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« », une petite histoire imaginée par chantal

1 Jeune étudiant de première année 12 chantal tvq@femmes.net 27-10-2004, 15:48 Chapitre 12

Le lendemain fut mon premier jour au magasin. Ce fut aussi le premier jour de ma nouvelle existence. Aussi loin que je me souvienne, c'est à dater de cette journée que je me mis à parler naturellement, et surtout à penser à moi, au féminin. Pour la circonstance, je portai une robe bleue avec une ceinture, des collants chair et des chaussures à talons à bride adaptées à la saison.
Marchant dans la rue avec Catherine, nous tenant le bras comme deux filles, j'eus pour la première fois de ma vie cette impression curieuse de me sentir presque femme. Je sentais que ma poitrine faisait partie intégrante de mon corps, que mon entrejambes s'était subitement allégé !

Arrivé au magasin, ce fut le début de mon apprentissage, il me fallut tout apprendre : les différents articles (lingerie de jour, de nuit, lingerie classique, sexy, de maintien et même les tiroirs très fétichistes réservés au articles en cuir). Je dus apprendre les tailles et les matières, observer Catherine afin de déterminer au premier coup d'œil le style et la taille d'une cliente, savoir se comporter face à un homme (celui qui achète pour elle, celui qui achète pour lui et qui n'ose pas …).

Mes premiers pas consistèrent à effectuer les rangements des articles non retenus par les clientes ou les emballages de ceux qu'elles achetaient. J'eus ensuite le droit d'approcher les cabines pour récupérer auprès des clientes les modèles ou tout simplement ceux qui traînaient aux portes-manteaux.

Le soir, j'étais fourbue, je rentrais épuisée pour m'endormir dans les bras de Sophie. Comme je m'y étais engagé intérieurement, pendant cette période je n'approchai pas un seul article masculin. Même le week-end, je portais une tenue féminine, robe légère et sandales, ou pantacourt.
Enfin vint le jour de ma première cliente. Je ne la choisis pas, il avait été convenu que la première cliente de la journée serait pour Catherine, la deuxième pour moi.

Il s'agissait d'une femme bcbg de quarante ans, j'aurais pu tomber sur une grand-mère ou plus difficile sur une jeune fille. Elle avait une allure qui me donna l'impression qu'elle savait ce qu'elle voulait et qu'elle se débrouillerait seule, je la voyais plutôt lingerie classique, légèrement sexy de bon aloi. Quelle erreur ! Pour ma première fois, j'eus le droit à tout ce que mes fantasmes auraient pu imaginer, tout cela sous l'œil goguenard de Catherine. Je m'en sortis plutôt bien puisqu'elle acheta plus qu'elle n'avait prévue.
- Bonjour Madame,
- Bonjour Mademoiselle, je souhaiterais voir ce que vous avez en guêpière.
- Bien sur, quelle style, plutôt légère ou plutôt corset, en couleur ?
- Quelque chose d'assez érotique, plutôt en noir pour l'instant, nous verrons ensuite.
Je sortis plusieurs modèles, elle avait l'air de savoir ce qu'elle voulait et me désigna deux modèles, l'une corseté et l'autre en dentelle transparente.
- Je n'ai pas l'habitude de porter ces articles (j'en doutais vraiment), pouvez-vous m'aider ? Comment faire pour la mettre seule ?
- Soit vous la plaquez sur votre torse, comme ceci, et ensuite vous fixez les attaches dans votre dos, comme pour un soutien-gorge, soit, si vous n'y arrivez pas, vous pouvez alors la fixez par devant puis ensuite la tourner.
- Voulez-vous me montrer, me dit-elle se dirigeant vers la cabine.
- Bien sur.

