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En cas d’agression verbale ou physique, les conseils d'une grande copine : Audrey Lagrande

Certains endroits sont plus risqués que d’autres. Si votre intuition vous met en garde, suivez-là ! Si vous voyez une personne menaçante, ne courez pas de risques, il vaut mieux aller dans un endroit mieux éclairé où il y a plus de monde.

Si vous êtes de sortie depuis plusieurs heures, vous risquez de vous affaiblir et d’être moins attentive face aux risques.

Si vous vous sentez en danger, courez et partez aussi vite que possible.

Si vous vous sentez piégée ou si vous êtes agressée, donnez l’alarme, criez quelque chose du genre « au secours, appelez la police, je suis agressée ! » pour attirer l’attention d’autres personnes et faire fuir les agresseurs. Vous pouvez aussi emporter un sifflet, son utilisation pourrait faire fuir les assaillants, alerter l’entourage.

Si vous êtes agressée, vous êtes vis-à-vis de la loi victime d’un délit grave, n’hésitez pas à porter plainte.

Si vous êtes témoin d’une agression envers une autre personne, signalez-le à la police. Vous pouvez aussi laisser vos coordonnées à la victime.

Dans la mesure du possible, relevez la plaque d’immatriculation de la voiture du ou des agresseurs. En cas d’agression verbale, d’injures, il est possible de porter plainte afin de demander que l’auteur de l’agression soit poursuivi.

En cas d’agression physique, se faire soigner en appelant le SAMU, les pompiers, la police. Portez plainte en vous rendant à la brigade de gendarmerie ou au commissariat le plus proche du lieu de l’infraction ou de votre domicile ou en adressant une lettre au procureur de la république (en pratique, au tribunal de grande instance du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction) sur papier libre, datée et signée dans laquelle vous décrivez les faits et les preuves que vous possédez.

En droit, la police ou la gendarmerie ne peuvent pas refuser d’enregistrer la plainte.

Si vous ne connaissez pas l’auteur de l’agression, vous pouvez porter plainte contre X.

Il est recommandé afin de rendre difficile toute contestation ultérieure par votre agresseur :

  • de fournir aux enquêteurs les noms, prénoms et coordonnées des éventuels témoins.
  • de fournir un certificat médical précisant la nature et la gravité des lésions ainsi que la durée de l’incapacité totale de travail (ITT) si vous avez été victime d’une atteinte physique ou psychologique.
  • de garder les vêtements et objets détériorés et de les présenter aux enquêteurs pour qu’ils puissent dresser un procès verbal.

    Comment obtenir un certificat médical : pour une meilleure reconnaissance de votre préjudice devant les tribunaux, lorsque vous déposerez plainte, l’officier de police judiciaire (OPJ) vous enverra vers un médecin des services médico-judiciaires pour obtenir un certificat médical. L’homophobie et la transphobie sont des circonstances aggravantes. Si le mobile de l’agression physique ou du meurtre est l’orientation sexuelle de la victime, la loi aggrave les peines.


    Le conseil d'Audrey :

    Ce que je peux ajouter personnellement : ne montrez jamais autant que possible votre peur à d’éventuels agresseurs, votre peur est une arme dont ils se serviront. Au contraire, n’hésitez pas à être ferme dans votre manière de parler avec un ton haut et autoritaire. Au pire, si vous devez fuir et que vous avez des talons aiguilles à 150 euros aux pieds, vous les abandonnez pour courir plus vite !

    Nous avons déploré une agression homophobe sur la région de Valenciennes en décembre 2008. Les victimes ont relevé l’immatriculation du véhicule des agresseurs et ceux-ci étaient devant les tribunaux en procédure de comparution immédiate en moins de 48 heures.

    D’autre part, en septembre 2007, je me promenais avec une amie à Toulon dans le centre ville et nous avons été victimes d’un « caillassage » en règle. Je suis allé au commissariat pour déposer une main courante. Aussitôt reçu par la femme policière, j’ai eu droit comme question « Qu’est-ce que vous faisiez ? Vous racoliez ? Vous tapiniez ? » Ben voyons, moi tapiner alors qu’on dit que j’impose plus le respect que le désir… Je viens me plaindre et je me fais cuisiner comme un suspect… Vous pouvez donc être reçus avec des idées préconçues. J’ai voulu faire passer cette petite agression dans les « agressions homophobes et transphobes » pour les circonstances aggravantes mais malheureusement, il faut savoir que le système informatique de la police ce jour-là ne prévoyait pas ces aggravations. Décalage entre justice et police ? Mais j’apprendrai plus tard qu’il appartient aux juges de décider d’un tel caractère aggravant et cela est malheureusement rarement retenu, plusieurs affaires traitées en justice sont là pour le prouver. D’autre part, j’ai su par la suite par un commissaire que je connais que Toulon est une ville garnison par sa base navale et que la prostitution y est importante. La femme policière m’a dit que j’aurais dû rester sur place lors de l’agression et appeler la police de suite. Un peu risqué… Ensuite, une main courante resterait sans suite, il valait mieux porter plainte. Je suis resté sur la main courante car j’habite à mille kilomètres de Toulon, ce qui ferait beaucoup de déplacements pour la suite mais au moins, il y aurait une trace écrite en cas de nouveaux problèmes.

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