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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par chrissy75

VIII : Jean Jacques chrissy75 17-01-2009, 0:30 Jean-Jacques, qui paraissait proche de Madame, resta quelque temps au château. Un soir, madame me fit savoir qu’il désirait « monter » avec moi. Je devrai l’emmener dans la grande chambre où s’était passé mon dépucelage. Je dois dire que j’éprouvais pour lui un certain intérêt et un sentiment qui m’était jusque là inconnu et j'étais très triste de constater que je n'étais pour lui qu’une putain que l’on achète. J’aurais souhaité qu’il soit plutôt comme un grand frère. En arrivant dans la chambre, je vis qu’un petit souper avait été préparé. Je m’attendais à ce que Jean-Jacques me fasse déshabiller et se mette à me peloter comme les autres mais il n’en fut rien. Après avoir bu un peu de champagne, il m’invita très galamment à passer à table. Au bout d’un certain temps, et après avoir parlé de choses et d’autres, il me prit plutôt chastement par la main et me dit qu’il connaissait un peu les conditions de mon arrivée au château. Il me demanda très gentiment si ça ne faisait rien de lui parler de ce que j’avais ressenti en devenant peu à peu femme et ce que je ressentais quand je me retrouvais avec un homme. Il était tellement charmant et rassurant que je n’eus aucune peine à me confier à lui. C’était vraiment la première fois que j’avais l’occasion de me confier totalement à un homme et cela me faisait plutôt du bien. C’est ainsi que je lui ai raconté ma vie depuis mon arrivée au château. Le repas avançait lentement. Heureusement que c’était un repas froid ! Je me sentais si bien dans l’intimité de cet homme. C’est comme cela que j’appris qu’il était le demi-frère de Madame, qui, elle, s’appelait Michèle. Il aimait à venir passer de temps en temps un ou deux mois au château entre deux tournages. Comme je souriais, il précisa tout de suite que ce n’était pas pour profiter des filles ! En effet, m’avoua t’il d’un ton grave, une maladie rare, une thrombose des corps caverneux, l’avait rendu impuissant, il y a une dizaine d’années. Si il avait demandé à sa sœur de monter avec moi dans une des chambres, c’est parce que le décor est agréable et parce que l’air conditionné nous protégeait de la canicule ambiante, et pas du tout pour ce que j’ai pu imaginer. Cette révélation me détendit et je me sentis de mieux en mieux en sa présence pleine d’attention. Notre conversation devenant de plus en plus intime, je vins sur le canapé me blottir dans ses bras. Il m’apprit que c’est à l’âge de 17 ans que Michèle avait été séduite par un beau macro qui l’avait finalement mise sur le trottoir et fait travailler pendant quelques années pour lui. Depuis cette époque elle éprouve une véritable haine contre les hommes et elle ne s’intéresse plus qu’aux filles. Quant à lui, à l’âge de 12 ans il a été violé par un voisin pendant l’absence de ses parents. Peut être est ce pour cela qu’il lui arrive de profiter de sa présence au château pour tourner des films porno plus élaborés que d’habitude et en particulier cette scène de viol d’un travesti dans lequel il s’était sans doute inconsciemment projeté. Quand la soirée fut avancée et l’air un peu plus frais nous avons été faire un long tour dans le parc du château en nous tenant par la main. Au moment de nous quitter nous avons échangé de doux baisers.

Je me sentais vraiment bien en sa présence. C’est donc avec un grand plaisir qu’un peu plus tard je me laissai inviter par lui dans un restaurant romantique des environ. C’était un vieux moulin au bord de l’Epte, la rivière qui traverse la propriété de Monnet à Giverny. Ce jour là, j’ai passé un temps fou à me maquiller. Je portais ma plus belle robe, courte et à bretelles. Je me sentais, peut être pour la première fois, véritablement femme et heureuse de sortir avec un homme qu’elle apprécie, jusqu’à ce que je prenne soudain conscience que ça allait être ma première sortie en femme hors du château. Jean-Jacques me rassura en me disant que où nous allions il n’y aurait guère de monde en semaine et qu’il avait retenu une table un peu à l’écart. De toute façon, j’étais devenue tellement féminine que personne ne pourrait imaginer que je ne sois pas une femme véritable, surtout si je ne parlais pas trop fort, car dans ma voie il persistait encore par moment des intonations masculines. Quand nous fumes installés à table au bord de la rivière, il m’offrit le livre de Bambi, la célèbre vedette du Carrousel, intitulé « Marie, c’est un joli nom ». « Tu verras, me dit il, c’est une histoire qui te ressemble par bien des points, mais en miroir. En effet elle était un homme qui se sentait femme, qui se voulait femme de tout son corps et de toute son âme mais contre l’avis de son entourage. Alors que toi au contraire tu es maintenant devenu femme malgré ta volonté ». Il ajouta qu’à son avis, je devrais tenir compte du fait que depuis ma première opération, ma situation était devenue quasiment irréversible et que pour essayer de m’épanouir, ce serait plus réaliste pour moi d’admettre sans aucune restriction que j’étais maintenant une femme, et qui plus est une merveilleuse femme, même dotée d’un sexe d’homme que personne ne voyait. Il faut, me dit il, que tu arrêtes de lutter contre les hormones ». Il fut le premier à évoquer devant moi le problème de l’opération complète. Il me dit qu’il n’était pas certain que les transsexuels complètement opérés continuent à éprouver du plaisir sexuel. Il me recommanda de beaucoup réfléchir si j’envisageais un jour de me faire opérer. Je lui assurai que pour moi, il n’en était absolument pas question puisque les hommes semblaient bien m’accepter comme cela. Comme je l’interrogeais à propos du film sur le viol, il me dit que le montage en était terminé. Il m’avoua que lors du montage je l’avais fasciné par toute la féminité qui se dégageait de moi et que c’était pour cela qu’il fallait m’encourager dans ce sens. « Sois pleinement et sans restriction Dahlia et je suis certain que tu arriveras à être heureuse ». Nous passâmes une merveilleuse après midi pendant laquelle il me parla aussi du grand film qu’il allait bientôt tourner à Hollywood. J’étais triste d’apprendre de cette façon son prochain départ. Plus tard, nous nous revîmes… beaucoup et longtemps.


Responsable du site : Lucie Sobek


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