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« Je vais jusqu'où je suis, je n'y suis pas encore. ( Claude Cahun dans : "Aveux non avenus" ) »
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De Jésus de Nazareth à l’Eglise: Chapitre 1

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Lucie Sobek )
‘’ Quelle était belle ma vallée’’
Je n’ai pas l’intention de mal parodier ce magnifique roman de Richard Llewellyn … paru avant ma naissance mais de raconter une histoire qui a changé (très partiellement) le monde et la société humaine depuis plus de 20 siècles. C’est l’histoire d’un homme visionnaire dont le message mal compris, repris et transformé aurait pourtant dû transformer notre planète en un havre idyllique de paix, de tolérance et de sérénité …

Donc, Qu’elle était belle ma vallée !

Dans une vaste vallée, une belle maison, ample et bien construite, attrayante et généreuse…
M’approchant, je la découvris lumineuse, portes et fenêtres grandes ouvertes….
Une jeune personne y vivait, elle m’invita à y entrer.
Tout y était beau et harmonieux, plein de lumière et de chaleur, attirant.
Quelques gravures et tableaux, que cette personne avait dessinés ou peints, donnaient de la maison des vues et des détails qui l’enrichissaient et la mettait en valeur : une belle promesse…
Beaucoup, comme moi approchaient, attirés par son étrange beauté. Ils entraient, invités, accueillis par la belle dame comme on accueille ses enfants…



Un fond de chants et de musique, de la joie dans le village ?
Que peux t’on célébrer dans ce petit village de Galilée, niché entre collines et vallées verdoyantes ?
C’est un mariage qui se fête. Celui de Marie, une jeune fille de 14 ans, bien connue et respectée du village et d’un monsieur très influent du pays, Joseph, le charpentier architecte de la région, un homme d’une quarantaine d’années qui sait lire, compter et connaît la géométrie...Riche, de plus mais d’une grande honnêteté et probité.
Ils ont fait connaissance il y a quelques mois, lorsque Marie est revenue d’un séjour dans une communauté religieuse proche des Esséniens où elle a complété sa connaissance des secrets bibliques et des traditions rigoureuses de l’hébraïsme. L’un et l’autre sont de remarquables pratiquants, autant dans leur cœur que dans leur vie… et pourtant Marie a un ventre légèrement trop arrondi pour son état pré nubile ! …
Les voisins ont bien remarqué ce fait mais, ils ont su, sans trop savoir comment, qu’un ange était passé et avait annoncé à cette pudique jeune fille son état mystérieux...autant qu’involontaire ! …
Joseph, qui était très amoureux de Marie avait donc décidé d’accélérer les prémices du mariage et d’en finir avec un calendrier si peu ordinaire… Peut-être avait-il une autre idée des causes personnelles de cette situation...mais il ne l’a jamais révélé...
Ils se mariaient donc ce jour-là avec tout le faste et la joie de cet évènement …

Puis, Marie étant venue habiter chez son époux, le brouhaha passager de la fête s’est calmé et la vie a repris son cours calme et le plus souvent paisible, troublé seulement par les bavardages des femmes allant au puits ou au lavoir ou bien celui des moutons mais aussi, celui des cavaliers romains faisant leurs tournées d’inspection ou de recherche de résistants toujours très actifs depuis l’invasion romaine, vieille de plus de soixante ans, dans cette région
Une vie ordinaire...jusqu’au jour où un édit de César Auguste, l’empereur de Rome est venu mettre en ébullition toute la population. Il désirait connaître et dénombrer toute la population de son empire et ‘’loger’’ ses habitants. En réalité, ce recensement concernait principalement la Syrie et la Judée. Quirinus, le légat de l’empereur eut à organiser en l’an -6 BC, cette manifestation assez colossale. C’était une décision rare certes mais qui n’était pas la première de l’histoire Romaine.
Joseph était ‘’ Yaoud ’’ un juif cultivé dont les ancêtres avaient été installés en Judée lors de la déportation qui avait suivi la chute du monothéisme égyptien et, de ce fait, ses racines familiales se trouvaient dans cette province de Judée, non loin de Jérusalem. A lui de faire le voyage jusque Bethléem, en temps voulu pour se faire inscrire sur le registre de cette bourgade, avec sa jeune femme enceinte ‘’jusqu’au cou ‘’. Un voyage de presque 200 kilomètres par des chemins et des passages où les brigands et les voleurs taxaient les voyageurs isolés. Seul, un déplacement en caravane ‘’protégée’’ permettait d’arriver au terme du voyage sans trop d’encombres. De plus, la saison avançait, les pluies et le froid s’installaient dans cette région montagneuse, les jours étaient courts et les caravanes plutôt rares … Et puis, pour Marie, ces longues distances à parcourir, jours après jours, ballottée sur un âne ou un charriot, et toute la jolie layette qu’elle avait préparée en vue de la naissance très proche de son bébé et qu’elle ne pouvait pas emmener à son gré… tout était devenu compliqué…
Pour Joseph, c’était des chantiers qu’il fallait clore rapidement ou interrompre … même si a priori, la durée de ce voyage obligatoire ne devait guère dépasser la dizaine de jours, une quinzaine tout au plus …

