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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par chrissy

1 La longue transformation chrissy 08-07-2007, 12:33 Le mardi suivant j'allais chez le notaire. Cela ne se passa pas mal car je commençais à être habitué à ce que des étrangers connaissent ma particularité. Il m'indiqua simplement que Paul souhaitait qu'il y ait aussi un contrat de "mariage" dont la nature dépendra de la législation en vigueur à ce moment là. La visite chez le gynécologue était une autre paire de manche. Le docteur André Dubois était un médecin mondain et très chic de la rue du Ranelagh. "Je vais commencer par tout vous expliquer. Vous me poserez vos questions après. D'abord le traitement hormonal. Il comporte des produits qui bloquent l'effet de vos hormones males sur leurs organes cibles; testicules, système pileux etc…et il comporte des hormones féminines: estrogènes associé ou non à un progestatif que l'on peut administrer suivant différents schémas. Pour ma part j'administre les estrogènes de façon continue sous forme de patch à poser sur les fesses et des progestatifs de façon discontinue, une semaine par mois. Cela revient à vous créer un véritable cycle féminin ce qui dans mon expérience n'est pas sans intérêt psychologique. Vous n'aurez, bien évidemment, pas de règles mais vous ressentirez tous les autres signes que les femmes connaissent bien: nausées pendant la première partie du cycle, tendance aux céphalées en fin de cycle. De plus vous pourrez ressentir des petits changements de caractères. Vous vous sentirez peut être un peu dépressif et irritable. L'effet attendu de ces produits (diminution de la pilosité, nouvelle répartition des graisses, poussée mammaire etc…) est long à se faire sentir et si nous voulons commencer à obtenir des résultats substantiels en un an, je vais devoir vous prescrire les doses les plus fortes qui sont autorisées. Malgré cela il n'est pas certain que votre poitrine se développe énormément. Si son développement est insuffisant, il faudra alors envisager la pose de prothèses mammaires. Ce n'est pas une intervention importante mais elle doit être faite par un chirurgien très compétent et il faut savoir qu'il faut compter au moins deux mois pour que l'œdème et les inévitables ecchymoses se résorbent complètement et pour que les cicatrices deviennent moins sensibles, de manière à ce que la poitrine puisse être montrée avec fierté à un homme et être normalement palpable dans le cadre des rapports sexuels. Il y a un autre problème. Les transsexuels sont gênés par le volume qu'occupent la verge et les testicules dans les slips, les strings ou les maillots de bain féminins. Pour résoudre ce problème, j'ai mis au point une petite intervention qui consiste à faire remonter les testicules dans l'abdomen. Au début je remontais les deux, maintenant pour simplifier j'ai tendance à en remonter un et à enlever l'autre. Lors de cette opération, j'enlève aussi un peu de peau du scrotum (c'est plus joli), sauf si vous envisagez un jour l'opération complète. Quand les testicules ne sont plus à leur endroit habituel et qu'il ne reste plus que la verge elle ne prend pas plus de place dans un slip ou un maillot de bain que les grandes lèvres de la femme, d'autant plus que le traitement féminisant tend à diminuer sa taille. J'étais récemment à la piscine avec une de mes clientes. Elle portait un maillot brésilien et je peux vous assurer que personne ne voyait qu'elle possédait une verge. Un testicule est largement suffisant si vous vouliez faire marche arrière et retrouver une fonction masculine normale. Je vous précise à cette occasion qu'en cas de regret, il est toujours possible de stopper votre traitement féminisant. Même une prothèse mammaire ça s'enlève. Au total cette première année de transition est une année difficile. Elle parait longue et vous serez dans la même situation et le même inconfort qu'une adolescente vivant sa puberté avec tous les changements que cela implique pour son corps et dans son esprit. Un dernier point enfin, je vois que vous pesez 68 kg pour 1m75. C'est trop. Vous allez devoir perdre au moins 5 kg. C'est très dur quand on est sous traitement hormonal. Il va vous falloir beaucoup de volonté. Je vous aiderai avec des médicaments mais je compte aussi beaucoup sur Myriam pour vous appuyer dans cette voie. Est-ce que vous faites du sport? "Oui, je ne manque pas une occasion de faire du jogging et du tennis." "Il faudra continuer mais comme votre masse musculaire va fondre vos performances vont singulièrement s'en ressentir et ça vous semblera de plus en plus dur. Tant pis, il faudra vous efforcer de continuer le sport même si ça devient plus difficile que maintenant. Pour le tennis essayer de prendre l'habitude de jouer avec des femmes, comme cela la différence se verra moins. Voila, je crois vous avoir à peu près tout dit. En ce qui concerne la partie esthétique, les poils notamment, faites confiance à Myriam qui vous indiquera certainement une esthéticienne compétente. J'ajoute quand même que pour suivre et adapter votre traitement je devrai vous revoir tous les deux mois. Vous aurez ainsi de nombreuses occasions pour me poser d'éventuelles questions."

