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« », une petite histoire imaginée par danielle

1 La section "TRANS" 7 danielle tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:50 par Danielle



Les retrouvailles:

Je m'en retournais à ma chambre, longeant d'interminables couloirs, encore sous l'effet de l'horreur dont j'avais été témoin. Je ne savais aucunement comment rejoindre mes compagnes initiales du début de cette aventure rocambolesque. On nous tenait isolées les unes des autres et nous nous rencontrions que durant de courtes périodes et à de rares occasions. Cependant, depuis la transmutation totale, je ne les avais pas revues.

Encore perdue dans mes idées, j'entrouvris lentement ma porte et je remarquai tout de suite la feuille de papier pliée en quatre qu'on avait du passer en dessous de celle-ci. Un message, livré de cette façon, n'était pas fréquent dans la base et même que c'était la première fois que cela se produisait. Un peu intriguée, dois-je l'avouer, je dépliai la feuille. Un note, manuscrite rapidement, s'y trouvait:

Monique,

Je dois te demander la plus grande discrétion sur la présente note. Je te demanderais de venir nous rejoindre au local 27 de la section Rouge. Essaie de vérifier pour ne pas être suivie et tâche de faire le plus tôt possible. Quelqu'un te facilitera l'entrée de la section, et tu peux lui faire confiance comme à toi-même.

Je te demande de me faire confiance, j'ai de grandes choses à te dire, mais en toute confidentialité. Nous serons plusieurs à t'attendre.

Sylvain (Roberta)

Ce message m'intriguait au plus haut point. La section Rouge est strictement interdite à qui que ce soit qui ne possède pas l'autorisation requise. Divers systèmes électroniques en protègent l'accès et chaque système est indépendant des autres. J'en avais bien entendu quelques rumeur et je m'étais aussi demandé souvent ce qui pouvait se cacher derrière la lourde porte plombée.

Avant de m'y rendre, je devais passer à la salle de bain. Le médecin ne s'était pas trompée, le colonel non plus, j'étais réellement une femme en tous les points. Je venais d'avoir mes premières menstruations. Heureusement, j'y retrouvai ce que j'avais de besoin.

La section Rouge se trouvait à l'extrémité nord de la base. Il me faudrait bien une trentaine de minutes pour la rejoindre. Je me hâtais du plus que je le pouvais. Je rencontrais bien des personnes, mais, à cette heure, la circulation était relativement dense dans les couloirs. Il m'était présentement impossible de savoir si on me suivait. Puis, plus je me rapprochais de la section Rouge, moins il y avait de circulation.

Afin de vérifier si on me suivait, je fis une pause de quelques minutes à la salle de repos de la section 78. Depuis longtemps j'avais cessé la cigarette, mais, l'état de choc et le stress me surprirent à demander de quoi fumer à une sentinelle qui s'y trouvait pour terminer ses mots-croisés. Au moment où il m'alluma, je remarquai le patch de la section Rouge qui ornait son uniforme. C'était une sentinelle de haut calibre, justement formé pour m'interdire l'accès à la section Rouge. Ces sentinelles sont endoctrinées pour une seule chose.... éliminer qui que ce soit qui tenterais de franchir la porte blindée de la section.

Ce simple fait fit grimper mon taux d'adrénaline. J'eus toutes les difficultés du monde a griller ma cigarette sans laisser transparaître l'état de panique qui me gagnait lentement.

"Vous êtes de la section "TRANS" me demanda-t-il en montrant ma salopette clairement identifiée. "Vous êtes loin de votre section belle demoiselle" ajouta-t-il. Ne sachant quoi lui répondre, je me contentai de lui dire que je prenais de l'exercice en visitant des sections que je ne connaissais que peu.

"Bien sûr, vous êtes libre de visiter les secteurs que vous voulez belle demoiselle, mais, vous ne devrez pas accéder à la section Rouge pour quelque raison que ce soit". Ensuite, il me jeta un coup d'oeil furtif qui me démontra clairement les idées qui lui passaient dans la tête pour le moment.

"Vous savez, il y a des moyens bien agréables de passer le temps dans cette fichue base et surtout d'utiliser les nouveaux atouts que la transmutation vous a donné" continua-t-il. "Peut-être pourrions nous faire connaissance? je ne reprend du service que dans deux heures" termina-t-il. "Non merci! Mais je ne dis pas non pour une autre fois" lui répondis-je en éteignant ma cigarette.

J'entrepris alors de continuer mon périple vers la section Rouge. Il devait me rester, à peu de choses près, environs cinq minutes de marche pour y arriver. Tout en surveillant discrètement mes arrières, vérifiant une filature possible, je cherchai une excuse quelconque pour aborder les sentinelles de la section Rouge. Comment m'approcher de la porte blindée sans me faire repérer des systèmes automatiques? Qui est cette personne qui doit me faciliter l'accès à la section? Pourquoi Sylvain m'avait-il donné rendez-vous dans cette section? Et surtout, comment ouvrir la porte munie de plusieurs systèmes de verrouillages. Tant de questions, et si peu de réponses.

Enfin, à un tournant du couloir, la section rouge m'apparut. Comme je l'avais pensé, deux sentinelles se trouvaient de faction, armes à la main, et c'est d'un pas ferme que je me dirigeai vers eux.

"Halte! belle demoiselle" me lança l'une des sentinelles. "Vous pénétrez maintenant dans un secteur strictement interdit" ajouta-t-elle. Abordant mon plus beau sourire, que je savais enjôleur, je ne savais trop quoi répondre. "Excusez-moi, beau jeune homme, mais je crois que je me suis égarée au cours de ma visite" bredouillai-je de peine et de misère. "Je cherche la section 84, et je crois que je me suis trompée de couloir" ajoutai-je.