En caravane, Joseph et Marie ont pu rejoindre son village d’origine, s’y faire inscrire … et ce qui devait arriver est arrivé : Marie a accouché de son enfant.

Une tradition misérabiliste insiste sur le fait qu’il n’y avait plus de ‘’chambre’’ disponible pour la parturiente et que le jeune couple avait été rejeté dans l’étable. On imagine bien qu’à cette époque, et dans cette petite vielle judéenne, la Mamounia, cet hôtel luxueux de Marrakech n’était pas encore construit et que ‘’les chambres’’ devaient plus ressembler à un dortoir communautaire ou à un étalage de corps exténués endormis à même le sol … En cette période de l’année où le froid règne intensément, l’étable était probablement l’endroit le plus chaud du caravansérail local et aussi le plus calme. Ils n’étaient pas les seuls à devoir se faire enregistrer au bureau local de recensement et il devait y avoir affluence dans le pays... Donc, leur fils ‘’Jésus’’ est né dans une étable comme insiste la tradition, entouré, sans doute à distance, par ‘’le bœuf et l’âne’’ et peut être aussi des moutons et des chevaux ...dont on ne parle guère. Au chaud et à l’abri du vacarme de la salle de réunion… Il n’empêche que, pour les voyageurs hébergés, surtout des dames, l’annonce d’une naissance a dû susciter le désir de présenter souhaits et bons vœux à l’enfant et à la maman et donc quelques visites (et cadeaux). On nous dit que les anges chantaient et jouaient de la trompette ‘’angélique’’ dans le ciel de la région. Pourquoi pas mais depuis cette époque, ce sont plutôt des avions et des hélicoptères que sillonnent le ciel et font résonner le bruit de leurs puissants moteurs assourdissants ...mais l’histoire est l’histoire et ses mythes aussi.
Dans les journées qui ont suivi la naissance, Joseph, Marie et l’enfant sont allés faire, comme la tradition le demandait, la présentation au Temple pour la circoncision. C’était, en principe, une simple visite avec une offrande. Il a fallu que ce soit un vieux prêtre aveugle qui les reçoive et, au lieu d’ânonner un texte de circonstance, le voilà qui sort une prophétie qui dit que cet enfant est le Messie de Dieu et qu’il sera source de souffrances pour sa mère et l’humanité… Puis une autre personne vivant dans le temple, la prêtresse Anne tient un discours similaire … En quelques mois, c’est la deuxième annonce mystérieuse que les pauvres parents reçoivent. Ils n’en souhaitaient certainement pas tant ! Le Messie de Dieu est un qualificatif presque sacré. Chez les Juifs, on ne parle pas de Dieu à la légère. Déjà, prononcer son nom indirect ‘’Yahvé’’ se doit être justifié par la gravité du discours …
Pour des raisons inconnues, Ils se sont logés dans une maison, en attendant la possibilité de rentrer à Bethlehem…
Quelques jours, une caravane étrange arrive dans la région. Ce sont des personnes importantes qui cherchent où le Roi des Juifs est né. On les envoie chez Hérode, le roi de Judée, dont le palais est à Jérusalem. Accueillis selon leur rang _on les dit des Mages ou des magiciens_ ils sont interrogés sur la raison de leur venue et le pourquoi d’un tel déplacement. Hérode n’en croit pas ses oreilles lorsqu’il apprend que le nouveau Roi des Juifs vient de naître et que ces personnages ‘’ont vu se lever son étoile dans le ciel, et l’ont suivie’’ … Pour le monde de l’époque, le ciel est fixe et immuable et l’apparition d’une nouvelle étoile, perçue comme un présage grave et le plus souvent annonciateur de grands malheurs … d’ailleurs, ces présages sont perçus comme le plus souvent mythiques ou très lointains dans le passé. Il est par ailleurs probable que cette ‘’étoile’’ nouvelle soit une Nova telle qu’actuellement en brille une dans la constellation de la couronne boréale …Dans les textes astronomiques anciens, il est rapporté de telles manifestations mystérieuses en Chine ou en Inde, en particulier… Cette étoile devait être particulièrement brillante puisqu’ils racontent qu’ils l’ont vu se lever ‘’en Orient’’ et ont pu s’en laisser guider pendant leur voyage … jusqu’à ce qu’elle disparaisse à leurs yeux !... Venus, qui n’est pas une Nova, fait ce genre de plaisanterie dans son périple ‘’relatif’’ avec la terre !...
Hérode, à la fois fin connaisseur des textes juifs et, on le comprend, un peu paranoïaque convoque immédiatement son comité d’experts et leur demande ce qu’ils pensent de cette nouvelle … Immédiatement la réponse tombe : à Bethlehem ‘’ Et toi, Bethlehem, terre de Juda, …c’est de toi que sortira le chef qui fera paître Israël, mon peuple’’ prophétie de Michée, Chapitre 5 verset 1 ! …prophétie ancienne qui se rapporte à une période malheureuse de cette population juive capturée, déportée ou envahie par un de ses voisins aussi puissants que belliqueux…
Remis de sa surprise, il convoque ses visiteurs, les informe de cette nouvelle et leur demande d‘y aller puis de revenir l’informer pour qu’il puisse lui aussi présenter son hommage à ce nouveau roi !... Quoi de plus naturel …même si ces mages ont un doute sur les intentions réelles d’Hérode… Toujours est-il qu’ils visitent l’enfant, font leurs cadeaux, bavardent un peu avec les parents et s’en retournent chez eux … par un autre chemin. Hérode voit trop de temps passer et décide d’éliminer ce trublion avant qu’il ne devienne un danger. Les parents de Jésus ont aussi compris le danger à rester au même endroit et ont décidé de partir rapidement hors de la juridiction d’Hérode, vers l’Egypte, à quelques jours de marche… Bien leur en a pris, Hérode se voyant floué, a ordonné à sa Garde Juive de massacrer tous les enfants en bas âge dans un large périmètre autour de Bethlehem (on n’est jamais assez prudent !...)… ’’La Sainte Famille’’ a réussi à quitter la région, juste à temps pour éviter ce massacre, comme il devait y en avoir souvent après une beuverie ou une vengeance faisant suite à l’assassinat d’un membre d’une garnison romaine ou de la Légion Juive, cette formation paramilitaire de collabos comme l’a été plus tard celle des mercenaires français de la légion Charlemagne, partis avec les Allemands batailler contre les Russes de l’époque … On ne change pas le cœur des humains si simplement que cela...Et pourtant ! …
Combien de temps y sont-ils restés ? On ne le sait pas directement mais une Egyptologue célèbre, Madame Desroches Noblecourt a écrit dans un de ses nombreux ouvrages que la trace de leur passage est restée dans l’histoire avec des noms de lieus portant le nom de Marie … Puis, ils sont revenus en Galilée. Bien des historiens considèrent que cet épisode des rois mages est une belle et quand même assez horrible histoire racontée par l’évangéliste Mathieu, il est couramment admis que cet épisode n’a jamais existé… au grand dam des pâtissiers et autres fabricants de gâteaux (souvent indigestes). D’ailleurs, le récit de Saint Luc qui est reconnu comme le plus historique n’en parle pas