Bien que je n'en étais pas surpris j'étais quand même un peu sonné par ce long discours. Les choses ne sont plus pareilles quand on entre dans le vif du sujet. Je n'avais pas de question qui me venait à l'esprit et il m'invita donc à le suivre dans la salle d'examen. Comme il devais m'examiner sous toutes les coutures il me demanda de me déshabiller complètement et de m'installer ensuite sur la table gynécologique en l'attendant pendant qu'il donnerait un coup de fil dans son bureau. " Et oui, je suis gynécologue et je n'ai donc pas d'autre table d'examen." Je me déshabillai donc et m'installai avec beaucoup de réticence sur cette table. Je n'avais pas d'autre choix que de mettre les pieds dans les étriers et de me retrouver les jambes écartées comme une femme qui s'offre. Et c'est dans cette position que je trouvais franchement humiliante pour l'homme que j'étais encore que je dû l'attendre pendant un temps qui me paru interminable. Quand il revint, je n'osais pas le regarder. Il m'examina longuement et termina par un toucher rectal. C'était la première fois qu'un doigt allait me pénétrer. J'en étais terrorisé. Je le vis mettre un doigtier qu'il enduisit d'un peu de vaseline. Il se mit à ma droite et après avoir étalé un peu de vaseline autour de mon orifice anal, il enfonça son doigt doucement, tout en appuyant sa main gauche sur mon ventre. Je ne pus m'empêcher de pousser un petit cri quand il me pénétra complètement. " Ca fait un peu de mal au début mais après vous ne sentirez plus rien. Vous vous ferez très vite aux touchers anaux car maintenant vous en aurez souvent parce que je devrai en faire un à chaque fois que je vous examinerai et puis quand vous serez pénétré par une verge, pour peu qu'elle soit plutôt grosse, ce sera autre chose!". Cette évocation un peu crue de ce qui devrait faire partie de mon intimité future me remplit de confusion et je n'osais plus le regarder. Je descendis de la table et me rhabillai avant de le rejoindre dans son bureau où manifestement il était, avec Myriam dans une conversation de vieux amis. Il rédigea alors la fameuse ordonnance qui allait sceller mon sort pour les années à venir et me précisa que si je vais chez n'importe quel pharmacien avec ce type d'ordonnance, il me regarderait sûrement de façon bizarre. C'est pourquoi il me recommanda un pharmacien avec qui il travaillait habituellement pour ses clients en voie de féminisation. Je voulu le payer mais il me dit que ce problème concernait son ami Paul. Nous sommes sortis sans rien dire au début, puis je me jetais dans les bras de Myriam. "J'ai peur Myriam! Je me demande si je ne fais pas une bêtise car je perçois maintenant que ça va être probablement plus difficile que le l'imaginais au départ, j'aurai besoin de toi Myriam." "Ne t'inquiète pas mon chéri. Je serai avec toi jusqu'au bout. Je t'aime trop pour t'abandonner. J'ai trop envie que tu deviennes ma grande soeur."

