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HOMMEFLEUR, le site pour les hommes qui aiment les femmes, au point de vouloir leur ressembler !

« », une petite histoire imaginée par chrissy

1 Week end à la campagne chrissy 09-05-2007, 7:14

Tout à une fin. Le lendemain je repris donc mes fonctions d'homme, non sans une indéfinissable tristesse. Les jours passèrent et j'évitais d'évoquer cet épisode qui pouvait passer à ses yeux pour un égarement. Je partis faire un remplacement à Champagnole dans le Jura puis un autre à Sens. Entre temps nous avions repris nos habitudes et je ne manquais pas de lui manifester de façon tout à fait honorable ma virilité. Ce n'est que quelques semaines plus tard, alors que le printemps était déjà bien là, qu'elle me demanda si je souhaitais redevenir femme. Cette fois-ci, elle me proposa que se soit durant tout le week-end que nous devions passer dans sa maison de campagne au bord de la Seine entre Vétheuil et La Roche Guyon. "Je m'arrangerai pour que la femme de ménage ne vienne pas mais il faudra que tu la remplaces car je ne souhaite pas tout faire" Je lui montrai que sa proposition ne me déplaisait pas et dès notre arrivée, le samedi matin, je du recommencer l'épilation minutieuse à la crème, de tous les poils corporels, le rasage de très près de la barbe, puis le maquillage. Elle voulu cette fois que je l'entreprenne moi-même sous sa supervision et à l'aide de ses conseils. Cela pris sans doute plus de temps mais il en naquit une complicité des plus agréables. Puis ce fut l'habillage. Elle avait tout prévu. Toujours sous le prétexte de m'aplatir le ventre elle m'imposa le port d'un serre taille qui remontait assez haut sur le thorax et qu'elle serra encore plus vigoureusement que la première fois, au point que j'éprouvais quelque difficulté à respirer profondément. La seule chose qui restait à régler fut le choix de la robe. Finalement après avoir farfouillé dans sa penderie, nous tombâmes tous les deux d'accord sur une robe légère en tissu Liberty de chez Laura Ashley. En haut elle avait un décolleté bateau qui était réglable à l'aide d'un ruban. En bas elle était très évasée et s'arrêtait un peu au dessus des genoux. L'extrémité des manches, le décolleté et le bas étaient marqués par un fin liseré de dentelle blanche. Comme nous étions toutes les deux de taille voisine la robe m'allait très bien. Le seul problème aurait pu venir de ce que mon torse est un peu plus long que le sien mais comme la partie chemisier de la robe était assez ample, l'ensemble tombait parfaitement. Lorsque j'eus fixé les lanières des chaussures à talon (8 cm !) qu'elle m'avait spécialement achetées, Myriam me fit effectuer plusieurs tours sur moi-même pour inspecter le résultat final. C'est comme cela qu'elle a alors pensé que ce serait peut être plus joli si je portais un jupon sous la robe de manière à lui conférer plus d'ampleur. Nous allâmes toutes les deux (dans cette tenue j'imagine mal de parler de moi au masculin) fouiller dans sa garde robe où nous trouvâmes finalement un joli jupon blanc en coton auquel d'abondantes dentelles donnaient beaucoup d'ampleur. J'enfilai ce jupon sous la robe qui pris alors une allure très évasée et dont les mouvements de balancement, lents et amples, quand je me déplaçais me conféraient encore plus de féminité. De son coté, Myriam, après s'être joliment maquillée s'habilla en jean moulant après avoir enfilé une de mes chemises de ville. Elle se chaussa de ballerines à talons plats. Devant mes protestations elle m'affirma "qu'elle n'était pas à la campagne pour se compliquer la vie avec des talons".