A l’exception d’une visite au temple lors de ses 12 ans, l’âge de la maturité, pendant laquelle il est allé discuter avec des religieux, on ne sait rien de la jeunesse de Jésus. Toujours est-il que sa connaissance approfondie de la culture religieuse hébraïque semble étonnante, même pour des spécialistes. A-t-il aidé son père ou a t’il accompagné des caravanes jusqu’en Orient … Certains le pensent du fait de la pensée humaniste qu’il a diffusée tout au long de son enseignement. La Paix, l’Egalité des personnes et l’Amour n’étaient pas chez les méditerranéens peuples de cette époque des façons de penser ordinaires (si elle l’est devenue plus tard, et que ne nous raconte pas l’histoire de cette région …)… Toujours est-il qu’à la suite de cette visite au temple, Joseph disparait définitivement de la scène. Est-il mort dans un accident de chantier ou pour une autre raison, rien ne nous en est dit ! ... Autant la première grossesse mystérieuse de Marie qui se devait d’être divine n’est pas unique _ cette situation sans être fréquente est plusieurs fois évoquée dans les textes grecs ou égyptiens antiques_, autant la nécessité de voir disparaitre un homme qui n’est pas le géniteur ‘’officiel’’ recherché explique cette subite fin. A cela s’ajoute le fait que Marie n’aurait été enceinte qu’une seule fois ‘’ Marie Vierge Mère’’ ajoute au mystère de Jésus… bien qu’à plusieurs moments on parle des frères et sœurs de Jésus, de Jacques et Jean à qui Jésus confie Marie lors de sa crucifixion … mystère. Il faut toujours simplifier les mythes pour qu’ils soient un tant soit peu ‘’digestes’’ …
Vient, quelques années plus tard, l’épisode de Jean le Baptiste, son cousin, plus âgé que lui d’un an, né en l’an 5 BC. Ce personnage du genre hirsute et sauvage, un nouveau Diogène régional tout aussi cynique et moqueur que son ancêtre, œuvre dans un des bras du Jourdain. Il y baptise ses concitoyens en prêchant le repentir et le pardon divin. Aux dires des récits, il a du succès et on fait la queue pour recevoir ce baptême. Y sont venues ou passées les femmes d’Hérode ‘’le Grand’’ qui s’y sont fait largement incendier de moquerie et d’insultes … ce dont elles gardent un souvenir amer et ‘’chien de leur chienne’’ ! Jésus, à son tour passe voir son cousin. Dès que celui-ci l’aperçoit il se lève et crie à haute voix ‘’Voici l’agneau de Dieu et le Messie d’Israël’’ en se prosternant devant lui. Jean refuse d’abord de le baptiser mais devant l’insistance de Jésus finit par le faire … Du ciel descend alors, suivant les récits rapportés, une colombe et une voix forte ‘’Celui-ci est mon fils bienaimé’’ … La suite n’est pas développée : On imagine la surprise et l’ébahissement des personnes présentes … quant aux femmes d’Hérode qui ont toujours un goût acre dans la gorge, elles demandent au roi de faire disparaître ce malotru. Hérode fait exécuter la sentence en le mettant en prison et en le faisant décapiter …pour faire plaisir à sa fille !...

