Tsunami dans un dé à coudre
à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis
( texte proposé par Lucie Sobek )

La décision de la Cour Royale de justice anglaise (ou équivalent) a été accueillie comme un énorme tsunami par des extrémistes ‘’TRANS’’ ou LGBT+++
Si j’ai bien compris le sens de cette décision juridique, le sexe d’une personne est défini par une aptitude et un état qui sont biologiques. Le genre, qui lui n’est pas défini légalement, par un comportement sociologique et social.
Si le genre doit rester dans des limites sociales (locales) acceptables de visibilité et de discrétion, il est laissé libre à la décision, aux tendances et aux goûts de chacun.
Cette précision comble un vide juridique et me semble à la fois simple et de bon sens. Si on va dans une animalerie pour acheter un animal de compagnie, la sexe de l’animal oriente notre choix du fait des conséquences SOCIOLOGIQUES dans la vie du propriétaire. Ce choix réside de la détermination du sexe, détermination faite par le vétérinaire et considérée comme fiable.
Nous qui sommes avant tout des animaux, sommes déterminés dans notre sexe au moment de la fécondation et par la sage-femme ou le médecin accoucheur au moment de la naissance : mâle ou femelle (Garçon ou Fille).
Cette déclaration peut être contestée dans la mesure où il y a une ambiguïté résultant d’une malformation (personnes intersexuées). Chacun sait la rareté de ces états mais ces cas existent (rarement : moins de 0,5 %). Hormis ces cas, la nature sexuée d’un enfant qui vient de naître est définie et demeure inchangeable. Cette définition légale de la nature sexuelle ‘’1 ou 2’’ ne permet plus de jouer sur cet élément.
Maintenant, rien n’autorise une administration à publier sur tous les documents publics ou privés notre nature sexuée par un ‘’1’’ ou ‘’2’’ sur les cartes d’identité ou par un ‘’Mr’’ ou ‘’Mme’’ ailleurs et cette information qui n’a aucune utilité réelle crée une classification sociale… Et c’est là qu’intervient la notion de genre, qui, je me répète n’est pas définie légalement et de plus, n’a pas de durabilité véritable, au moins dans son expression sociale.
Longtemps sexe et genre étaient indissociables : un mâle, donc garçon, devait se comporter comme un mâle, le plus souvent militarisable, un une femelle, une fille, comme une future mère, porteuse de descendance plutôt nombreuse, et apparaitre comme tels.
A partir du moment où les recherches biologiques (les tendances innées et prénatales) et psycho-sociologiques (les goûts d’apparence et de comportements intimes) ont séparé ces deux notions, il est vite apparu que de deux types humains biologiques basiques (1 ou 2), il existait une variété infinie de personnalités et de leurs expressions. Un mâle peut, tout en restant mâle, choisir un comportement plus apparenté à un mode d’existence considéré comme féminin et une femelle, un mode de comportement supposé masculin. De plus, ces comportements sociaux masculins ou féminins, s’ils définissent à un moment donné une tendance et une apparence, peuvent ne pas avoir de durée statistique. Ils peuvent être autant sociétaux (pour un garçon, donc mâle, pouvoir aller dans une soirée, habillé d’une magnifique robe de bal, pouvoir se maquiller et porter perruque et bijoux … et mettre jean ou salopette pour faire de la maçonnerie ou de la mécanique et l’inverse pour un fille-femelle) que comportementaux dans les relations sensuelles ou pseudo sexuelles. Ces choix sont des domaines de libertés consensuelles. Il est bon aussi de rappeler que ce sont les modes qui définissent les tendances et les apparences et les convenances sociétales et non un principe fondamental universel !...
Les règles de société ne peuvent ou ne devraient pas s’opposer à ces choix individuels…
Justement, la société anglaise a largement intégré cette liberté au point que le ‘’travesti’’ est considéré en Angleterre comme une forme de jeu plus ou moins exceptionnel et, jusqu’au milieu du siècle dernier, l’apparence vestimentaire permanente laissée libre au choix de la personne jusqu’au ‘’breaching’’...
Nous, en tant que garçons féminins, aimons porter tous ces attributs vestimentaires dits féminins pour leur aisance, leur apparence, leur variété et leur douceur. La liberté de le faire, simplement, rend cette pratique qui est profondément inscrite dans notre mentalité, simple, paisible et apaisante. Au contraire, créer un tabou nous interdisant d’exister et de jouer sur nos apparences, va provoquer une contrainte sociale grave et la sensation d’une transgression tout aussi catastrophique puisqu’elle nous fait franchir les limites autorisées de la société dans laquelle nous voulons vivre. Ce fait a comme comportement premier et majeur de nous enfermer dans un ghetto social dont ne pouvons sortir simplement et qui rend nos rencontres, même entre nous, difficiles. Peu d’entre nous sortent librement et sans craintes d’être reconnues. Celles qui le font, transforment cette liberté reconquise en triomphe et orgueil, porteur de jugement et d’intolérance …
Contester une décision juridique concernant un élément déterminant de notre existence me semble pour le moins inutile et injustifié.
Contester la présentation symbolique de notre sexe à tout un chacun, par ce classificateur social du ‘’Mr ou 1‘’ ou bien du ‘’Mme ou 2’’ me semble une demande ou un souhait autrement intéressant et justifié…
C’est au moins mon avis et mon souhait.