Les jours suivant je suis allé faire un saut à Genève pour ouvrir un compte auprès d'un banquier ami de Paul. Je ne savais pas trop à quel nom le mettre. Finalement je me décidai pour Carole puisque c'est Carole qui aurait le plus à l'utiliser à l'avenir. Le banquier ne tiqua pas, comme si il était lui aussi prévenu de ce qui était en train de se passer! Puis je pris rendez vous avec la clinique pour la première "petite opération". Il me fut précisé qu'il y aurait une "petite anesthésie générale" et que je resterai 2-3 jours à la clinique pour les premiers pansements. L'intervention se passa très bien, en dehors de la petite douleur que je ressentis dans l'aine pendant plusieurs jours. Le premier pansement s'avéra plus désagréable que douloureux. On me précisa que le docteur Dubois voulait me revoir quelques jours plus tard pour enlever les fils. Je me rendis donc le jour convenu à son cabinet où je dus encore une fois monter sur la table gynécologique. J'ai eu un peu mal quand il tira sur les fils. Après m'avoir examiné attentivement il me dit que tout allait très bien. Rentré à la maison je pus me regarder dans la glace. Il était indiscutable que mes bourses avaient très nettement diminué de volume mais le fait de ne plus avoir ses "trucs" qui pendaient de chaque coté de la verge était nettement plus esthétique. Ce fut aussi l'avis de Myriam quand nous recommençâmes quelques jours plus tard à faire l'amour. C'est à cette époque que Myriam se mis dans la tête qu'il fallait dire maintenant à Annie, sa vielle et fidèle femme de compagnie qui entretenait la maison et faisait la cuisine, que j'allais devenir peu à peu une femme. "Comment, monsieur Charles, devenir une femme! Ça n'est pas possible!" Myriam entrepris alors d'expliquer complètement la situation à Annie. Elle n'en revenait pas. Myriam ajouta qu'Annie devrait aussi m'aider dans ma féminisation en me montrant comment une femme entretient la maison, fait la cuisine, organise le lavage, le repassage et le rangement du linge etc. je dois dire que cela ne manqua pas de me surprendre aussi car c'est un aspect de la question que je n'avais pas du tout envisagé! J'avais beaucoup de mal à m'imaginer en train de repasser les petites culottes de Myriam… et bientôt les miennes, et pourtant c'est ce qui se produisit. Annie était vraiment la dernière personne à pouvoir comprendre ce qui m'arrivait. Comme elle m'aimait beaucoup, elle reprocha à Myriam de m'avoir laissé m'engager dans cette voie. Pour elle, autant qu'une femme, j'allais devenir un PD. A partir de ce moment là elle me considéra d'une façon un peu condescendante, sinon méprisante, qui disparu ensuite complètement quand ma féminisation fut effective. Elle considéra alors que j'étais passé dans "son camp" et je que j'étais devenue en quelque sorte sa fille, si bien qu'à partir de ce moment là elle redevint adorable avec moi.

Au début je supportais très bien le traitement. Le seul problème était celui des patchs que je ne savais pas trop bien où mettre. J'avais l'impression d'être en quelque sorte" marqué au fers" car ils étaient toujours visibles chaque fois que j'étais nu. Au bout de 2-3 mois je ressentis une sensibilité croissante au niveau des aréoles. Ce n'était pas franchement douloureux sauf quand j'appuyais un peu fort sur les tétons. Bientôt apparu un gonflement au niveau des seins, notamment autour des aréoles que Myriam aimait à caresser avec tendresse, afin disait elle qu'elles grossissent plus vite! Des nausées qui devenaient de plus en plus intenses commencèrent à se manifester. Quelques mois plus tard je commençais aussi à ressentir des migraines vers la fin de chaque mois. Elles n'étaient pas intenses, heureusement, mais me rappelaient avec insistance que mon corps était en train de me féminiser avec un véritable cycle hormonal (heureusement sans les règles !). Parfois quand Myriam souhaitait sortir au moment de ma période "d'indisposition" et que mes migraines me clouaient à la maison, elle me disait: "Je suis bien contente. Tu comprends maintenant dans quel état je suis quand la même chose m'arrive. Tu vois comme ça que je ne dissimule pas" Heureusement elle était très compréhensive avec son petit chéri quand il était "indisposé" et savait ne pas réclamer de lui d'efforts insurmontables!