Un jour, à l’occasion d’un mariage auquel il a été invité, Jésus se déclare publiquement. Miracle du vin ou pas, son discours choque, son autorité aussi. Un détail ressort de l’histoire du mariage de Cana, où se passe l’épisode du vin manquant. Le vin manque pendant ou en fin de repas. Une situation gênante pour les mariés certes, mais tout n’est pas prévisible dans une telle réunion particulièrement couteuse. Le bruit se repend de ce manque. Marie, qui est présente, dit simplement au maitre d’hôtel ‘’ Faites ce qu’il (Jésus) vous dira’’ et va prévenir son fils … La réponse a de quoi étonner l’échanson : ‘’remplissez les jarres d’eau !’’ ce qui est fait puis ‘’vous pouvez servir’’ … Dégustation faite, le maitre de cérémonie va ‘’engueller’’ copieusement le marié en lui disant que l’on sert d’abord le bon vin et la piquette ensuite …
Premier acte que cette eau vinifiée… parce que ce personnage aussi sympathique pour les uns que redoutable pour les autres semble posséder des dons très spéciaux et très étendus. Non seulement c’est un guérisseur très compétent et très puissant mais c’est aussi quelqu’un qui semble avoir un pouvoir sur la vie elle-même et sur la mort avérée. C’est d’ailleurs un des quolibets qui lui seront adressé lors de sa crucifixion ‘’ Il en a sauvé d’autres, qu’il le fasse pour lui-même ‘’…