Soudainement, je vis apparaître une giclée de sang du front des deux sentinelles, le tout accompagné d'un léger "plouf". Les deux sentinelles tombèrent, mortes instantanément. Me retournant rapidement sur moi-même, je vis Mirkina "la chose" tenant un gros calibre muni de silencieux dans chaque main. Cette fois, je faillis m'évanouir.

"Pas de panique, belle demoiselle, je suis celui qui doit vous faciliter l'accès à la section Rouge" commença-t-il en replaçant ses revolvers à sa ceinture. A la place, une de ses mains tenait une petite boîte que je reconnue comme une clé électronique programmable de modèle "MIRX54", la clé universelle de la base. "Vous comprendrez maintenant que vous venez de vous engager sur un chemin de non retour, Monique. Tout ce que vous verrez et entendrez maintenant vous interdiront désormais de revenir à la base" ajouta-il tout en manipulant la clé électronique. Tous les voyants du tableau de bord mural s'éteignirent et, doucement, la porte blindée s'entrouvrit.

Aussitôt, deux autres sentinelles sortirent de la section Rouge et traînèrent les corps à l'intérieur. Aussi, une jeune "trans" s'affaira, avec une vadrouille, à enlever toutes traces de sang du plancher blanc. Tout se déroulait avec une telle rapidité, un tel synchronisme, qu'il devait s'agir là d'un plan très bien préparé d'avance. Ensuite, les deux nouvelles sentinelles remplacèrent les deux premières, armes à la main, nous faisant signe de pénétrer dans la section Rouge.

"Allez, venez Monique, nous n'avons pas de temps à perdre" me dit Mirkina. Décidément, je commençais à le trouver bien sympathique ce bonhomme. Il me prit la main et m'entraîna rapidement à l'intérieur de la section Rouge. Un court arrêt, devant un tableau de contrôle et il remis en fonction tous les systèmes de sécurité. Cette fois, je revivais pleinement l'aventure de l'espionnage, tout comme mes précédentes missions gouvernementales.

Un peu partout, d'autres sentinelles qui ne réagirent même pas à notre présence. Cette chose m'intriguait et me faisait penser à une sorte de mutinerie qui se serait retrouvée sur un navire quelconque. Mirkina savait effectivement où il allait. Chaque section, chaque couloir, il les parcourait avec rapidité et sans hésitation. Enfin, nous arrivions devant une porte, rouge elle aussi, qui s'entrouvrit lentement après l'entrée de données sur la serrure automatique. "Allez, belle demoiselle, à vous l'honneur" me lançât Mirkina avec un sourire qui n'avait maintenant plus rien de désagréable ou de moqueur.

Un vingtaine de personnes se trouvaient à l'intérieur de ce qui semblait être un laboratoire de chimie nucléaire. Curieusement, je retrouvais là des "trans" qui avaient franchies divers niveaux de la transmutation. Quelle ne fut pas ma surprise, aussi, de retrouver deux des "trans" qui avaient débarquées avec nous, à notre arrivée à la base, EXACTEMENT comme elles étaient arrivées. Aucun signe de transmutation quelconque chez eux (ou elles).

Devant ma surprise, une jolie blonde s'approcha de moi, me tenant par la main, et me présentât à un grand noir, portant l'uniforme des sentinelles de la section Rouge. "Voilà, Michel, mademoiselle Laforge" me dit la belle blonde. "Il est le chef de notre section de choc, et il vous expliquera rapidement ce que nous attendons de vous" ajouta-t-elle. "Mirkina, est le chef en second" termina-t-elle en me montrant "la chose" qui me faisait une clownesque courbette de salutation. Alors, là, les événements me dépassaient totalement.

Qu'elle était cette section de choc? Pourquoi cette réunion dans un secteur tout a fait interdit de la base? Qu'est-ce qu'on attendait de moi? Mais, surtout, ce qui me tracassais, c'était de savoir laquelle des "trans" était mon Sylvain? Ma Roberta devrais-je dire. "Excusez-moi, excusez ma surprise" ne pus-je m'empêcher de dire. "Mais, laquelle d'entre-vous est Sylvain ou Roberta?" questionnais-je autant du regard que de la parole.

"C'est moi, belle demoiselle" me lança une voix masculine derrière mon dos. C'est alors avec un frisson dans le dos et à la racine des cheveux que je me retournât lentement. Sylvain était bel et bien là, devant moi, exactement comme je l'avais rencontré le premier jour. Ces beaux cheveux roux était tous en place et il portait un t-shirt et un jeans serré qui me montra clairement que Sylvain n'avait pas subi la transmutation totale. Pourtant, je l'avais bien vu, sans ses cheveux et avec de beaux seins, quelques semaines plus tôt à peine. Que s'était il passé pour que je le retrouve ainsi? La transmutation était irréversible m'avait-on spécifié.

Toute cette révélation était trop pour moi. Tant de chose que j'avais vu au cours de ma seule journée. Un voile noir me descendit devant les yeux et j'entendit un bourdonnement très fort dans mes oreilles. En même temps, je sentais les battements de mon coeurs à l'intérieur de ma tête. Enfin, tout s'éteignit et je perdis conscience, ne sentant même pas que Mirkina m'avait prise dans ses bras pour me déposer sur une table.

À suivre: le retour vers la liberté...


Responsable du site : Lucie Sobek


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