A partir du moment ou j'ai commencé le traitement hormonal, Myriam m'a emmené chez son esthéticienne pour discuter de la conduite à tenir vis-à-vis des poils. Grâce au traitement hormonal les poils sur mon corps poussaient de plus en plus lentement pour les jambes et les bras elle préconisa quand même de réaliser quelques épilations à la cire à la demande. Comme ils étaient fins, et comme j'étais sous un traitement hormonal vigoureux, il était fort possible que cela suffirait. C'est effectivement ce qui se produisit. En revanche sur la face, il fallait indiscutablement entreprendre des séances d'électrolyse. Le mieux pour elle était de faire des séances longues et successives pendant une semaine où je n'avais pas à sortir de la maison. J'ai souhaité en finir le plus vite possible avec ce problème et les séances commencèrent la semaine suivante. Malgré la crème anesthésique que je m'appliquais avant chaque séance, ce traitement fut vraiment pénible, notamment quand l'électrolyse était réalisée près des lèvres. Les séances étaient longue et j'avais le visage enflé. De plus je me rendis vite compte que le traitement allait prendre au moins une à deux semaines de plus. Finalement il prit plus de trois semaines à raison d'une séance par jour. Finalement je fus bloqué à la maison pendant plus d'un mois. Heureusement, je pus constater dix jours après la fin du traitement, quand la peau avait dégonflé, qu'il avait été vraiment efficace. Je n'avais plus à me raser et mon visage paraissait plus jeune. Je compris vraiment à partir de ce moment que j'étais en train de devenir femme, d'autant plus qu'au prétexte de soulager ma peau, Myriam m'imposa d'utiliser matin et soir sur le visage et le corps toutes ses crèmes "adoucissantes" "raffermissantes" "anti-rides" "pro collagènes". Je passais de plus en plus de temps dans la salle de bain et commençais à prendre toutes les habitudes, tous les tics de la féminité. Je me rendis compte aussi que je n'arrêtais pas de me contempler dans le miroir.

Myriam m'encourageait à faire du jogging. Elle se réjouissait de voir que je n'arrivais plus à la lâcher. Un jour elle revint avec deux collants de jogging en matière élastique et brillante et aux couleurs pastel, typiquement féminins. Elle tenait à ce que nous les mettions tous les deux. J'essayai de résister mais comme toujours, par menaces et promesses, elle eut finalement gain de cause. C'est aussi à ce moment là que mes seins commencèrent à prendre nettement du volume et Myriam m'obligeait à porter en permanence un petit soutien gorge "seins nus" blanc bordé de dentelles qui faisait ressortir mes seins naissants "Tu es mignonne comme tout avec ce soutien gorge, tu fais tout à fait "jeune fille en fleur". Mes petits seins se voyaient maintenant nettement sous mon collant de jogging et plusieurs fois au bois de Boulogne je me suis fait siffler et même traiter de PD! Il me fallu mettre mon amour propre dans ma poche, d'autant que je me rendais compte que mon allure allait devenir de plus en plus gynoïde avec le temps et que j'allais vivre une période difficile de quelques mois tant que ma transformation ne serait pas complète et durant laquelle je ne serai un homme pour le moins bizarre! D'un autre coté, à partir du moment où, par goût du travestissement, j'avais accepté de me laisser féminiser, j'avais moi-même dépassé la ligne rouge et le mieux était encore de tout assumer .Pour sa part, Myriam paraissait de plus en plus amusée de me voir dans cette situation. Au lit elle adorait me voir nu, complètement glabre. Elle ne se lassait pas de caresser mes seins naissants et mon entre deux jambes complètement épilée. Elle m'appelait "sa petite nymphette" et commença à me parler presque en en permanence au féminin. "Carole, ma chérie, tu deviens une vraie jeune fille, assume ta féminisation, profite pleinement de ta nouvelle puberté, elle te va si bien!" De mon coté, je la désirais toujours mais mes érections devenaient moins fermes et de plus courte durée. Je ne ressentais plus cette merveilleuse impression de giclée du foutre qui s'écoule au moment de l'éjaculation car la quantité de sperme que je produisais avait nettement diminué. Je crois que Myriam le ressentait. Je pris une ou deux fois du viagra mais je dois dire que je n'aimais pas particulièrement cela. Si bien que de plus en plus souvent nous nous caressions et jouissions comme deux femmes.

