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« », une petite histoire imaginée par danielle

1 La section "TRANS" 4 danielle tvq@femmes.net 27-10-2004, 16:48 par Danielle



Le vrai changement:

La séance d'épilation "nucléaire" avait sérieusement réduite mes forces. Pendant deux ou trois jours, j'ai ressenti ce que le médecin qualifiait "d'effets secondaires". Au début, j'ai bien eu quelques petits étourdissements qui se sont vite transformés en faiblesse. Les rares fois où j'osais sortir de ma chambre, je titubais un peu comme un homme (devrais-je dire une femme) ivre. Les repas, toujours avec cet arrière goût que je ne pouvais définir, m'étaient apportés par un militaire en salopette verte, foncée, comme celle que la "chose" portait. J'en déduis donc que c'étaient des militaires subalternes, à qui l'on ne confiait que de petites tâches.

Depuis l'épilation, on m'avait remis une salopette jaune... probablement pour signaler que j'étais passé au second stade de la transmutation. Je commençais aussi à porter plus souvent des sous-vêtements féminins, question de m'habituer à agrafer un soutien-gorge. Je ressentais une drôle de sensation de n'avoir aucun poil sur le corps. Mais, le plus difficile, c'était de me regarder dans le miroir. J'avais de la difficulté à m'accepter sans cheveux ni sourcils. Lors de ses fréquentes visites, le médecin me rassura en me disant que ce n'était qu'une "situation temporaire". Évidemment, il contrôlait quotidiennement si j'appliquais bien le "millixo", cette substance contenue dans la mystérieuse bouteille rouge. J'en étais à ma troisième bouteille depuis mon arrivée, il y a cinq jours.

Jeudi, le 5... La "chose" vint me chercher pour une première séance de "rayonnements". "La petite demoiselle s'en va à sa séance de bronzage?" ricana-t-il, juste dans ma figure, en dégageant une haleine à faire peur. Décidément, "la grosse puante" savait se faire aimer. "Il faudrait que je trouve une grosse poubelle" pensais-je humoristiquement, en le regardant défiler devant moi dans sa salopette verte qui le faisait vraiment ressembler à un gros sac à ordure. "La demoiselle, elle m'accordera la première danse, le jour de son bal de sortie? " demanda-t-il tout en laissant pouffer son rire gras. C'est curieux les idées de vengeances qui peuvent traverser la pensée humaine dans de telles circonstances... J'imaginais les pires sévices pour cette chose répugnante.

Enfin, avec sa politesse habituelle, le sac à ordure entrouvrit une porte au fond d'un couloir. "Bonne cuisson, gentille demoiselle" lança-t-il avant de disparaître enfin de ma vue. Mais, j'en sentais encore l'odeur à plein nez et j'entendais toujours ce rire imbécile qui s'éloignait.

Le médecin m'accueillit d'une franche poignée de main. "C'est aujourd'hui que nous commençons la vraie transmutation" débuta-il. "Bien sûr, il faudra plusieurs séances avant que le processus ne soit complet" ajouta-t-il tout en manipulant divers instruments médicaux. Encore une fois, une chaise spéciale trônait au centre de la pièce et je devinais sans peine qu'elle m'était destinée. Au plafond, un appareil ressemblant vaguement à un luminaire que l'on retrouve en salle de chirurgie de tout hôpital. Il me fit asseoir, sans cependant me fixer quelque mécanisme de rétention que ce soit.

"Rassurez-vous, le tout est sans douleur" commença le médecin. "Il est fort possible même que vous vous endormiez durant la séance" compléta-t-il. Puis, il disparut derrière un écran qui me semblât anti-radiations et me signifia de me détendre. Aucun assistant, aucun militaire dans la pièce. C'est donc avec confiance que je m'installai le plus confortablement possible. Pour plus de confort, il pris jusqu'au soin de faire jouer une musique de détente, fort plaisante devrais-je dire.

En effet, je ne ressentis aucune sensation désagréable... Même les supposées lumières de l'éclairage ne s'allumèrent pas. Du moins, ne parurent pas s'allumer. J'étais cependant persuadée qu'elles dégageaient un certain rayonnement ou une certaine longueur d'onde très précise.

Au bout d'à peine cinq minutes, le médecin vint me rejoindre et me signifia de me lever. Dans ses mains, il tenait un ruban de couturière et commença à noter mes mensurations. "A propos, chère amie, vous ne m'avez toujours pas dit quelles seraient vos mesures après la transmutation. J'en ai besoin pour continuer" me dit-il.

"Un mètre soixante-dix me semble raisonnable, le tout bien proportionné bien entendu, si vous voyez ce que je veux dire" dis-je enfin avec un clin d'oeil complice. Il acquiesça de la tête et en pris bien note avec son sourire rassurant.

"Demain, puisque les effets secondaires de l'épilation semblent se résorber, vous commencerez quelques petites tâches disons "administratives" dans la section 4 de la base". "Vous verrez, vous aimerez et cela vous fera passer vos journées" terminât-il. Se dirigeant vers son tableau de commande, il appuya sur un bouton et deux gardes entrèrent dans la pièce avec, pour mission, de me reconduire à ma chambre. L'escorte militaire, me mentionnait on, n'avait pour but que d'éviter de m'égarer dans cet immense complexe. Plus tard, je me déplacerai seule et à ma guise. D'ailleurs, il y avait plusieurs jours qu'on m'avait retiré la fameuse Rolex transmettant mes moindres faits et gestes.