Tout cela nous avait déjà pris pas mal de temps. Le soleil était timide mais comme il ne pleuvait pas elle décida que nous fassions une petite promenade sur le chemin qui longe la Seine. Je lui fis part aussitôt de ma crainte de rencontrer quelqu'un; je dois dire que cette idée me terrorisait. Détends toi me dit elle, tu verras que ça se passera très bien. Ton travestissement est très réussi et tu es plus jolie en femme que je ne l'aurais imaginé. Bien sur, tu es encore un peu gauche mais je parie que personne ne soupçonnera ta transformation. Comme j'éprouvais d'indiscutables difficultés à marcher en talons sur le sentier et qu'à plusieurs reprise un caillou manqua de me faire perdre l'équilibre, elle me pris fermement par la main, ce qui me procura aide et plaisir. "ne t'inquiète pas me dit elle, quand des femmes se tiennent par la main, ça ne choque personne". La ballade dura comme cela près d'une heure pendant laquelle nous échangeâmes nos impressions. "Parle à voix basse" me dit elle, "sinon on risquerait de repérer ta voix d'homme, dans ton cas c'est certainement la chose la plus difficile à cacher". Peu à peu, je me rassurai et pris confiance. Nous croisâmes plusieurs autres couples et des hommes seuls qui manifestement ne soupçonnèrent rien. "Surtout ne te retourne pas". "Les hommes se retournent presque toujours derrière une belle femme. Mais si celle-ci se retourne aussi cela peut leur faire croire des choses et induire des réactions qui pourraient te placer dans une situation délicate". Finalement Myriam considéra que mon premier outing s'était admirablement bien passé. "Mais surtout tu ne dois pas être encore trop rassurée et demain quand nous irons dans le village faire les courses tu ne devras surtout pas baisser ta garde". De retour à la maison, je voyais bien que tous les problèmes n'étaient pas résolus loin de là. L'un des problèmes sur lequel Myriam butta très vite c'était comment m'appeler. Si il lui fut vite évident qu'elle devait me parler au féminin, elle hésita un moment quand elle eut besoin de m'interpeller. "Finalement, après avoir bien cherché quel prénom t'irait le mieux quand tu es en femme, j'ai pensé que puisque tu t'appelles Charles, je t'appellerai tout simplement Carole. Q'en penses tu ?" " Pourquoi pas Carole si c'est plus facile pour toi". Au début, chaque fois qu'elle m'appelait Carole j'étais perturbé et je mis pas mal de temps à m'y faire. L'après midi n'était pas très chaud et je commençais à avoir plutôt froid aux jambes et aux cuisses. Je manifestais donc le désir de mettre un pantalon, comme elle. "Pas question. Si tu as froid aux jambes mets des bas, comme nous le faisons en ville, même quand il fait froid". Docilement je du m'exécuter. C'était un peu mieux avec les bas mais quand un peu de vent se levait, l'air frais s'engouffrait sous ma jupe et cela me procurait des sensations nouvelles bien connues de tous les hommes qui s'habillent en femme. Quand je demandai à Myriam, ce qu'elle ressentait l'hiver dans les mêmes circonstances, elle me répondit qu'à vrai dire elle n'y faisait plus guère attention.

La nuit se déroula comme la première fois et fut tout aussi merveilleuse. Toutefois le matin je dus me lever plus tôt que d'habitude pour préparer le petit déjeuner que nous primes toutes les deux au lit, puis me préparer moi-même après avoir fait le lit et donné un coup de balai dans le salon. Myriam avait décidé que cette fois je devais me débrouiller toute seule, ce que je ne réussis finalement pas trop mal. Le soleil était au rendez vous et c'est dans la même tenue que la veille que nous partîmes toutes les deux faire les courses au marché de Vétheuil. Cette fois, ce fut Myriam qui prit le volant et moi qui fut la passagère, encore quelque chose de très nouveau pour moi. Au marché je laissai Myriam parler avec les commerçants et finalement tout se passa très bien. A une ou deux reprises, des hommes me regardèrent avec peu d'insistance mais je ne savais pas très bien ce que cela signifiait. J'étais finalement plus rassurée après ce deuxième test. A priori je passais très bien "en femme". L'après midi fut merveilleux. Nous en passâmes une partie sur la pelouse, c'était évidemment moins commode en robe qu'en pantalon mais Myriam qui me regardait trouva que je me débrouillais plutôt bien et que je semblais m'épanouir. Un instant je faillis lui avouer qu'avant de la connaître il m'arrivais déjà de m'habiller avec des tenues féminines et de marcher chez moi avec des chaussures à talons hauts mais finalement je préférai m'en abstenir, si bien qu'elle attribua mes progrès rapides à des dons et une féminité insoupçonnés qu'elle trouva particulièrement intéressants. A un moment donné, pour voir, elle me fit étaler ma robe autour de moi et elle me mis sur la tête un capeline à large bord, très romantique qu'elle avait été chercher dans un de ses placards "Tu es vraiment belle ma chérie" me dit elle avec un air où s'associait admiration, étonnement et un zeste d'interrogation. "Tu exagères un peu", "non non, et crois moi, je m'y connais plutôt en matière de belles nana, puisque c'est mon métier de les détecter". Je vis alors passer quelque chose de fugace dans son regard. Elle me demanda de rester dans la même position, le temps qu'elle aille chercher un appareil photo avec lequel elle me mitrailla en me faisant prendre les poses les plus variées. Je me demande maintenant si ce n'est pas à ce moment là que commença à germer dans son esprit les premières ébauches du projet que plus tard elle fit pour moi. Puis vint le moment d'envisager le retour à Paris et celui, particulièrement pénible pour nous toutes, de nous dépouiller de nos habits féminins, de nous démaquiller et d'enfiler nos tristes habits d'homme. A ce moment là, j'exécrais ce caleçon Hom, ce pantalon de velours, ces chaussettes en coton et ces mocassins à semelle épaisse! Le retour se passa plutôt silencieusement, comme si nous étions étonnés et questionnés, l'un et l'autre, pour des raisons différentes, par ce qui venait de se passer pendant ces deux jours. "Qu'est ce qui ne va pas Charles? Tu sembles triste". Cette fois ci, je ne pu m'empêcher de lui dire combien, à ma grande surprise (?), je m'étais senti bien pendant tout ce week-end passé dans la peau d'une femme et comme le retour à la réalité quotidienne me paraissait bien fade. Il est évident que cet aveu, quelque peu imprudent, ne pouvait pas être sans conséquence sur la façon dont à l'avenir, elle allait envisager notre relation.


Responsable du site : Lucie Sobek


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