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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par chrissy

1 Une soirée avec Myriam chrissy jc.auguey@laposte.net 30-06-2007, 13:12 En arrivant dans l'appartement, je trouvai un mot de Myriam. " Charles chéri, Tu trouveras sur ton lit et dans la salle de bain tout ce qu'il te faut pour devenir Carole et te préparer à être ce soir, la plus belle des femmes. J'ai retenu deux places pour dîner dans notre petit troquet discret et fort sympathique. Nous passerons ensuite un moment dans un endroit inédit pour toi. Ensuite…. la nuit nous appartiendra." Effectivement je trouvai sur mon lit une splendide parure de chez Lise Charmel, une très belle robe moulante à bretelles en velours rouge complétée par un boléro dans le même tissu, sans omettre les bas, les chaussures, le collier de chien en velours noir incrusté de brillants, les longues boucles d'oreilles à pinces, bagues et bracelets, tous parfaitement choisis pour aller ensemble. Trois heures plus tard j'étais fin prête pour sortir. De son coté Myriam s'était faite magnifique et abhorrait un visage resplendissant. Au moment de sortir nous nous aperçûmes que je n'avais pas préparé de sac à main…le manque d'habitude! Myriam me prêta un petit sac Dior dans lequel je mis ma poudre compact, mon rouge à lèvre, un petit pulvérisateur de "5", les indispensable kleenex. Myriam me fit ajouter une paire de bas de secours, auxquels je n'avais bien évidemment pas pensé! J'aurais préféré avoir un sac dont la bretelle se met sur l'épaule, mais Myriam tenait à ce que j'utilise des sacs à main dont les anses étaient très courtes car elle pensait que ce type de sac est plus typiquement féminin et voulait que je sois femme jusqu'au bout des doigts. Cela me faisait bizarre d'avoir en permanence un petit sac à bout de bras et que je ne savais pas comment tenir en marchant. J'avais l'impression d'être parfaitement ridicule en passant l'anse du sac autour de mon avant bras replié. Il est curieux qu'un tel geste, aussi naturel pour une femme, apparaisse aussi problématique pour un travesti. Mais comme pour beaucoup d'autres choses il était maintenant nécessaire de commencer à m'y habituer, puisque j'allais bientôt franchir le pas. Nous allâmes dîner dans un adorable petit troquet derrière les Champs Elysées. Comme il n'était pas trop loin nous fîmes le trajet à pieds. La robe que m'avait choisie Myriam était très serrée en bas, je devais donc marcher en faisant des pas tout petits pas. J'ai assez rapidement compris que pour m'en sortir il fallait raidir un peu les jambes tout en restant souple par ailleurs. Myriam me dit que pour avoir une démarche féminine je devais m'efforcer de bouger le moins possible mes épaules. Elle me recommanda de me regarder marcher dans les vitrines. Je me sentais un peu brimée et abaissée par cette obligation de faire des pas si petits, j'avais un peu l'impression d'être une sauterelle et il me semblait que c'était ridicule. D'un autre coté je compris très vite que plus les talons étaient élevés plus il y avait aussi intérêt à raccourcir les enjambées. Jacques, le patron du restau nous accueilli très gentiment en disant à Myriam "tiens tu n'es pas venue aujourd'hui avec ton chevalier servant?" "Non, je t'expliquerai pourquoi" Pour ma part, je ne tenais pas du tout à ce qu'elle lui fournisse la véritable explication. Il nous avait réservé une place dans un petit coin isolé et nous pûmes parler tranquillement sans risque d'être entendues. "J'ai donc prévenu Paul de ta décision et comme tu as pu t'en rendre compte, il n'est pas du genre expansif mais il a quand même réussi à me dire que c'était un très bonne nouvelle. C'est aussi une grande joie pour moi que tu t'engages sur cette voie car je t'aime tellement en femme! D'un autre coté, je pense que tu ne peux continuer à te travestir épisodiquement et il est quasiment impossible de vivre en permanence en femme sans le traitement hormonal et la chirurgie esthétique. Paul était une opportunité rare et à Londres, je tremblais de peur que ça ne marche pas entre vous deux. Je suis parfaitement consciente que si je vais y gagner une amie, je vais à terme perdre un amant. Une grande amie c'est merveilleux, alors qu'un amant ça se remplace." "Au moins je suis prévenu sur ce qui m'attend!" " Ne fais pas l'imbécile, tu sais bien que le traitement hormonal va sérieusement amputer tes performances sexuelles et qu'à un moment donné je serai peut être amenée à aller chercher ailleurs certaines satisfactions si je ne peux plus les obtenir de toi. Pour en revenir à Paul, il a fait préparer le contrat par son notaire de la rue des saint Pères et tu as rendez vous pour le signer mardi prochain. Jeudi matin, tu as rendez vous avec André Dubois mon gynéco. Veux tu que je vienne avec toi?" "Oui, si ça ne te dérange pas trop, je préfère que tu sois là car j'ai un trac fou." "Je n'ai pas de mal à imaginer que cette visite ne va vraiment pas être simple pour toi. Je l'ai prévenu de quoi il s'agissait, ce qui devrait déjà éviter un exposé préliminaire délicat." Puisque nous parlions de contrat j'avais depuis quelque temps envie de lui poser une question qui commençait à me turlupiner. " J'ai bien compris que Paul souhaite que nous vivions ensemble, comme amant et maîtresse, mais est ce que tu sais exactement ce qu'il entend par mariage dans sa lettre?" "Oh c'est très simple, il a envie de marquer votre alliance de façon un peu solennel et il souhaite organiser pour cela une petite cérémonie avec les amis intimes. Tu y apparaîtras en robe de mariée et lui en queue de pie, à l'anglaise." "En robe de mariée?" "Pourquoi pas, je suis sure que tu seras très belle en mariée. Vois tu, c'est une des choses que j'aurais toujours souhaitée pour moi et ça ne s'est jamais fait. C'est pour cela que je l'ai suggérée à Paul. Pour moi, ça sera un peu comme si je me mariais par procuration!" Décidément, je n'étais pas sortie des surprises! Un peu plus tard, comme Myriam vit que je cherchai où se trouvaient les toilettes, elle me dit: "Au fait, fais bien attention de ne pas aller chez les hommes. Ici tu n'es pas au Way out"! Et elle ajouta tout bas:"Si j'ai un conseil à te donner c'est de prendre l'habitude d'uriner assise, comme font les femmes, car parfois on voit les chaussures sous le bas de la porte et leur sens pourrait te trahir. Si tu n'as pas envie de t'asseoir dans les toilettes publiques, il faut que tu t'accroupisses au dessus de la cuvette." Je dois dire que pour un homme, uriner en position assise ou accroupie, ça fiche un rude coup à sa dignité! J'étais en train de comprendre que ma transformation allait être émaillée de multiples attaques de ce type à mes 26 ans de vie d'homme et que je devrai les surmonter une à une. Entre deux plats, Jacques vint bavarder avec nous. Myriam le fit se pencher vers elle et lui expliqua que j'étais son chevalier servant. Il se tourna alors vers moi et son regard manifesta un étonnement considérable qui fit place ensuite à une attitude admirative pour la femme que j'étais ce soir. Quant à moi je ne savais pas bien où me mettre.

