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« Alors, un soir de sombre désespérance, il se travestira suivant sa nature en courtisane ou en ménagère pour contempler, terrifié, son double hypothétique et grimaçant dans cette salope d'armoire à glace. »
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Réflexions sur le Travestissement (5/9)

à la fin de ce récit, tu peux donner ton avis

( texte proposé par Julie Desfois )
Ce texte, et les suivants sont une traduction qu’une amie a eu la gentillesse de faire.
Merci à ELLE

Réflexions sur le Travestissement (5/9)
Destinées aux Femmes et aux Petites amies
(Pour les FEMMES BIOLOGIQUES (Femme à la naissance)

Voici une petite considération sur un sujet qui pourra vous surprendre. Si j'étais un lutteur professionnel, je me battrais dans la catégorie des poids lourds. C'est seulement une question de corpulence. Sans vantardise, je peux vous dire que j'ai suffisamment de confiance en moi (par expérience) pour me rendre n'importe où je désire aller et n'importe quand. Cela est un peu du à la vantardise de la testostérone, mais c'est toujours vrai. Bien! M'étant montré comme "un Mauvais Âne", je vous donnerai l'autre côté du décor. "Shirley Ann" marche dans la crainte. Non, je ne parle pas de la crainte d'être découverte, ce qui arriverait si quelqu'un la regardait de trop près ou si "elle" devait parler. Ce serait assez embarrassant, mais je parle de la crainte physique. "Elle" doit réfréner son désir d'habillement sexy qu'elle souhaiterait pour moins attirer l'attention.
"Elle" doit choisir où et quand faire ses brèves apparitions et c'est principalement dans des parkings éclairés, mais dans la première partie de la nuit. "Shirley" regarde toujours avec grand soin pour s'assurer qu'aucun homme n'est autour d'elle ni dans une des voitures stationnées. "Elle" sait que son apparition serait un échec à sa tranquillité mais aussi que "son aspect féminin" invitera presque certainement l'homme vicieux à l'aborder. La vérité est que je me sens très vulnérable chaque fois que je suis habillé en Shirley.

Maintenant, revenons à la confrontation avec l'homme vicieux. Je sais parfaitement que le résultat d'une telle confrontation ne peut pas se comparer au drame que cela serait pour une vraie femme puisque je ferais ce que je pourrais pour "la" protéger mais la crainte est toujours là et très réelle. Il y a aussi la question de l'efficacité que je pourrais avoir dans cette confrontation avec "ses" talons aiguilles et une jupe serrée. Tout ceci est vrai pour la plupart des travestis. Ils sont donc dans une position qui leur permet de comprendre certains des sentiments que vous avez sur ce sujet bien qu'ils aient une possibilité de défense que vous n'avez pas. Je pense parfois que tous les hommes devraient être obligés de se promener en ressemblant à une fille sexy assez longtemps pour comprendre la crainte que cela peut causer.

Vous pouvez bien demander pourquoi nous voulons toujours, ou nous devons, nous habiller en femme à la lumière de ces "incidents". D'abord, nous n'aimons pas plus ces incidents que vous. Deuxièmement, nous n'avons pas "cette" image à l'esprit comme étant l'image de la femme idéale. Nous estimons simplement que l'on devrait permettre aux femmes d'exprimer n'importe quelle image qu'elles désirent sans crainte et, pour quelque raison que je ne comprends pas toujours, c'est la phase immature de notre "côté fille" que nous voulons montrer. En d'autres termes, c'est en quelque sorte la caricature d'une fille qui s'est imprimée en nous très tôt dans la vie. Cela n'a rien à voir avec notre perception de la réalité. Nous vous aimons pour qui vous êtes, pour ce que vous êtes et comme vous êtes.

