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Les questions qu'elles se posent

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Julie Desfois )

Les questions qu'elles se posent


Travesti - Transgenre - Transsexuelle : cela veut dire quoi ?


Si la plupart d'entre nous se reconnaissent sans ambivalence comme homme ou femme, certaines personnes perçoivent une différence douloureuse entre le genre auquel ils pensent appartenir et leur sexe biologique.


Les travestis ont conscience d'appartenir à leur genre et sexe biologique mais éprouvent le besoin d'exprimer cette composante en s'habillant avec les vêtements du sexe opposé.


Les transgenres vivent leur identité de genre dans la diversité. Le transgendérisme s'exprime au plus profond de la dualité. Le terme transgenre est employé pour désigner deux choses : soit une personne qui souhaite un traitement hormonal (pour présenter les caractéristiques du genre désiré) mais pas d'opération, soit il s'agit d'un terme générique désignant toute personne dont l'identité de genre ne correspond pas à son sexe biologique.

Virginia Prince, une pionnière du mouvement travesti américain, créee en 1969, le mot transgenre. Vivant constamment habillée en femme mais ne désirant pas de réassignation sexuelle, il lui fallait se démarquer des transsexuels. D'autres vocables apparaissent ensuite comme bigenres, intergenres ou des acronymes tels que transsexuel(le) (TS), travesti (TV), transgendériste (TG). C'est donc un glossaire riche qui témoigne de la diversité de la population transgenre. Chaque personne est unique et à sa propre histoire.

Une personne transsexuelle a la nécessité de vivre dans l'identité revendiquée, ce qui implique une hormonothérapie et la plupart du temps des interventions chirurgicales. La modification de l'état civil est indispensable à la vie sociale.




Une journaliste, Aurélie Barthly s'est penchée sur la problématique. Voici son article.


Le travestisme

Le travestisme (ou travestissement) a longtemps fait partie des plus grands tabous de la société. Du latin - trans, déplacer et vestere, se vêtir, il désigne le fait de s’habiller avec des vêtements traditionnellement considérés comme réservés au sexe opposé. Zoom sur cette pratique étonnante.


Autrefois réprouvé par la religion et considéré comme une déviance grave, le travestisme n’est désormais plus interdit et les femmes peuvent aujourd’hui porter le pantalon sans craindre le jugement et les quolibets. Les choses sont moins simples pour les hommes amateurs de vêtements féminins. Simple attirance ou véritable fétichisme, le travestisme masculin suscite encore des réactions de rejet et ses adeptes le pratiquent généralement dans le plus grand secret.

Le fantasme de se travestir

Maquillage, prothèses mammaires, lingerie fine, épilation… Tous ces artifices habituellement réservés aux femmes séduisent les travestis qui trouvent là le moyen de satisfaire un besoin dont les causes restent encore méconnues. Déjà dans l’enfance, les travestis ressentent une attirance très marquée pour les accessoires féminins et ils sont nombreux à raconter comment, encore très jeunes, ils empruntaient à leur mère ou à leur grande soeur maquillage et chaussures à talons. Plus tard, les travestis ressentent souvent de la honte et n’osent généralement pas partager leur passion de peur d’être raillés ou rejetés, ils ne s’autorisent ainsi à se travestir que lorsqu’ils sont seuls et certains de ne pas être surpris.

On distingue deux principaux types de travestis : celui pour qui revêtir des vêtements de femmes s’apparente au fétichisme (pour lui, il ne peut y avoir d’excitation sexuelle dans un cadre autre que celui du travestissement) et celui qui ressent une forte inadéquation entre son genre et son identité sexuelle (son corps est celui d’un homme mais son psychisme est, pour lui, celui d’une femme).

A ne pas confondre avec le transsexualisme

On parle de transsexualisme lorsqu’une volonté de changer de sexe via une prise d’hormones et une opération est présente. Et si le travestissement est un passage obligé dans la procédure de changement de sexe, tous les travestis ne possèdent pas cette volonté de changer de sexe car se travestir n’implique pas nécessairement une identification plus forte au sexe opposé.

Le travestisme : paraphilie ou non ?

Le terme paraphilie est utilisé pour désigner un comportement sexuel déviant, lorsque l’objet sur lequel se porte l’excitation (ici les accessoires féminins) devient systématique pour accéder au plaisir sexuel. Ainsi, le travestisme peut être considéré comme une paraphilie lorsqu’il est ressenti comme nécessaire et central dans la vie de la personne concernée, allant parfois jusqu’à troubler sa vie sociale.

Mais attention : une paraphilie n’est pas une maladie mentale et cette notion, initiée par les milieux psychiatriques américains, recouvre nombre de pratiques que certains considéreront comme plutôt classiques. C’est donc un terme à utiliser avec précaution ! Toutefois, lorsque le travestissement devient trop difficile à gérer et qu’il occasionne des difficultés dans la vie quotidienne, un suivi psychologique peut s’avérer nécessaire pour mieux comprendre les origines d’une telle attirance.


Aurélie Barthly





Est - il homosexuel ?


Cela n'a rien à voir avec l'homosexualité qui repose sur une attirance pour le même sexe et non sur l'identité de genre. On peut très bien être transgenre et hétéro, homo ou bisexuel.




Pourquoi est - il comme cela ?


Beaucoup d'hypothèses existent aujourd'hui sans qu'aucune ne permette d'apporter de réponse. Les théories médicales et psychiatriques s'affrontent. Alors que beaucoup de psychiatres s'efforcent de conserver le monopole sur la transsexualité, ils n'apportent que peu d'éléments de réponse et encore moins d'aide…

De plus en plus de recherches semblent accréditer une hypothèse hormonale, certains chercheurs pensent qu'il peut y avoir une part génétique sur le chromosome X , pour d'autres l'éducation serait également très importante car à la naissance seuls 10 % des neurones sont formés. L'enfant développe les 90 % restant en grandissant.

Il ne faut pas sous estimer le contexte familial dans l'enfance.

Dans de nombreux cas le père est absent où le modèle qu'il représente est en inadéquation totale avec l'enfant. Dans d'autre cas l'enfant " imaginé " avant la naissance a un sexe déterminé dans la tête de la maman. Cela peut être due à la place dans la fratrie : après deux garçons on désire, on espère une fille. Cela peut-être parce qu'une petite fille est décédée très tôt parfois même lors une fausse couche tardive, cela peut être aussi un petit garçon élevé exclusivement dans un milieu féminin. Certains diront que la mère étouffe, d'autres, au contraire, qu'elle l'éloigne. Ce peut être enfin que le tout petit ressent qu'il n'a pas l'image que ses parents désirent. Mais ce n'est qu'un facteur..


Le sujet est vaste et il y a beaucoup de controverses car personne ne détient la vérité et peut-être y a t'il plusieurs vérités.


La seule chose de certaine c'est que ce n'est pas un choix, car un enfant ne choisit pas. Il n'a pas décidé d'être " travesti " mais il aime les vêtements féminins et il le découvre souvent dans la petite enfance ou à l'adolescence. Il comprend également très tôt qu'il transgresse là un tabou mais le plaisir procuré, le bien être ressenti est plus fort que tout. Il se sent différents des enfants du même sexe biologique que le sien.


Enfin ce n'est pas une maladie, là pour une fois tout le monde est d'accord, du moins maintenant car il y a quelques années ce n'était pas ce que pensait le monde médical.




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