Ensuite Myriam m'annonça une petite surprise. Elle avait prévu que nous irions dans une boite sympathique qui organisait une soirée "femmes". Le spectacle était exclusivement masculin avec des stripteasers type Chippendales. Nous fûmes accueillies par un homme charmant qui nous installa près de la scène, à la table que Myriam avait réservée. Les hommes sur scène étaient particulièrement musclés et glabres. Pendant leur striptease ils se faisaient caresser par les spectatrices qui semblaient raffoler du spectacle. A un moment donné l'un d'eux se pencha vers moi et me mis au défit de mettre la main dans son string, ce que je fis non sans beaucoup d'hésitation. Aussitôt, je sentis son sexe se durcir. C'était la première fois que je touchais un sexe d'homme (autre que le mien) de la main… et en public encore! J'en étais rouge de confusion mais je sentis aussi que quelque chose durcissait aussi entre mes cuisses. Heureusement que ma culotte gaine empêchait que cette turgescence soudaine ne devienne visible sous ma robe. "Tu me fais honte, tu te comporte comme une petite salope" me dit Myriam en éclatant de rire devant ma confusion. Mais avoue aussi que tu y as pris du plaisir." " Te dire le contraire serait mentir." De façon tout à fait logique la plupart des clients étaient des clientes. Les femmes étaient venues par deux ou en petits groupes. Myriam m'expliqua qu'un certain nombre de filles étaient là pour enterrer leur vie de jeune fille. Ce qui expliquait l'ambiance un peu chaude au niveau de certains groupes. Au bar il y avait pas mal d'hommes dont certains étaient manifestement des gigolos que la direction faisait venir comme "hommes montant". Après le spectacle la scène fut consacrée à la danse. Myriam m'invita à danser un tango. Bien évidemment c'étais elle qui conduisait et je dû m'y faire et me laisser guider. Au début elle s'arrangea pour faire des petits pas, comme cela ma maladresse avait toutes les chances de passer inaperçue. Puis lorsqu'elle vit que je m'améliorai elle nous conduisit plus normalement. A la fin c'est elle qui me remercia "merci mademoiselle, c'était très agréable." De retour à notre table nous n'avons pas hésité à nous caresser et à flirter comme le faisaient d'autres couples de femmes à coté de nous. Nous échangeâmes des mots tendres et des baisers, tandis que nos mains commençaient à s'égarer sous nos jupes. Peu après, alors que Myriam était aux toilettes, un des hommes du bar vint m'inviter à danser. Surprise, je fus incapable de lui refuser, et me voila sur la piste, au bras d'un homme cette fois. La musique était une espèce de rumba lente qui se dansait de façon rapprochée. Je me trouvai ainsi, bien malgré moi, dans les bras d'un homme qui me serrait de plus en plus contre lui en penchant sa tête contre la mienne. Je sentis très vite son sexe se durcir et gonfler contre mon ventre, sans que je puisse y échapper, il se frottait de plus en plus intimement et je n'avais d'autre solution que de l'accompagner par mes mouvements dans sa recherche de plaisir. Au moins pendant ce temps là je n'avais pas à parler, épreuve que je redoutais par-dessus tout. En me tournant vers notre table, je voyais Myriam qui me regardait avec un regard amusé. Heureusement, le morceau était court et mon ventre n'eut pas à jouer très longtemps son rôle masturbateur. Il me libéra à regret et me remercia, puis je retournai à ma place sans un mot. Il a quand même dû me trouver un peu bizarre. C'est à ce moment là que Myriam décida que nous devions rentrer afin d'éviter que je me retrouve dans une situation délicate et plus difficile à gérer. Pour plus de sécurité nous avons hélé un taxi car il valait mieux éviter d'être suivies à pieds. C'est ce soir là qu'un fois arrivées à la maison, Myriam me dit incidemment que Paul me voulait bien évidemment vierge car il tenait à faire lui-même mon éducation sexuelle. Comme tous les hommes autoritaires, il était clair qu'il voulait être le premier à me posséder et être aussi mon Pygmalion.


Responsable du site : Lucie Sobek


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