Après le repas du soir, me déshabillant pour prendre ma douche, je me place devant le grand miroir afin de me brosser les dents. Étais-je victime d'une illusions? Il me semblait que j'avais un début de petits seins qui jaillissaient discrètement. Étais-ce possible, après une seule séance d'à peine cinq minutes? Mais, me demandais-je, à quel genre de rayons me soumettait-on? Plusieurs fois, je dû me pincer, afin de me persuader que je ne rêvais pas.

Après la douche, revêtant mes sous-vêtements féminins, je dû constater qu'effectivement il me poussait des seins. Sur la table de chevet, quelqu'un avait placé un plateau où se trouvaient deux comprimés parfaitement anodins. Je conclus donc que je devais les prendre avant d'aller au lit, ce que je fis sans trop y penser.

La nuit fut agitée... je rêvai que je dansais avec la "chose" lors du bal de sortie. Je portais une superbe robe longue de soie et dentelle blanche avec un décolleté d'où mes seins avaient peines à ne pas sortir. Curieusement, la "chose" était d'une galanterie exemplaire envers moi et ne sentait plus le sac à ordure. La "chose" portait un élégant habit de soirée noir et il me sembla que sa longue balafre avait disparue de sa figure. La musique était très belle et je m'éveillai soudainement lorsque le major 1, chef du "Conseil", voulut me prendre les seins au cours de la dernière danse. "Le vieux cochon" pensais-je en m'éveillant.

Il y avait plusieurs jours que je n'avais pas rencontré mes cinq autres compagnons d'aventure et je me surpris même à m'inquiéter du sort de mon petit jeune homme roux... la future Roberta. Décidément, il me faisait de l'effet celui-là. Entre-temps, les séances de rayonnement continuaient et mes seins avaient déjà atteint une belle proportion après seulement quatre jours. Je devais maintenant porter quotidiennement un soutien-gorge pour m'assurer plus de confort. D'ailleurs, le médecins me le recommandait.

Hors des séances, je m'occupais à la programmation d'un nouveau circuit électronique qui servirait à remplacer celui d'une navette spatiale nucléaire américaine d'un nouveau concept. J'avais une petite pièce, rien qu'à moi, où il était strictement interdit d'entrer sans le badge réglementaire. Je n'avais plus revu la grosse "chose puante" depuis ma première séance. Une "trans" en phase terminale de transmutation m'accompagnait lors de mes déplacements. Elle était vêtue d'une salopette bleu clair et portait une coiffure abondante d'un blond ressemblant aux rayons du soleil. Pour ma part, j'avais signalé au médecin que je voulais des cheveux bruns clairs, bien longs. On m'avait prévenue que le choix de ma coiffure serait définitif. Ce serait des cheveux naturels que l'on ferait pousser grâce à un traitement spécial, mais, après la pousse définitive, ils ne pousseraient plus jamais et n'auraient jamais besoin de teinture.

Mercredi le 12, je suis à la base depuis deux mois. Mes seins ont atteint leur taille définitive en seulement six jours. Comme le lendemain je passais au stade suivant de la transmutation, on m'avait remis le soir venu une salopette d'un vert pastel, aucune ressemblance avec celle que portait la "chose". À propos, je crois que je commençais sérieusement à m'ennuyer de ses rigolades, mais pas de son odeur fétide.

Le stade suivant se voulait la réduction de la masse osseuse, afin d'avoir des os plus fins, plus féminins. Par la même occasion, on rapprocherait les molécules de mes os afin de réduire ma taille de plusieurs centimètres. Je faisais un mètre quatre-vingt, j'avais demandé un mètre soixante dix. "Ne vous en faites pas, c'est plus facile ici de perdre de la hauteur que de perdre du poids chez vous" avait lancé humoristiquement le médecin. Il m'était bien sympathique ce médecin.

L'appareillage ressemblait à celui que l'on retrouve en traumatologie, un balayeur à haute fréquence, et qui comportait une table sur laquelle je m'étendais ne gardant que mon soutien-gorge et ma culotte. Cette table pénétrait automatiquement dans la machine. Ces séances n'étaient pas sans douleur cependant, mais je n'avais pas de dispositif me permettant de mettre fin à la séance. Chaque fois, une sensation de brûlure, accompagnée d'une sorte de forte pression extérieure se faisait ressentir. Deux fois, je perdis conscience, mais, coûte que coûte, la séance devait durer près d'une heure. Il était maintenant trop tard pour changer d'idée et de toute façon je n'en n'avais justement pas le goût. Je voulais être femme entière le plus rapidement possible.

"Vous verrez, vous adorerez votre nouvelle taille" m'assura le médecin. Effectivement, de jour en jour je me dirigeais infailliblement vers la taille idéale d'une belle jeune femme. Oui, je dis bien jeune femme... Car il me semblait que ma peau devenait plus belle, plus lisse et plus douce (publicité future pour une crème de beauté?). Même une cicatrice sur le menton avait complètement disparue. Bref, je rajeunissais aussi. "J'en ai de la chance, c'est le rêve de toute femme coquette" pensais-je avec un sourire. Je me sentais encore plus femme de jour en jour. Bien sûr, j'avais encore mon organe mâle, mais on me dit que ce n'était plus qu'une question de semaines, deux ou trois peut-être avant qu'il ne disparaisse définitivement, mais grâce à une nouvelle technique de chirurgie. "La méthode conventionnelle" songeais-je. J'étais bien loin de m'imaginer la suite.

A suivre: Monique s'éveille!


Responsable du site : Lucie Sobek


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