Je lui tends les articles et ferme le rideau pour qu'elle se déshabille. Presque immédiatement, il se rouvre et se présente devant moi une femme seins nus portant son seul string, le tout sans retenue, je pense qu'elle aurait fait la même chose si le magasin avait été plein. Je me demandais si j'étais tombée sur une lesbienne nymphomane en chasse ou sur une exhibitionniste tout simplement, si l'on peut dire.
- Alors, comment dois-je faire ? Prenez donc ce modèle et montrez-moi Mademoiselle.
Elle se tourne alors vers le fond de la cabine, m'offrant une vue sans partage sur des fesses superbes, entre nous j'avais du mal à conserver mon quant à soi, notamment où vous le pensez !
- Comment la positionne-t-on ? Là sur les seins, c'est bon " et elle prend mes mains, les posent sur ses seins. " Cà va comme çà ? "
- Oui, très bien.
- Pouvez-vous l'agrafer ? Est-ce qu'elle moule bien le corps, vous pouvez m'aider.
J'avais compris, aussi entrepris-je de bien passer mes mains sur la guêpière, lui faisant sentir que je m'en assurai par des mouvements de bas en haut et d'avant en arrière, comme pour la lisser sur elle.
- C'est parfait, écoutez, je vais prendre les deux, je vais aussi prendre les culottes assorties et des bas. Si vous pouviez m'amener la culotte assortie à cette guêpière et une paire de bas noirs, je vais mettre tout cela dès maintenant. Je referme le rideau, elle le rouvre aussitôt, je vais chercher ce qu'elle me demande, tout en évitant le regard de Catherine, et les lui tend. Alors, là voilà qui enlève son string, se plante le sexe à l'air devant moi pour mettre sa culotte, retire ses escarpins et commence à enfiler ses bas. Au moment de les accrocher, elle me demande tout simplement de la faire à sa place car elle à du mal à se pencher ! Au point où j'en étais, un peu plus en peu moins. Puis elle s'approche de Catherine, toujours en bas et guêpière.
- Combien vous dois-je chère Catherine ? Ravissante et très compétente votre petite vendeuse, je reviendrai !
- Je crois qu'il faut vous rhabiller.
- Mais bien sur ! Où avais-je la tête !
Elle se rhabille, et s'en va. Catherine me regarde :
- Tu t'en es magnifiquement bien sortie ! Excuses-moi mais j'étais occupée. C'est notre riche exhibitionniste de service, tu ne risque rien, ne t'en fait pas mais si tout le monde dépensait autant chez nous, nous serions millionnaires ! Les clientes suivantes furent heureusement plus " classiques ". Je revis plusieurs fois Madame 'Exhib', avec à chaque fois le même cirque.

Catherine me laissa seule fin juillet. Cela faisait presque deux mois que je vivais en femme, j'avais presque oublié ce que pouvais être des vêtements d'homme. Pendant les deux semaines suivantes, il ne se passa rien de notable, à l'exception de cette scène qui ne fit que renforcer la décision qui mûrissait en moi.
Une jeune femme, grande, élancée rentra un jour dans le magasin.
- Bonjour Mademoiselle, puis me regardant attentivement, oh ! toi tu es vernie ! Tu as réalisée le rêve de la plupart d'entre nous vendre de la lingerie féminine comme une femme, et puis tu es tellement belle !
C'était bien entendu un travesti. Elle s'appelait Valérie et nous devînmes amies très vite. Un jour, Valérie vint me trouver.
- Est-ce que cela te dérange si je t'amène des copines, cela ne gênera pas ta patronne ?
- Je ne vois pas comment, elle sait très bien qui je suis, nous sommes ensemble.
- Tu as de la chance, tu as le physique qu'il faut pour être femme, tu sais te maquiller et en plus tu peux facilement t'habiller, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
- Tu sais, c'est juste pour l'été, ensuite je vais reprendre un rythme plus normal.
- Ne dis pas cela. Depuis deux mois, tu t'habilles ainsi, ne me dis pas que ce n'est pas devenu naturel. Je prends les paris que tu ne reviendras plus en arrière. Quelles que soient tes attirances sexuelles. En plus tu vis avec une femme, alors … !
J'en ai fait l'expérience, je ne suis jamais revenue en arrière, mais je n'ai pas eu ta chance, je suis obligée de vivre de mon corps, sinon je ne peux rien faire, malgré tous mes diplômes.

Ce que je voulais te dire, c'est pourquoi vous ne créeriez pas un magasin un peu spécialisé qui nous permettrait de nous assumer toutes, avec la possibilité de se transformer et d'acheter des articles vraiment adaptés. J'ai vu sur internet qu'il existe de tels instituts en Angleterre ou aux Etats-Unis. Pourquoi ne pas faire la même chose ?
Cela faisait la deuxième fois que l'on abordait ce sujet devant moi, c'était à croire que tout le monde s'était donner le mot ! Je me résolus à me renseigner avant d'en parler éventuellement à Sophie et Catherine.


Responsable du site : Lucie Sobek


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