Hé! Merci de votre aide. J'ai réfléchi profondément à ce sujet par suite du désir de l'écrire pour vous et j'ai découvert quelque chose qui pourrait répondre en partie à la question du POURQUOI. Nous devons nous rappeler que chacun est différent et donc d'autres auront sûrement une approche différente de ce qu'ils sont et pourquoi ils le sont. Cette explication pourrait me satisfaire. C'est une avancée. C'est aussi une théorie. Examinons cela :

Considérez que, très tôt dans la vie, j'ai pu avoir le sentiment que les filles étaient de meilleures créatures que les garçons. Elles étaient plus attirantes de mille façons différentes. Cependant, la réalité faisait que j'étais un garçon. L'autre face de cette réalité était qu'étant un garçon j'avais beaucoup d'avantages - des avantages que je sentais (inconsciemment) que nous étions indignes d'avoir. Cependant, j'étais un garçon et j'aurai pu seulement en voir le plus beau côté. Ce que nous ne pouvons pas avoir, nous nous en moquons. C'est ce que les garçons font et je n'ai pas échappé à la règle. Tout le temps, j'ai ressenti de la culpabilité pour avoir une attitude "aux manières de fille". De là s'est développé une sorte de compensation. (Souvenez-vous maintenant que nous parlons de moi en temps que jeune enfant.) Cette compensation avait plusieurs aspects. Ce fut le désir de vouloir avoir une partie de ce côté merveilleux, doux et plus beau de la vie. Cela s'est traduit par un besoin de travestissement. Juste la possibilité d'être l'une d'entre elles était divin. L'autre compensation fut plus complexe. Elle se traduisait par mon envie "de compenser" tout ce que les mauvais garçons faisaient aux filles et pensaient d'elles. Diable ! J'étais même coupable de certaines de ces choses puisque j'étais un garçon aussi. Dans cet effort de rectifier les choses, j'ai imaginé pour "la fille" qui était maintenant en moi toutes les choses les plus mauvaises, les plus désagréables et les plus injustes que les garçons faisaient aux filles. C'était des choses avilissantes. D'une façon ou d'une autre j'estimais mériter de souffrir et vivre ces choses en compensation à ce que d'autres avaient fait.

Plus tard dans la vie, cela s'est ancré fermement et pour toujours en moi et c'est devenu une nécessité. Pour en dire plus, j'ai eu désespérément besoin de m'offrir (sous la forme "de la fille" intérieure) à une VRAIE FEMME. Cela faisait aussi partie de cette tentative de compenser ce qu'étaient et sont les choses dont je parlais. Je pourrais continuer maintenant que je l'ai découvert mais vous pourrez analyser cela ensemble dans votre couple si vous voulez essayer. Je ne me serais pas étendu aussi longuement sur cette idée si je n'avais pas pensé que j'étais tombé par hasard sur quelque chose d'important et que cela pourrait bien être un morceau de l'énigme pour beaucoup de travestis - même le vôtre. Non ma chérie, nous ne nous moquons pas de vous.

Analysez-vous tandis que je m'évertue à essayer de vous expliquer ce que VOUS RESSENTEZ ? Ce que vous ressentez a moins de rapport avec "la moquerie" qu'avec quelque chose de beaucoup plus profond dans le psychisme FEMININ. Vous avez été soumise à tant d'agressions négatives sur "votre identité féminine" et vécue des "répressions" que beaucoup d'entre vous ont voilé délibérément les images négatives ou dangereuses qui sont à la base de ces agressions. Dans ce processus, vous avez rejeté ces éléments qui apportent le mal à ou renvoient une image négative des femmes. Vous avez été plus loin en dédaignant ceux qui perpétuent de telles images et continuent ainsi à exposer les filles à ces éléments négatifs. Je crois que vous avez sûrement raison de l'avoir fait et il est exact que j'aurais fait de même si j'étais une femme. Comme je l'ai expliqué plus haut, moi et d'autres travestis pouvons traiter cela différemment bien que nous ayons les mêmes raisons que vous de le faire. Ce paragraphe a seulement été ajouté pour vous aider à comprendre quelques-uns des sentiments que vous POUVEZ avoir. J'essaye d'examiner cela aussi impartialement que possible des deux côtés.


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