C’est ce discours de rupture et d’autorité qu’il va diffuser pendant les presque trois années de sa ‘’vie publique’’.
Rupture et autorité qui choquent. Ce ne sont plus les approches prudentes où chaque annonciateur se cache derrière un maitre, supposé reconnu, pour dire ‘’ Mon maitre m’a dit ou fait comprendre que … et moi j’ose penser que l’on peut amplifier, un peu, cette idée en disant cela …’’ Lui Jésus dit ‘’ On vous a dit cela et MOI, je vous dis ce qu’il faut en penser. Mon œuvre est de vous voir comprendre et redécouvrir l’esprit de la Loi…’’ L’effet est loin d’être minime sur les scribes et les pharisiens. Ils se posent quantité de questions sur ces nouvelles voies que le discours de Jésus leur ouvre. Ils essaient de le questionner et l’appellent ‘’Maitre et Rabbi ‘’ ce qui, au moins dans un premier niveau peut être considéré comme une marque de respect.
Il y a un domaine qui les effraie aussi, c’est la relation qu’il entretient avec Dieu. Seul, le Grand Prêtre, après un long cérémonial de purification avait le droit et la possibilité de rentrer rencontrer, prosterné, Yahvé dans le Saint des Saints du Temple, et encore quelques instants. Lui, parle de son Père, le prie en l’appelant Papa ‘’Abba’’, semble être en relation quasi permanent avec lui, n’importe quand et n’importe où, mais utilise une expression sibylline quand il parle lui-même ‘’Je suis le FILS DE L’HOMME’’, expression que d’ailleurs, personne ne comprend vraiment …
Il les agace aussi parce c’est tout leur édifice légal et moral, patiemment construit et peaufiné, qui est mis en danger. Un discours aussi où il va contester l’interprétation tortueuse des scribes, des pharisiens et des ‘’parfaits’’ de l’époque. Discours où, crime impardonnable parce que financier, il va détrôner le temple de Jérusalem de sa position UNIQUE où l’on peut rencontrer Yahvé, lors de sa rencontre avec la Samaritaine !... Ce ne sont que rencontres houleuses et réponses aussi pertinentes que cinglantes aux objections des religieux patentés, des réponses qu’il fait en public et qui ridiculisent i ces ‘’monuments de savoir et de vérités installées’’. Ce Jésus ne devait pas être un personnage tendre et gentil avec eux et encore moins facile à rouler avec des questions aux sous-entendus perfides. Un véritable tribun contestataire, réexpliquant sans cesse et publiquement, les tromperies des édiles et les faux semblants de leurs comportements. Se faire traiter, pour une personne convaincue de sa justesse et de sa pureté religieuse, de ‘’sépulcre blanchi’’ et de menteur, surtout devant un public qui n’aimait guère l’ambiguïté des décisions du Sanhédrin, le gouvernement de l’époque, et les arrangements de circonstance avec les gouverneurs romains n’a rien de plaisant… Le peuple ne pouvait oublier la responsabilité directe de ces gouvernants juifs dans la présence des Romains sur les terres d’Israël. Il savait bien que cette occupation militaire de la Palestine était le résultat d’un conflit politique interne trouvant sa place dans le processus ‘’ordinaire’’ de l’élection d’un Grand Prêtre antérieur. En effet, pour garder sa fonction, le plus vieux avait demandé aux Romains de liquider son jeune concurrent ‘’manu militari’’ … ce que les Romains ont fait (bien volontiers), avant d’éliminer le demandeur, de façon aussi définitive et ‘’express’. Le général romain Pompée, 60 ans plus tôt, avait profité de cette guerre électorale entre deux candidats pour occuper cet insaisissable nid de scorpions venimeux qu’était la Palestine unie et y installer, plus ou moins