drôle d'envie en fait, un sentiment que je n'avais jamais éprouvé auparavant.

J'avais tout simplement envie de lui ressembler, je m'imaginais dans ses tenues, ses petites mini jupes et ses t-shirts qui laissaient voir une déjà jolie poitrine. Je voulais ses seins. En fait je voulais avoir sa poitrine, et quand je regardais le soir dans ma glace, le gringalet imberbe que j'étais, je me trouvais l'air d'un éphèbe, mais avec un bassin trop étroit et pas de seins, et je me mis à me détester. Tout sentiment macho était en train de me quitter, il ne me restait plus qu'une âme de fille dans le corps d'un garçon.

Les jours, les semaines passaient et je me trouvais de plus en plus mal, au point que j'éprouvais le besoin de me confier à quelqu'un. Oh pas à "elle", je serais mort de honte, il ne me restait que ma mère, mon père nous ayant quitté.

Ma mère à cette époque travaillait comme esthéticienne dans un salon de beauté. Un soir, n'y tenant plus, assis à coté d'elle sur le canapé du salon, je décidais de tout lui raconter.
- Maman j'ai quelque chose de difficile à avouer .
- Dis moi , mon chéri, tu sais que tu peux tout me dire !
- Je ne voudrais pas te faire de peine.
- Allons François si tu ne me dis pas ce qui te chagrines à qui le diras-tu ?
- Tu as raison, mais tu vas être très surprise! Je ne suis plus bien dans ma peau, j'ai l'impression de ne plus être moi-même!
- Ca je commençais à m'en douter, je vois bien tes notes en classe, j'ai l'impression que tu es mal dans ta peau, ça arrive aux ados, tu sais.
- Et bien voilà Maman, je voudrais être une fille!
- C'est ça alors ! Je te vois depuis quelque temps éviter les miroirs, comme si tu avais peur de te voir !
- Oui, Maman, c'est ça je suis trop différent de celle que je voudrais être !
- Mais comment est ce arrivé ?
- J'ai fais la connaissance d'une camarade de mon âge et je passais mon temps à la regarder. Non pas comme quelqu'un qui a envie d'elle, mais comme quelqu'un qui voudrait être elle!
- ?
- Oui, c'est comme ça que ça a commencé, l'envie irrésistible de vivre dans le corps d'une jeune fille.
- Et ça dure depuis longtemps ?
- Non, 3 mois maintenant, mais ce sentiment est de plus en plus fort, et je suis entièrement bloqué, je ne pense plus qu'à ça! Et c'est pour cela que j'avais absolument besoin de t'en parler.
- Tu as bien fait mon chéri, j'ai lu il y a quelques années une histoire qui ressemblait un peu à ce que tu éprouves, et l'héroïne de ce roman avait été obligée de faire appel à un psy.
- Vraiment ? Et comment cela a évolué ?
- Et bien , après l'avoir suivi pendant 2 ans , le psy lui a conseillé de devenir femme, que c'était la seule solution, pour lui permettre de vivre!
- Je suis en train de me demander si nous ne devrions pas faire comme ton héroïne, après tout un psy pourrait évaluer mes tendances vraies et me dire si je suis simplement dans un état passager ou si définitivement je suis en train de changer de sexe mentalement. D'ailleurs je me surprend parfois en pensant à moi au féminin!
- Et tu as envie de te travestir, je veux dire de t'habiller en fille ?
- Oh oui Maman !
- Alors je crois que pour mieux te connaître toi même, il faut commencer par là, cela ne va pas être trop difficile avec ta silhouette si fine, en mettant un peu de rembourrage par-ci par-là. Tu as les cheveux longs, tu es imberbe, un visage aux traits fins, avec un bon maquillage, tu devrais passer facilement. Dès demain, je prend rendez vous avec un psy, puis nous irons faire les courses nécessaires à te monter une garde robe féminine.
- Oh Maman comme j'ai eu raison de te parler de tout ça!

Et c'est ainsi que la semaine suivante j'entamais une série de rendez vous avec le psy qu'avait trouvé ma mère. Il avait exigé que je me rende chez lui habillé en fille. Ma mère s'était procuré des prothèses en silicone, qui simulaient une poitrine de jeune fille, et des coussinets sur une sorte de panty qui élargissait mes hanches et féminisait à merveille ma silhouette. Pour la voix, je n'avais pas encore tout à fait mué et avait une voix qui correspondait en tout point à la jeune fille que j'étais censé être. Nous avions décidé, Maman et moi que je m'appellerais désormais Françoise.

Les mois passaient, et bien que le temps me parut long, j'arrivais au terme de cette période fatidique de 2 ans de psy, et un jour celui ci me déclara que je devais envisager d'aller plus loin.
- Que dois je faire maintenant Docteur ?
- Et bien ma petite Françoise, je vais vous envoyer consulter une gynéco spécialisée dans les cas comme le vôtre. Et elle va vous prescrire un traitement hormonal destiné à faire de vous une vraie jeune fille et de pouvoir vous passer de tout artifice. Vous venez d'avoir 16 ans et à cet âge l'effet des hormones devrait être suffisant pour vous éviter d'avoir recours à la chirurgie! Et c'est ainsi qu'avec ma mère nous nous rendîmes chez cette gynéco, elle me prescrivit un traitement assez poussé, des anti hormones mâles et du prémarin.

J'avais évidemment depuis l'âge de 14 ans quitté l'école et vivait chez ma mère, et nous étions toujours ensemble.

Assez, vite, en 6 mois tout au plus, je pus constater que mon corps se transformait. J'avais désormais des petits seins aux larges aréoles, une taille assez fine, une croupe avantageuse et des rondeurs aux hanches, qui ne nécessitaient plus aucun artifice. Restait le problème de mon sexe, devenu si petit que je devais m'accroupir pour faire pipi puisque je ne contrôlais plus rien.
- Alors Docteur dis je à la gynéco, que va t on faire de ce minuscule pénis inutile ?
- La ma petite Françoise, nous devons attendre votre majorité, pour vous faire faire une vaginoplastie.
Et c'est ainsi que le lendemain de mes 18 ans nous partîmes, ma mère et moi pour Bruxelles où nous avions rendez-vous pour l'opération définitive.

Maintenant que le temps a passé, que j'ai perdu ma virginité et que je suis une femme heureuse, mariée à un médecin qui connaît toute mon histoire, puisque c'est lui qui s'est occupé de mon changement d'identité, je suis enfin une femme, une vraie, heureuse, et adorée par son mari qui ne sait quoi faire pour lui plaire!
Françoise