C'est à cette époque qu'elle décida que je devais prendre des cours de danse afin d'assouplir mon corps et le rendre plus gracieux. Elle m'emmena donc un jour chez une de ses amies, professeur de danse qu'elle connaissait bien, ancien mannequin du Crazy Horse à qui elle me présenta comme un "ami transsexuel en cours de féminisation". C'était la première fois que j'étais présenté comme cela à une personne inconnue. Cette femme de belle allure m'impressionna tout de suite par toute l'autorité qui se dégageait de sa personne. Au début, en sa présence je me sentais vraiment très gêné et j'avais un peu honte de moi. Elle s'en rendit très bien compte et su me rassurer par sa gentillesse associée à beaucoup d'autorité. Elle m'assura qu'elle allait faire de moi une femme épanouie et détendue. Tous les jours elle me prenait chez elle pendant près de deux heures. Pour me sentir mieux dans ma nouvelle peau, je devais vêtir un collant de danse féminin en lycra. Très rapidement elle me demanda de mettre des bottes à talon de 8 cm pendant la leçon, toujours pour mieux me glisser dans la peau d'une danseuse de cabaret. C'est comme cela que devant la glace elle m'apprit à marcher sur la musique, comme les filles du Crazy. Elle m'appris à raidir mes jambes à chaque pas afin d'avoir une démarche plus sophistiquée, elle m'apprit à placer mes bras, à les utiliser pour caresser mon corps et mettre en valeur mes rondeurs naissantes, à prendre des poses de plus en plus lascives, notamment sur un canapé qu'elle plaçait devant la glace, à utiliser des accessoires féminins comme un sac à main ou un boa pour danser. Au début j'avais beaucoup de mal à prendre ces attitudes et effectuer ces mouvements hyper féminins devant cette femme inconnue mais elle me guidait avec beaucoup de savoir faire allié avec une grande fermeté. Dans les premiers temps, ce qu'elle me demandait m'était si peu naturel que je me sentais particulièrement maladroit, au point d'en pleurer au cours de certaines séances où je n'arrivai à rien de bien. Au début de chaque séance elle su me parler et me conditionner de manière à ce que j'entre de plus en plus dans la peau d'une femme qui allait se donner en spectacle et s'offrir. Avec elle, j'étais comme hypnotisé, je ne savais plus très bien qui j'étais et je me laissais peu à peu aller à extérioriser avec délice ma féminité latente. Il n'y avait bien évidemment pas de public mais ces leçons devaient me permettre de me montrer aux autres de façon plus détendue et d'être regardée avec moins d'appréhension. Je pense maintenant que ce fut une partie très efficace de ma transformation. En sortant de chez elle je me surprenais à faire des gestes et prendre des attitudes typiquement féminines Plus tard, quand elle me sentit prête, elle fit venir un danseur professionnel qui m'apprit à danser le tango et la valse dans le rôle de la femme. A cette occasion j'éprouvais toujours une gêne importante quand le danseur se frottait contre mon corps. Toujours à cette époque, je commençais aussi à suivre des séances d'orthophonie pour poser ma voie sur un autre registre. Je m'y donnais sans restriction et fis, semble t'il, de rapides progrès. A la maison, encouragé par Myriam, je m'efforçais de me comporter comme une femme et de parler comme me l'enseignait ma professeur d'orthophonie. Cela perturbait beaucoup Annie qui ne savait plus comment m'appeler. Pour elle aussi j'étais encore "monsieur Charles" mais il lui arrivait souvent de m'appeler "petite fille", ce qui pouvait paraître curieux mais correspondait bien à toute l'ambiguïté de mon état à ce moment là.

Dans ce climat difficile à vivre, j'étais de plus en plus pressé que ma transformation s'accélère par la pose des prothèses mammaires. En effet mes seins étaient très mignons mais pas très gros et Myriam me persuada que la chirurgie devenait incontournable. Il fut convenu aussi que profitant de cette opération, le chirurgien plasticien en profiterait pour me remodeler les lèvres afin de les rendre plus pulpeuses. Maintenant j'acceptais de bonne grâce toutes les propositions que me faisaient Myriam et le docteur Dubois. J'étais devenu leur marionnette, leur poupée. J'avais très bien intégré l'idée que mon avenir allait dépendre pour beaucoup des sentiments que Paul ressentirait pour moi. Pour plaire à Paul, il fallait que je devienne une femme accomplie, belle et éminemment désirable et je savais maintenant que j'en avais la possibilité. Je devrai le séduire et l'ensorceler pour le conserver. Myriam m'avait parfaitement montré comment doit se comporter une femme vis-à-vis de l'homme auquel elle tient. Puisque j'allais devenir la maîtresse de Paul, je devais tout faire pour qu'il s'attache à moi. Du fait que nous ne nous étions pas revus depuis le déjeuner, j'avais tendance à l'idéaliser et il prenait de plus en plus de place dans mes pensées. Je ne savais pas encore ce que c'est que d'aimer au féminin mais commençais maintenant à désirer le revoir rapidement.


Responsable du site : Lucie Sobek


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