facilement, d’ailleurs, la Pax Romana ! ... Les Romains avaient trouvé ainsi l’occasion de mettre les juifs au pas et d’occuper le dernier territoire de la région qu’ils ne réussissaient pas à contrôler ! … Un cadeau, certes mais aussi une galère (romaine) du fait des résistants ‘’les zélotes’’ qui tuaient autant de Romains qu’ils le pouvaient, massacres auxquels les Romains répondaient par des razzias, des rafles à la justice incertaine et des tribunaux expéditifs prononçant, à plein temps, des condamnations à mort qui étaient exécutées chaque vendredi après-midi, en public au Golgotha… la terreur dans les deux camps. L’occupation temporaire de l’Irak n’a pas dû être pire pour les soldats américains que ce que les Romains ont subi à cette période. Ce moment des exécutions n’avait pas été choisi au hasard. Du fait de l’inactivité religieuse imposée le Samedi, le temps du Shabbat, les condamnés restaient accrochés à leur gibet pendant toute la durée du week-end, hurlant de douleur jusqu’à ce qu’ils expirent enfin d’épuisement ou d’étouffement. Le lieu non plus, qui était visible depuis la ville elle-même ! … Il est nécessaire de comprendre que le coup de lance qu’un soldat a donné à Jésus lors de sa crucifixion a été non seulement un coup de grâce qui l’a tué mais aussi un témoignage de la considération que les Romains avaient pour lui. Le petit mot de ce soldat à son égard ‘’ Il était vraiment un fils de dieu’’ prend une grande valeur dans la mesure où, bien que courant dans l’armée, il ne signifie pas une reconnaissance de son ascendance divine mais simplement le fait que ce Jésus était mort comme un brave, un brave soldat ! …
Je pense que les Romains avaient une grande considération pour ce prêcheur itinérant dans la mesure où, jamais il n’a encouragé la révolte et les massacres des zélotes mais au contraire, sans insinuer une quelconque collaboration avec les occupants, avait conseillé de ‘’rendre à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu’’ … ce qui ne devait pas plaire aux religieux du temple dans la mesure où ils voulaient avoir la maîtrise du flux monétaire local et refusaient de payer l’impôt d’occupation !… Il est bon de comprendre aussi la position de Pilate, un militaire froid et insensible, terriblement redouté et craint qui a fait tout ce qu’il pouvait pour éviter la crucifixion à Jésus, le mode d’exécution des voleurs et des fouteurs de pagaille. Il ne se cachait pas de dire qu’il ne trouvait rien à lui reprocher, au contraire, peut-être, lui, pour qui ce Jésus était un de seuls éléments ’’pacifiants’’ dans cette meute d’énervés… Comportement similaire à celui d’Hérode Antipas, le dernier roi juif qui se lave les mains et ne fait rien pour préserver la vie d’un juif ‘’coreligionnaire’’ , son contemporain!… Pilate a bien compris que la manifestation organisée par le Sanhédrin contre Jésus n’était qu’une vengeance pour éliminer un personnage qui, petit à petit soulevait le peuple contre lui et déstabilisait son pouvoir. Il fallait se débarrasser de ce Jésus, quel qu’en soit le moyen tout en se gardant l’apparence d’une condamnation juridique ‘’étrangère’’ puisqu’il n’avait plus le droit de justice civile et des condamnations à mort …
De fait, les religieux ont fini par supprimer ce trublion … Ils n’avaient pas prévu la suite annoncée de l’histoire, que trois jours plus tard, Jésus réapparaîtrait publiquement _ au moins, à ce qu’en disent la plupart des textes officiels de l’Église et les prophéties de la Bible !...



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